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21 novembre 2008 5 21 /11 /novembre /2008 12:01


  • Il va utiliser l'indemnité perçue en règlement de son litige avec le Crédit Lyonnais, pour créer un "fonds de placement pour entreprises à la peine".

  • Dans les années 80, Bernard Tapie avait fait du rachat d'entreprises en difficultés sa spécialité, gagnant le surnom de "Zorro des entreprises".

Chassez le naturel... Revigoré par l'indemnité perçue en règlement de son litige avec le Crédit Lyonnais, l'ancien homme d'affaires Bernard Tapie entend se relancer dans le "business". Il va utiliser son "pécule" pour créer un "fonds de placement pour entreprises à la peine", a-t-il déclaré dans un entretien à l'hebdomadaire Marianne à paraître samedi.
 
Bernard Tapie, qui devrait toucher plus de 40 millions d'euros au titre de cette indemnité, ne devrait pas diriger pour autant les entreprises dans lesquelles il investira, comme il le faisait dans les années 80, a-t-il précisé. "J'entends aider des sociétés en difficulté, des PME notamment. La période actuelle ressemble à celle des années 80 en pire", poursuit l'ancien patron de la firme sportive Adidas. Bernard Tapie avait alors fait du rachat d'entreprises en difficultés sa spécialité. En quelques années, il en avait repris une cinquantaine, ce qui lui avait valu le surnom de "Zorro des entreprises".

La main de l'Elysée
 
Son plus gros "coup" reste le rachat en 1990 d'Adidas, dont la revente par le Crédit Lyonnais à Robert-Louis Dreyfus, qu'il estime frauduleuse, a débouché sur une longue bataille judiciaire conclue par un arbitrage en sa faveur en juillet dernier. Le tribunal arbitral a condamné le Consortium de réalisation, l'organisme public chargé de gérer le passif du Lyonnais, à verser 285 millions d'euros à Bernard Tapie, dont 45 millions au titre du préjudice moral.  Cette décision a suscité une polémique, certains y voyant la main de l'Elysée.
 
Interrogé pour savoir s'il allait "soutenir l'action" du président Nicolas Sarkozy, l'ancien ministre de François Mitterrand répond : "Ne sous-entendez pas qu'il existe un accord entre lui et moi. C'est un fantasme de journaliste. Mais ce n'est pas parce que je ne reviens pas en politique que je ne vais pas l'aider. Je vais le soutenir autrement".


LCI.fr

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