Ce rassemblement est intervenu à la veille du Congrès juif mondial (WJC) prévu dans la capitale hongroise. Quelques centaines de sympathisants du parti ont défilé pour «rendre hommage aux victimes du sionisme et du bolchevisme», selon le Jobbik, qui a recueilli 17% lors des dernières élections législatives de 2010.
Une contre-manifestation a aussi eu lieu non loin de là, mais bien isolée par la police. Une cinquantaine de personnes arboraient des affiches de personnalités hongroises reconnues d'origines juives et ont récité un poème de Miklos Radnoti, l'un des plus célèbres poètes hongrois, victime de l'Holocauste.
La manifestation du Jobbik avait d'abord été interdite par le ministère de l'Intérieur. Mais après appel au tribunal, ce dernier a donné le feu vert aux radicaux. Viktor Orban a de son côté indiqué vendredi dans un communiqué qu'il ne tolérerait aucune manifestation raciste ou antisémite qui entraverait la dignité des quelque 500 invités du WJC.
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