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24 septembre 2012 1 24 /09 /septembre /2012 16:55
Les bactéries dans l’eau

Comme je l'ai signalé dans le chapitre précédent, les considérations développées ci-dessous doivent être lues avec esprit critique. Elles ont pour but de susciter un débat scientifique et public sur le sujet.

Lorsque l’eau est distribuée par réseau, afin de garantir sa pureté microbienne, l’usage d’un désinfectant chimique comme le chlore semble être incontournable. Les bactéries et les autres micro-organismes se développent spontanément dans l’eau. Elles se fixent sur les parois des tuyaux et des réservoirs de stockage. L’écrasante majorité de ces bactéries sont inoffensives pour l’homme. Une petite partie appartient aux mêmes espèces que celles qui sont présentes en masse dans le corps des personnes atteintes de certaines maladies infectieuses. On fait donc rapidement la relation de cause à effet entre l’absorption d’une eau contenant ces bactéries réputées pathogènes et l’apparition de maladies infectieuses. Cette corrélation est loin d’être aussi simple.

De nombreuses observations prouvent que l’absorption, même en quantités considérables, de ces bactéries n’entraîne pas nécessairement la maladie, de même que la maladie peut apparaître sans être précédée de l’absorption d’une eau suspecte de contamination. L’apparition d’une maladie infectieuse est un phénomène qui est le résultat de la conjonction de plusieurs facteurs extérieurs et intérieurs à l’organisme. Nous pensons que contrairement aux idées reçues, le facteur prédominant n’est pas la qualité de l’eau consommée, mais l’état général du système immunitaire de l’individu.

Le principe de précaution nous dicterait cependant qu’il vaut mieux consommer une eau qui ne contient pas ces bactéries. C’est l’origine de la conception pasteurienne de l’hygiène qui postule que dès le moment où les bactéries ont été éliminées de l’eau – par désinfection chimique par exemple – tout va bien. En allant jusqu’au bout de cette idée, on s’efforcera de tuer, à l’aide de biocides (substances qui tuent la vie) tout ce qui vit dans l’eau. C’est la justification de l’usage du chlore, mais aussi celui des lampes UV. Suivant cette vision, le chlore est un produit d’hygiène. En réalité, le chlore est un biocide toxique avec de nombreux effets secondaires dont on ne parle presque jamais.

Bien que les spécialistes de l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) en soient parfaitement conscients, les effets indésirables de la désinfection chimique de l’eau destinée à la consommation n’apparaissent que peu dans les publications sur le sujet. Pourtant les spécialistes savent très bien que la décision de désinfecter ou non l’eau est basée sur une balance des risques. La chloration élimine les risques immédiats liés à la présence des bactéries pathogènes, mais on sait bien que ce faisant, on expose à long terme le consommateur à d'autres types de problèmes de santé. Malheureusement, en raison de la lenteur de l’action négative des désinfectants chimiques, il est très difficile d’établir une relation de cause à effet entre certaines maladies virales et de dégénérescence et la consommation ou l’usage (même externe) prolongé de l’eau désinfectée au chlore.

On cite souvent les composés organo-chlorés toxiques formés suite à la chloration. L’effet toxique de ces substances n’est notable qu’au cas où l’eau désinfectée contenait au départ suffisamment d'impuretés de nature organique (bactéries, matières humiques). Quand l’eau de départ contient peu de ces substances, la formation des composés organo-chlorés devient négligeable et ne présente pas un risque pour la santé. Le véritable risque se trouve ailleurs: au niveau des propriétés électrochimiques de l’eau. 

 

La suite sur http://www.eautarcie.com/Eautarcie/3.Eau_de_pluie/D.Le_chlore_et_l%27eau.htm

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