JERUSALEM (Reuters) - Shaul Mofaz, vice-Premier ministre israélien et candidat à la succession d'Ehud Olmert à la tête du gouvernement, a affirmé que l'Iran, son pays natal, était "la source de tout mal" et menaçait la paix mondiale par son programme nucléaire.
"Les Iraniens sont la source de tout mal et leur programme nucléaire constitue une menace pour l'existence d'Israël", a-t-il dit à la radio israélienne.
Il a de nouveau appelé les Occidentaux à imposer un quatrième train de sanctions à l'Iran si Téhéran, soupçonné de vouloir se doter de l'arme nucléaire, refuse d'arrêter l'enrichissement d'uranium.
Mofaz a accusé l'Iran de chercher à gagner du temps, "sa stratégie depuis des années", tout en continuant ses travaux.
L'Iran a répondu mardi par écrit aux six puissances mondiales qui lui offrent des contreparties pour abandonner son programme d'enrichissement d'uranium, mais l'absence de toute référence à leur exigence de le geler a conduit les Etats-Unis à dénoncer une nouvelle tentative d'"embrouiller" la situation.
Les Six - les cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l'Onu et l'Allemagne - proposent de suspendre leurs démarches au Conseil de sécurité pour obtenir de nouvelles sanctions contre Téhéran si les Iraniens arrêtent d'enrichir de l'uranium.
L'Iran dément vouloir se doter de l'arme atomique et a réaffirmé à plusieurs reprises que maîtriser l'ensemble du cycle du nucléaire est un de ses droits inaliénables.
D'après des extraits de la lettre qu'a pu consulter Reuters, Téhéran dit avoir "étudié attentivement" les points de vue exprimés par les Six lors de la réunion du mois dernier à Genève mais estime que certains points doivent encore être clarifiés.
