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30 septembre 2009 3 30 /09 /septembre /2009 16:03
Après la mort mardi d'un jeune supporteur toulousain agressé en Serbie, le ministre de l'Intérieur a convoqué ce mercredi les préfets des départements touchés par la violence dans les stades.

se tiendra en présence des patrons des principaux clubs de la Ligue 1 de football, du PSG à Marseille, en passant par Lyon et Grenoble.

Brice Hortefeux doit annoncer la création d'un service de police spécialisé contre les hooligans. Cette force mobile aura pour tâche «de cibler les meneurs, estimés à 500 en France» et «de dépêcher sur les matchs à risque des équipes d'experts» pour anticiper la casse révèle Le Figaro sur son site internet. «On ne peut plus tolérer une situation où les pères de famille ont peur d'emmener leurs enfants aux matchs», tempête le ministre.


623 interpellations pour la saison 2008/2009


En 2008-2009, mille policiers et gendarmes supplémentaires ont été déployés autour des stades, selon une note interne du ministère de l'Intérieur que s'est procuré «le Figaro». Au total, les forces affectées à la sécurisation de ces événements atteignent 6 000 hommes. Des renforts sont également venus de la Sécurité publique.

623 interpellations ont eu lieu en marge de la saison 2008-2009, selon cette note interne. Un chiffre en augmentation de 22% par rapport à la saison précédente. La note fait état de quinze incidents depuis le début de la saison : «rixes» de Grenoble à Saint-Étienne, «explosion d'une bombe agricole» tirée depuis les gradins lors d'un Nice-Montpellier, bus de supporteurs «criblés de projectiles» par des ultras, avec parfois des attaques de «commandos» jusque dans les stations-service, sans parler des multiples fights, ces combats «à la loyale» organisés via Internet. À Nice, des supporteurs ont tenté d'envahir les loges de la tribune présidentielle. Le club avait décliné dans un premier temps la proposition d'intervention de la police…


Amendements législatifs


«Le comble, s'emporte un proche du ministre, c'est que la loi prohibe l'entrée des feux d'artifice dans les stades, mais qu'aucun texte n'interdit de les utiliser s'ils y sont quand même introduits !» Autre faille : les interdictions judiciaires de stade ne sont pas obligatoirement assorties d'une obligation de pointer au commissariat durant les matchs. «Nous allons y remédier», assure l'hôte de la Place Beauvau. Au besoin par des amendements glissés dans la loi Estrosi sur les bandes, bientôt discutée au Sénat.

 

leparisien.fr

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