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18 janvier 2010 1 18 /01 /janvier /2010 11:15
"Ils n'ont pas choisi d'aller dans cette île et ce ne serait pas la première fois que des anciens esclaves ou leurs descendants soient ramenés en Afrique.", a affirmé M. Wade.

Le président sénégalais Abdoulaye Wade a déclaré dimanche vouloir favoriser le "retour" des Haïtiens en Afrique, en offrant une terre à ces descendants d'esclaves, après le séisme meurtrier qui a frappé mardi l'île caraïbe, dans un entretien à la radio France Info.

"La récurrence des calamités qui tombent sur Haïti m'amène à proposer une solution radicale: (...) créer en Afrique, quelque part, avec des Africains bien entendu, avec l'Union africaine, (...) un espace, à déterminer avec des Haïtiens, pour y créer les conditions de retour des Haïtiens", a dit le président sénégalais.

Estimant que ce "retour" pourrait se faire "en une seule fois" ou en plusieurs voyages s'il concernait plusieurs pays, il a jugé important de "donner cette opportunité" aux Haïtiens. "Ils n'ont pas choisi d'aller dans cette île et ce ne serait pas la première fois que des anciens esclaves ou leurs descendants soient ramenés en Afrique. C'est le cas du Liberia, où ils ont dû s'intégrer à la population locale pour former aujourd'hui la nation libérienne", a affirmé M. Wade.

"Notre devoir, c'est de leur reconnaître le droit de revenir sur la terre de leurs ancêtres", a-t-il insisté. "Alors maintenant, le problème est de savoir comment et qui va supporter tous ces frais", a-t-il poursuivi, rappelant la responsabilité historique des pays européens dans la déportation d'Africains réduits en esclavage aux Amériques, tout en se disant opposé au principe de la réparation, car "l'esclavage est irréparable".

Selon le porte-parole du président sénégalais, Mamadou Bamba Ndiaye, également interrogé par la radio, le Sénégal est prêt à offrir des terres aux candidats haïtiens: "Si ce ne sont que quelques personnes, nous leur offrirons un toit et un bout de terre. S’ils viennent en masse, nous leur donnerons une région".

 

AFP

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18 janvier 2010 1 18 /01 /janvier /2010 11:14
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18 janvier 2010 1 18 /01 /janvier /2010 11:06
Nul ne peut nier le drame dû à un séisme, qui s’est déroulé à Haïti voici quarante-huit heures: des dizaines de milliers de victimes, plus encore de blessés, quelque 3 millions de sinistrés, sans parler des dégâts financiers encore incalculables.
Nul ne peut non plus l’ignorer puisque c’est non seulement la une de l’actualité depuis 48 heures, mais également les trois-quarts des temps d’information sur toutes les chaînes de télévision et de radio.
La nouvelle du séisme dévastateur connue, ses premiers bilans donnés, les premières images diffusées, on peut tout de même se demander l’utilité d’une telle monopolisation de l’information sur un seul et un tel sujet. En écoutant les commentaires donnés et en regardant les images diffusées hier soir au Journal télévisé – qu’importe la chaîne, ce sont les mêmes images, les mêmes commentaires, les mêmes questions oiseuses posées aux survivants qui donnent alors, forcément, les mêmes réponses attendues sur leurs misères et leurs détresses – je m’interrogeais sur mes sentiments personnels face à un tel événement, tout autant que sur les motivations des millions de femmes et d’hommes qui, comme moi, étaient ainsi soumis à une telle information.
Au risque de choquer, je dois bien admettre que j’étais et suis toujours ce matin, indifférent au malheur qui frappe les Haïtiens. Non que j’ai la moindre animosité à leurs égards, non que je les considère comme des humains de moindre catégorie ne méritant aucune pitié, non que je sois particulièrement insensible à la détresse humaine en générale et à la leur en particulier.
Mais l’enfer que connaissent actuellement les Haïtiens, bien d’autres peuples l’ont connu avant eux… Une rapide recherche sur Internet en fourni la macabre liste dont je me contente de rappeler ceux de cette première décennie du XXIe siècle (liste sans doute non-exhaustive)… Janvier 2001, en Inde (Gujarat, ouest) : 25 000 morts ; décembre 2003, en Iran (sud-est) : 31 000 morts ; décembre 2004, Sumatra (Indonésie) : plus de 220 000 morts dans une dizaine de pays d’Asie du Sud-Est ; octobre 2005, au moins 75 000 morts dans la région himalayenne du Cachemire, au Pakistan et en Inde ; mai 2008 : en Chine, essentiellement dans la province du Sichuan (sud-ouest), près de 87 000 morts et disparus…
Si vous vous rappelez bien, c’étaient déjà les mêmes commentaires, les mêmes reportages, les mêmes radio-trottoirs… et surtout la même monopolisation de l’information sur ces drames.
Je défie donc tout Européen qui n’a pas un lien personnel avec un pays sinistré de ne pas être comme moi indifférent à un tel drame ou d’avoir alors une attirance malsaine pour les amoncellements de cadavres et la détresse humaine. Ce qui est alors, ni plus, ni moins, que du voyeurisme.
Et c’est bien le deuxième sentiment ressenti devant « l’actualité » du Journal télévisé : où est la dignité à filmer ainsi la détresse d’un peuple frappé par le malheur et à répandre celle-ci, avec une diffusion en boucle, sur les écrans du Monde entier…
On s’indigne de certaines photos ou films diffusés contre la volonté des intéressé(e)s via les téléphones portables ou internet, que ce soit les « streap-tease des copines », les tabassages entre collégiens en mal d’émotions fortes ou encore d’autres « spectacles » au goût des plus douteux…
Quelle différence, finalement, avec le business des medias qui n’appréhendent pour la grande majorité d’entre eux la tragédie haïtienne que sous le seul angle de l’audimat émotionnel ?
Et ce, évidemment, pour la plus grande joie et avec toute la complicité des dirigeants politiques : plus on monopolise ainsi l’information avec les catastrophes humanitaires, moins il reste de temps pour informer sur ce qui pourrait les gêner…

www.philipperanda.com
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18 janvier 2010 1 18 /01 /janvier /2010 11:05

L'entrepreneur multimillionnaire Sebastian Pinera a été élu dimanche président du Chili, marquant le retour de la droite au pouvoir après 20 ans de gouvernement de centre-gauche depuis la fin de la dictature d'Augusto Pinochet (1973-1990).

 

Sebastian Pinera et son épouse Cecilia Morel célèbrent la victoire à l'élection présidentielle, le 17 janvier 2010 à Santiago du Chili

Pinera, battu par la présidente socialiste sortante Michelle Bachelet en 2005, a devancé son rival de centre-gauche Eduardo Frei de plus de 3 points, à 51,61% contre 48,38%, selon des résultats officiels portant sur 99% des bulletins.

L'alternance à droite, plus qu'un profond changement de cap de gouvernance, marque un virage symbolique au Chili, dirigé par la Concertation, coalition de quatre partis de centre-gauche, depuis le retour de la démocratie en 1990.

Dans son discours de victoire, face à 30.000 partisans sur une place du centre de Santiago, Pinera a promis un gouvernement d'unité nationale pour "faire tomber les murs qui divisent" le Chili, hérités de son passé politique.

"La démocratie, que nous avons reconquise de façon si exemplaire à la fin des années 80, vient de gagner en force et en maturité, et après 20 ans (...) a opté pour l'alternance", a lancé Pinera, un démocrate-chrétien d'origine.

"Notre pays a besoin d'unité", avait-il déclaré peu auparavant, lors d'une brève apparition en vainqueur, aux côtés de Frei et de sa famille.

Dans le centre de Santiago, des dizaines de milliers de Chiliens de droite sont descendus dans les rues en cours de soirée, éprouvant pour beaucoup pour la première fois la joie d'une victoire politique par les urnes.

Le précédent président de droite élu remontait à 1958.

"Le pays voulait un changement. Nous, à droite, on voulait quelque chose de bien pour le pays, démontrer qu'on veut vivre en paix et non dans la haine", lançait une électrice, en référence au stigmate pesant sur toute la droite depuis la dictature.

Frei a rapidement reconnu sa défaite. Cet ancien président (1994 à 2000), n'a jamais pu tirer parti de la popularité de Bachelet, qui finit son mandat avec une cote-record de 80% mais ne peut briguer deux mandats consécutifs.

Sportif et énergique sexagénaire, Pinera a bâti l'essentiel de son message sur le besoin de renouvellement et sur "l'usure", la "fatigue" de la Concertation après 20 ans de pouvoir.

Il s'est présenté en garant de l'héritage social de Bachelet, promettant de poursuivre sa lutte contre la pauvreté et de créer un million d'emplois, tout en renforçant la lutte contre la délinquance.

Il a aussi affiché son attachement au modèle d'"économie sociale de marché" qui a fait du Chili un des pôles de prospérité d'Amérique latine.

Pinera, un des Chiliens les plus riches - son patrimoine fut évalué à 1,2 milliard de dollars - est un économiste de formation, qui fit fortune dans la monétique dans les années 80.

Ses affaires se sont depuis étendues. Important actionnaire de la compagnie aérienne LAN - il a promis de vendre ses parts une fois élu -, il possède, entre autres, une télévision privée et un club de football - ce qui lui valut, de la gauche, le surnom de "Berlusconi chilien".

Fils de diplomate, issu de l'establishment politique, il a mis en avant son CV démocrate, sa condamnation des violations de droits de l'Homme sous la dictature et son vote contre Pinochet au référendum de 1988.

Il a su de fait incarner une droite décomplexée, qui estime comme lui que le régime militaire "est déjà de l'histoire". Qu'avoir travaillé pour la dictature n'en est soi "pas un crime". Et qui n'exclut pas de compter d'ex-conseillers économiques du régime militaire dans son futur gouvernement.

 

AFP

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18 janvier 2010 1 18 /01 /janvier /2010 11:05
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18 janvier 2010 1 18 /01 /janvier /2010 11:02
Cinq clandestins vietnamiens cachés dans un poids lourd en provenance de Pologne ont été interpellés samedi en fin d'après-midi en Seine-et-Marne et placés en garde à vue pour « séjour irrégulier » alors qu'ils tentaient de se rendre en Espagne. C'est le conducteur du poids lourd, qui les a découverts après avoir entendu des bruits dans la remorque.

 

 

Le Progrès

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18 janvier 2010 1 18 /01 /janvier /2010 11:01

M'Hamed Rouichi, 50 ans, a été condamné vendredi soir par la cour d'assises de Paris à 30 ans de réclusion, dont les deux tiers de période de sûreté, pour des viols atroces et répétés commis entre 1994 et 2006. Rouichi devra en outre faire l'objet à sa sortie d'un suivi socio-judiciaire pendant dix ans.

 

Le Progrès

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18 janvier 2010 1 18 /01 /janvier /2010 10:58
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18 janvier 2010 1 18 /01 /janvier /2010 10:55

L'opposant pro-russe Viktor Ianoukovitch retrouvera sa vieille rivale Ioulia Timochenko le 7 février, pour le deuxième tour du scrutin présidentiel qui s'annonce serré en Ukraine, après l'élimination dimanche du président sortant et héros de la Révolution orange Viktor Iouchtchenko.

 

L'opposant pro-russe et candidat à la présidentielle ukrainienne Viktor Ianoukovitch, le 17 janvier 2010 à Kiev.

Favori de longue date, M. Ianoukovitch obtient sans surprise le meilleur score, avec 36,86% des voix, selon les résultats officiels portant sur 50,36% de bulletins dépouillés.

Il devance d'environ 12 points Mme Timochenko qui recueille 24,31% des suffrages, selon ces résultats partiels publiés par la Commission électorale centrale.

Il paraît donc à même de prendre sa revanche sur ceux qui l'avaient humilié en 2004 en invalidant pour fraudes massives sa "victoire" présidentielle, lors du vaste mouvement populaire pro-occidental resté dans l'Histoire sous le nom de Révolution orange: M. Iouchtchenko et Mme Timochenko.

Connue pour sa combativité, Ioulia Timochenko a cependant estimé, lors d'une apparition publique dans la nuit de dimanche à lundi, que "M. Ianoukovitch, qui représente les cercles criminels, n'a aucune chance".

L'intéressé lui a rendu la politesse, estimant que sa rivale était apparue "au désespoir" lors de son intervention. "La journée d'aujourd'hui était un référendum (pour l'équipe "orange"). Ils ont reçu le jugement du peuple et ce jugement était juste", a-t-il ajouté.

De fait, la pilule est particulièrement amère pour le président Iouchtchenko, éliminé dès le premier tour après être arrivé en cinquième position avec seulement 4,87% des voix.

Ses compatriotes ne faisaient pas mystère ces derniers mois de la profonde déception qu'ils ressentaient à l'issue de sa présidence. Ils désapprouvaient notamment les crises politiques à répétition qui l'opposaient à Mme Timochenko et les vives tensions avec Moscou.

La troisième place revient à l'ex-banquier Sergui Tiguipko, qui a récolté 13,08% des suffrages et la quatrième à Arseni Iatseniouk (6,8%).

Quel que soit le vainqueur, il n'aura pas la partie facile pour relever un pays en mal de stabilité politique et malmené par la crise, sous perfusion financière du Fonds monétaire international depuis plus d'un an.

Après avoir tourné le dos à Moscou sous M. Iouchtchenko, l'Ukraine devrait en revanche revenir à une politique "d'équilibre d'intérêts" entre l'Occident et la Russie, estiment de nombreux analystes.

Les deux candidats sortis en tête dimanche prônent un rapprochement avec l'UE - même si la porte de l'adhésion n'est pas pour l'heure ouverte - tout en ménageant Moscou.

"Les deux candidats conviennent à la Russie autant pour qu'on puisse déclarer que la guerre diplomatique (entre Moscou et Kiev) est finie", écrit lundi le quotidien russe Nezavissimaïa gazeta.

"Une fois élue au poste présidentiel, Timochenko comme Ianoukovitch essayeront de faire tout leur possible pour normaliser les relations avec la Russie", estime-t-il.

"...Timochenko ou Ianoukovitch, de toute façon les relations entre Moscou et Kiev deviendront plus constructives", a déclaré Konstantin Kossatchev, chef du comité des relations internationales à la Douma (chambre basse du parlement russe), cité lundi par le quotidien officiel Rossiïskaïa gazeta.

Le vote s'est déroulé globalement dans le calme, à l'exception d'une polémique sur des observateurs géorgiens à Donetsk, fief électoral de M. Ianoukovitch.

L'un des candidats malheureux, Volodymyr Litvine, a toutefois fait savoir qu'il ne reconnaissait pas ces élections jugées "non-démocratiques". M. Iatseniouk a également indiqué qu'il n'excluait pas une action en justice si des fraudes étaient avérées.

La participation a atteint 66,68%, selon la Commission électorale centrale. Les premiers résultats officiels significatifs sont attendus lundi à 08H00 GMT.

 

AFP

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18 janvier 2010 1 18 /01 /janvier /2010 10:54

HERAT (Afghanistan) - Un responsable local afghan et cinq policiers ont été tués dimanche dans une embuscade tendue par des insurgés dans l'ouest de l'Afghanistan au lendemain de la mort d'un soldat américain et de deux afghans dans des violences, ont indiqué l'Otan et les autorités afghanes.

Le responsable du district de Chishti Sharif, dans la province de Herat, Abdul Qodus Qeyam, a été tué alors qu'il se rendait à son bureau, selon Abdul Raouf Ahmadi, le porte-parole de la police pour l'ouest de l'Afghanistan.

Des insurgés ont bloqué la route entre Herat et son district et ont ouvert le feu sur son véhicule, un 4*4, tuant tous les passagers - le responsable et cinq policiers - à 150 km à l'est de Herat.

Agé de 55 ans, Queyam était responsable du district de Chishti Sharif depuis trois mois.

La province de Herat est confrontée à l'insurrection croissante des talibans.

Parallèlement, des soldats allemands ont ouvert le feu dans le nord du pays sur une voiture qui fonçait sur leur barrage routier, tuant un des passagers et en en blessant un autre, ont annoncé un porte-parole de la Bundeswehr et l'Otan.

L'incident s'est produit à la sortie ouest de Kunduz après que des soldats allemands eurent mis en place un barrage filtrant, selon le commandement militaire allemand.

Une Toyota a doublé d'autres voitures arrêtées au barrage et "a foncé sur les soldats", selon le communiqué.

"Malgré des signes de main et des tirs de sommation la voiture ne s'est pas arrêtée et, au contraire, a accéléré en direction du barrage" obligeant les soldats à ouvrir le feu, selon la Bundeswehr.

Un soldat américain est par ailleurs décédé dimanche "apparemment de mort naturelle à Kaboul", a annoncé la Force de l'Otan.

La veille, un soldat américain avait été tué dans l'est du pays.

Les autorités canadiennes ont parallèlement indiqué qu'un soldat canadien avait péri samedi dans l'explosion d'une mine artisanale pendant une patrouille dans la province de Kandahar, dans le sud afghan.

Les provinces du Helmand et de Kandahar sont des bastions talibans et les régions les plus dangereuses du pays.

Deux soldats afghans ont été tués samedi dans l'explosion d'une bombe au passage de leur véhicule dans le district de Sangin, dans le sud du pays, où deux militaires britanniques ont péri vendredi soir, selon le ministère afghan de la Défense.

Cinq "terroristes" ont été tués le même jour dans une frappe aérienne de l'Otan lors de combats entre l'armée afghane et des insurgés dans le district de Marjah, toujours dans la province du Helmand, selon le ministère de la Défense.

Quatre insurgés ont par ailleurs été tués et trois autres blessés dans une frappe aérienne de l'Otan dans la province de Paktika, dans le sud du pays, selon le porte-parole du gouvernorat local Mukhlis Afghan.

Au total, 29 militaires étrangers ont péri depuis le 1er janvier en Afghanistan.

Les troupes internationales avaient déjà terminé l'année 2009 sur un bilan de pertes record depuis leur arrivée en 2001, avec 520 morts, contre 295 en 2008, selon un décompte de l'AFP établi à partir du site internet spécialisé icasualties.org.

A elle seule, l'armée américaine a vu le nombre de ses soldats tués doubler en 2009 avec 317 morts, contre 155 en 2008.

 

(©AFP / 17 janvier 2010 22h00)

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