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11 octobre 2008 6 11 /10 /octobre /2008 15:47

Les abeilles se meurent, le gouvernement promet des mesures pour l'apiculture
Les abeilles se meurent, le gouvernement promet des mesures pour l'apiculture

Les abeilles se meurent, le gouvernement promet des mesures pour la filière apicole. Selon l’INRA, la survie ou l’évolution de plus de 80 % des espèces végétales dans le monde et la production de 84 % des espèces cultivées en Europe dépendent directement de la pollinisation par les insectes, qui sont pour l’essentiel des abeilles.


Le gouvernement a promis des mesures pour « bâtir une filière apicole durable en France » et sauvegarder les abeilles qui se meurent, ces petits pollinisateurs sans qui nous ne pourrions plus manger de fruits, et qui participent activement à la biodiversité.

 

Selon l’INRA, qui tire la sonnette d’alarme depuis de nombreuses années, « la survie ou l’évolution de plus de 80 % des espèces végétales dans le monde et la production de 84 % des espèces cultivées en Europe dépendent directement de la pollinisation par les insectes. Or, ces insectes pollinisateurs sont pour l’essentiel des abeilles, dont il existe plus de 1 000 espèces en France, et elles sont en voie de disparition depuis plusieurs années, notamment en raison de l’usage des pesticides.



Ainsi, selon le gouvernement, « dans un contexte d’affaiblissement et de surmortalité des colonies d’abeilles et des pollinisateurs sauvages », le Premier ministre François Fillon a confié à Martial Saddier (Député de la Haute-Savoie) une mission de six mois en vue d’analyser la situation concernant la mortalité des abeilles et de proposer un plan d’action avec Jean Louis Borloo et Nathalie Kosciusko-Morizet.

 

Mort des abeilles  Le gouvernement va analyser la situation concernant la mortalité des abeilles et proposer un plan d’action, dans 6 mois.

 

C’est à l’occasion d’une visite chez un apiculteur dans l’Essonne, que Martial Saddier a présenté son rapport « Pour une filière apicole durable » en présence de Michel Barnier et de la secrétaire d’état à l’écologie Nathalie Kosciusko-Morizet.

 

Selon le ministère de l’écologie, « le caractère multifactoriel de la mortalité des abeilles met en avant la nécessité de structurer la filière autour d’une interprofession et d’un centre technique pour bâtir ensemble un plan pour une apiculture durable. »

 

Pour Michel Barnier, « ce plan pour les abeilles est une des briques de la politique globale pour une agriculture durable que je mène au sein du ministère depuis plus d’un an. Les abeilles et les pollinisateurs sont essentiels à l’agriculture et l’ensemble des agriculteurs doit se sentir concerné. Nous devons renforcer la filière apicole, lutter contre les causes de mortalité et promouvoir la biodiversité pour l’agriculture ».

 

« La subsistance quotidienne de plus des 2/3 de l’humanité ainsi que plus de 40% de l’économie mondiale dépendent directement de la conservation des écosystèmes. A cet égard, la pollinisation des cultures à l’échelle mondiale est évaluée à 153 milliards d’euros » par l’INRA, a rappelé Michel Barnier.

 

Mais, le pire, c’est que « cette estimation ne tient pas compte du service vital que rendent les pollinisateurs à la nature toute entière. Il est temps de renouveler notre approche de la protection de la biodiversité en intégrant désormais sa valeur économique » a t-il ajouté.

 

Les Chambres d’Agriculture se sont félicitées de la publication du rapport « Pour une filière apicole durable » tout en soulignant l’intérêt des propositions avancées pour conforter la filière apicole et in fine sécuriser les conditions de pollinisation des cultures. Selon elles, la pollinisation des cultures est « un enjeu pour l’agriculture », alors que ce sont les pratiques agricoles actuelles qui seraient la cause première de la disparition des abeilles avec les mono-cultures et l’usage intensif de pesticides.

 

Les Chambres d’Agriculture ajoutent qu’elles peuvent concourir à la mise en oeuvre de ce plan de sauvetage des abeilles en : « étudiant des itinéraires techniques en grandes cultures qui favorisent le cycle de vie des abeilles et en assurant l’information des agriculteurs pour la mise en oeuvre des bonnes pratiques correspondantes ; contribuant au suivi de l’extension des parasites des abeilles et à la mise en oeuvre, avec les apiculteurs, de bonnes pratiques sanitaires apicoles ; encourageant la mise en place de jachères favorisant le développement apicole et plus globalement l'accompagnement de l’agriculture vers plus de durabilité. »

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10 octobre 2008 5 10 /10 /octobre /2008 15:47

Un vent de fronde souffle sur les éoliennes en France. Devant son développement très rapide, les "anti" se mobilisent pour freiner la construction de parcs éoliens qui, à leurs yeux, coûtent très cher à la collectivité, offrent des "rentes indues" à leurs exploitants et défigurent les campagnes. Un millier de manifestants se sont rassemblés à Paris, en fin de semaine dernière, à l'appel de la Fédération environnement durable et d'autres associations, aux cris de "Non à l'éolien industriel, arnaque financière" ou "Borloo, complice des promoteurs". Pour le président de la fédération, Jean-Louis Butré, l'éolien est une "imposture" – titre du brûlot qu'il publie, à la mi-octobre, aux éditions du Toucan (L'imposture, pourquoi l'éolien est un danger pour la France).

Alors que l'éolien était encore inexistant en France en 2000, notre pays veut rattraper son retard. Il s'est engagé à ce que 20 % de l'énergie consommée en 2020 soit renouvelable : hydraulique, solaire, biomasse, géothermie… et éolien. Ce qui suppose d'ériger environ 10 000 mâts surmontés de gigantesques pales. Une perspective inacceptable pour ceux qui jugent que les verts pâturages et les douces collines sont un patrimoine, au même titre que le Mont-Saint-Michel ou la cathédrale de Chartres.

Ils ont rallié Valéry Giscard d'Estaing (VGE) à leur cause. Dans la préface au livre de Jean-Louis Butré, l'ancien chef de l'Etat s'en prend au développement "irresponsable" d'une énergie qui, à ses yeux, est moins renouvelable que "subventionnée". Il fustige un "gaspillage inacceptable des fonds publics", un "discours officiel trompeur" et même un "business souvent douteux". L'éolien est aussi la porte ouverte au "puissant lobby germano-danois", disait-il en avril, puisque les fabricants de ces deux pays (Vestas, Siemens, Nordex…) vendent leurs appareils en France.

VGE préside même un Comité d'orientation stratégique chargé de régler son compte à l'éolien. On y retrouve des ténors UMP du Sénat, comme Philippe Marini ou Henri de Raincourt, et des personnalités comme Marcel Boiteux, ancien président d'EDF, "père" du programme de construction des centrales nucléaires en France dans les années 1970 et 1980. Cela fait dire aux pro-éoliens que les anti-éoliens ne sont que les faux nez des… pro-nucléaires.

En juillet, l'Institut Montaigne, centre de recherche économique privé, a apporté… du vent à leur moulin, en publiant une étude intitulée Eoliennnes : nouveau souffle ou vent de folie ? Son auteur concluait que le programme de 25 000 mégawatts (MW) du gouvernement entraînera un surcoût pour la collectivité de 1 milliard d'euros par an entre 2008 et 2020 par rapport à d'autres sources d'énergie. Soit 100 euros par an et par Français.

Le sang des partisans de l'éolien n'a fait qu'un tour. "Contre-vérités", a répliqué le Syndicat des énergies renouvelables (SER), qui défend les industriels du secteur. Si elle a bien un coût, puisque les producteurs ont droit à un tarif de rachat de leur électricité par EDF (environ 80 euros par MW/heure), il ira décroissant de 2 % par an. Le SER souligne aussi que le prix des énergies nécessaires à la production d'électricité (charbon, pétrole, gaz) augmentera, alors que le vent restera gratuit. La construction de nouvelles centrales thermiques évitée, tout comme l'achat inutile de permis d'émission de gaz carbonique (l'éolien n'émet pas de CO2) le rendront aussi compétitif par rapport aux autres énergies. Enfin, le président du SER, André Antolini, reproche à l'Institut Montaigne d'avoir "surévalué la part de l'éolien en mer [qui coûte plus cher], alors que personne ne peut dire à combien il s'élèvera en 2020". Au total, calcule-t-il, l'éolien terrestre représentera un gain annuel net de 1,2 milliard d'euros pour la collectivité à partir de 2020 (48 euros par an et par foyer).

Le gouvernement tient le cap. "Il faut donner de la visibilité aux industriels pour développer la filière. Il n'est pas question de revenir en arrière" sur le tarif de rachat de l'électricité par EDF, a récemment déclaré, au Monde, Nathalie Kosciusko-Morizet. "Avec notre modeste parc éolien, ajoute la secrétaire d'Etat à l'Ecologie, nous éviterons en 2008 le rejet de 1,65 million de tonnes de CO2". Mais Jean-Louis Butré n'en démord pas, même s'il doute du succès de son combat. "On n'arrivera sans doute pas à arrêter la machine. Vous savez, quand on a de telles puissances contre soi !", soupire-t-il.

L'opinion ne semble pas de son côté. Selon une étude BVA réalisée auprès de 1 013 personnes pour l'Agence de l'environnement (Ademe), 79 % des Français accepteraient l'installation d'éoliennes dans leur région, et même 62 % à moins d'un kilomètre de chez eux. Un score qui, selon l'Ademe, est stable depuis 2004.


Le Monde
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10 octobre 2008 5 10 /10 /octobre /2008 15:32

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Photo : Patrice Lapoirie
Le véhicule à air comprimé est présenté comme pouvant rouler à 45 km/h, pour une autonomie importante de 220 km.

Après avoir passé en 2007 un accord pour équiper d'un moteur propre de futurs véhicules du groupe indien Tata, la société carrossoise MDI (Motor Development International) s'apprête à franchir le pas de la production en France. Une nouvelle étape capitale pour l'entreprise azuréenne de 46 employés qui vient saluer l'incroyable pugnacité d'un homme, Guy Nègre, son président-directeur général et fondateur.

Les 50 premiers véhicules au printemps 2009

Hier, en zone industrielle de Carros, l'inventeur du moteur à air comprimé a dévoilé l'« Airpod », « un véhicule totalement propre de type urbain, de trois à quatre places et pouvant être piloté sans permis à l'aide d'un simple minimanche ». Mû par l'invention technique estampillée MDI, l'air comprimé, l'« Airpod » est présenté comme pouvant rouler à 45 km/h, pour une autonomie importante de 220 km. Le tout avec un coût énergétique très faible, « de l'ordre de 50 centimes d'euro les 100 km », et un temps de recharge de l'ordre d'une minute et demie.

La présérie du nouveau véhicule, non soumis à homologation, devrait sortir des chaînes carrossoise au printemps 2009. Une cinquantaine de prototypes « Airpod » seront alors testés en site urbain, dans les conditions réelles d'utilisation. Ensuite, si tout est concluant, place à la phase industrielle. Des accords auraient été signés avec la Martinique et Toulouse pour la création d'unités de production clefs en main, avec pour objectifs 9 000 véhicules par an et par unité. D'autres villes comme Marseille ou Lyon s'intéressent au projet. Mais aussi la Ville de Paris, intéressée par une voiture propre en libre-service. C'est d'ailleurs en voulant postuler à ce vaste marché que l'idée de l'« Airpod » est venue à MDI.

Une fois l'« Airpod » sur les rails, deux autres véhicules pourraient être commercialisés, la « One flowair » et la « City flowair », avec une sortie prévue fin 2009 pour la « One ». Sous le regard visiblement attentif et bienveillant de la ville de Nice, de la CANCA et du Département (lire par ailleurs). L'aventure MDI semble prendre un nouveau relief. Après douze années d'efforts constants, sous des regards parfois très sceptiques.

Nice Matin

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8 octobre 2008 3 08 /10 /octobre /2008 12:06

Dans une lettre ouverte adressée à Sarah Palin, Brigitte Bardot attaque frontalement la colistière de John McCain et gouverneur d’Alaska pour ses positions sur l'environnement : "Je souhaite que vous perdiez ces élections, car le monde y gagnera !" écrit-elle.

Brigitte Bardot (Reuters)

Brigitte Bardot (Reuters)

Dans une lettre ouverte qu'elle a adressée, mardi 7 octobre, à Sarah Palin, Brigitte Bardot attaque frontalement la colistière de John McCain et gouverneur d’Alaska, qu'elle considère être une "catastrophe écologique".  "Je souhaite que vous perdiez ces élections, car le monde y gagnera !", conclut la militante pour la protection des animaux.
Se déclarant "scandalisée" par le fait que Sarah Palin soutienne la chasse aérienne des loups en Alaska, qu'elle soit contre la protection des ours polaires, qu'elle milite
pour l’exploitation de forages pétroliers dans son Etat, Brigitte Bardot l'accuse de mettre "en péril un habitat déjà fragilisé et toute la biodiversité d’une zone sensible qui doit, absolument, être préservée."

"Une véritable catastrophe écologique"


"Madame", poursuit l'ancienne actrice, "en niant la responsabilité des hommes sur le réchauffement climatique, en militant pour le port des armes et le droit de flinguer à tout va, en multipliant des déclarations d’une stupidité déconcertante, vous faites honte aux femmes et représentez, à vous seule, une terrible menace, une véritable catastrophe écologique."
Et d'ajouter : "Enfin, je vous supplie de ne plus vous considérez comme un pitbull 'avec du rouge à lèvres' car, pour bien les connaître, je peux vous assurer qu’aucun pitbull, aucun chien ni aucun autre animal n’est aussi dangereux que vous l’êtes."
Brigitte Bardot n'est pas la première personnalité à manifester son hostilité à Sarah Palin. Pamela Anderson, la chanteuse Pink ou encore Lindsay Lohan et Matt Damon, se sont déjà inquiétés de voir la gouverneur de l'Alaska arriver à un si haut degré de responsabilité.



Nouvel Obs
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29 septembre 2008 1 29 /09 /septembre /2008 17:01

Parce que la production de cocaïne part en grande partie vers l'Europe, les responsables du Pérou et de la Colombie ont rappelé aux Européens leurs responsabilités (sic) quant aux effets dévastateurs de la culture de la coca sur l'environnement. Selon le vice-président colombien, chaque année, 300.000 hectares de forêt tropicale sont détruits pour augmenter la taille des champs illégaux de coca. Ce qui revient à considérer que consommer un gramme de cocaïne en Europe est à l'origine de la destruction de 4m2 de forêt tropicale. De quoi faire changer l'image de cette "drogue `champagne' qui ne fait pas de dégâts".
Cocaïne consommée ici, forêt tropicale détruite là-bas
Depuis de nombreuses années, les responsables des pays latino-américains dénoncent les effets ravageurs de la cocaïne vue comme une drogue "champagne" dans les pays consommateurs, notamment l'Europe. Source de financement pour les groupes armés, culture illégale de la coca qui fragilise les paysans locaux, les responsables du Pérou et de la Colombie ont ajouté cette semaine à leur argumentaire le risque environnemental.
"Chaque année, 300.000 hectares de forêt tropicale sont détruits en Colombie du fait de la culture de coca (...) La consommation d'un gramme de cocaïne équivaut à la destruction de 4 m2 de forêt tropicale", a affirmé le vice-président colombien, Francisco Santos Calderon. "L'Europe connaît une augmentation très forte de la consommation de cocaïne et cela a un impact gigantesque sur notre pays. Ce que nous voulons, c'est sensibiliser les Européens aux dégâts produits sur l'environnement", a-t-il ajouté.
Pour le président péruvien de la Commission nationale pour le développement et la vie sans drogue, la baisse progressive du prix de la feuille de coca et la rentabilité accrue de cultures légales comme le cacao, sont des voies pour sortir les pays producteurs de la spirale infernale du narcotrafic.
Une exposition sur les conséquences sur l'environnement de la production de coca se tient actuellement à Lisbonne. Des photographies pour montrer la déforestation en Amazonie, "une catastrophe silencieuse". En Europe, le Portugal est considéré, avec l'Espagne, comme la principale porte d'entrée de la cocaïne sud-américaine.

Source: Europe1.fr, Crédit photo: Reuters Photographer
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27 septembre 2008 6 27 /09 /septembre /2008 14:52

La Chine est passée devant les Etats-Unis en devenant le premier pays émetteur de CO2 en 2007 tandis que l'Inde s'apprête à ravir la troisème place à la Russie, selon une étude scientifique publiable vendredi faisant état d'un niveau record des émissions mondiales de gaz à effet de serre (GES).

Jusqu'en 2005, les riches pays industrialisés émettaient le plus de gaz carbonique, mais désormais les pays en développement comptent pour 53% des émissions, souligne cette étude réalisée par un organisme international Global Carbon Project (GCP).

"La plus forte hausse des émissions est intervenue dans les pays en développement, principalement la Chine et l'Inde, tandis que dans les pays développés, la croissance a été plus lente", indique l'étude.

Selon le GCP, les émissions mondiales de CO2 ont atteint l'équivalent de près de 10 milliards de tonnes de carbone, dont 8,5 mds t dues à l'utilisation de combustibles fossiles et le reste à la déforestation essentiellement.

En 2007, les émissions de la Chine ont atteint 1,8 milliard de tonnes de CO2, contre 1,59 md t pour les Etats-Unis, 432 millions de tonnes pour la Russie et 430 millions pour l'Inde.

Les concentrations de CO2 dans l'atmosphère ont ainsi augmenté de 2,2 parties par million (ppm) en 2007 pour atteindre 383 ppm. L'année d'avant, en 2006, la hausse n'avait été que de 1,8 ppm.

A 383 ppm, les niveaux de CO2 dépassent de 37% ceux de 1750, au début de la révolution industrielle, avec l'exploitation massive du charbon, du pétrole et du gaz.

"Le niveau actuel de concentration est le plus élevé depuis les 650.000 dernières années et probablement depuis 20 million d'années", selon l'étude.

Les scientifiques ont également souligné que les émissions ont augmenté très nettement depuis le début du siècle, à un rythme moyen de 2 pmm par an entre 2000 et 20007 contre 1,3 ppm/an dans les années 70, 1,6 ppm dans les 80 et 1,5 ppm/an dans les 90.

La déforestation tropicale a généré 1,5 md t de CO2 en 2007, l'Amérique latine et l'Asie comptant chacune pour 600 millions de tonnes contre 300 millions pour l'Afrique.

L'étude - Carbon Budget 2007 - a été réalisée par huit scientifiques, sur la base des statistiques des experts du climat des Nations Unies et de leurs modèles, dans le cadre d'un projet parrainé par plusieurs grands programmes internationaux.

AFP

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27 septembre 2008 6 27 /09 /septembre /2008 14:34

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19 septembre 2008 5 19 /09 /septembre /2008 08:14

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Un combattant du Mouvement pour l'émancipation du delta du Niger (Mend).
Un combattant du Mouvement pour l'émancipation du delta du Niger (Mend). Crédits photo : AFP

Aux quatre attaques de rebelles contre des installations pétrolières s'ajoutent de nouvelles menaces contre la production offshore.

La guerre du pétrole menace dans le delta du Niger. Pour la quatrième fois en trois jours, des installations pétrolières ont été attaquées mercredi par des groupes armés dans cette région du sud du Nigeria. Ce double attentat, qui a détruit une station de pompage de brut non loin de Port Harcourt, la capitale du delta, confirme la recrudescence des activités rebelles dans cet immense marécage gorgé de brut qu'est le delta.

Le Mouvement pour l'émancipation du delta du Niger (Mend) a revendiqué, dans un communiqué laconique, ces actions. Le scénario bien rodé du raid portait de toute façon sa marque : un commando d'une cinquantaine d'hommes sur huit barques surmotorisées a envahi à l'aube la station de pompage avant de la faire sauter avec des explosifs. Déjà dimanche et lundi, le mouvement avait saboté un important oléoduc et une autre station de pompage.

Depuis son apparition en 2006, le Mend a érigé en spécialité non seulement ces raids, mais aussi l'enlèvement des expatriés. Sans chef connu et sans mode d'ordre clair, le Mouvement, qui prétend lutter au nom des populations du delta pour un meilleur partage de la rente pétrolière, reste une curiosité même sur un continent riche en rébellion. «Le Mend est un mélange d'activistes politiques et de bandits purs. Toutes ses actions ne sont pas sous contrôle de la hiérarchie, ce qui le rend très difficile à comprendre», explique Emmanuel Igah, un analyste politique nigérian.

Les violences déclenchées par le Mend, mais aussi par une myriade d'autres groupes armés qui prospèrent dans cette région rongée par la misère et la corruption, ont sévèrement affecté la production. Le Nigeria vend désormais entre 1,8 et 2 millions de barils par jour, contre 2,6 il y a deux ans, et a perdu en avril sa place de premier producteur d'Afrique au profit de l'Angola.

Marchandage politique

Les attaques de ces derniers jours et l'opération «Barbarossa», la guerre totale déclarée par le Mend, risquent encore d'aggraver cette situation. Jusqu'à présent, la plupart des sabotages ont pris pour cible la filiale locale du groupe anglo-néerlandais Shell, qui produit plus de 40 % du brut. Mais, mercredi, le Mend a dit vouloir s'en prendre maintenant à d'autres majors étrangères, l'italienne Agip et l'américaine Chevron.

Le groupe clandestin a surtout menacé de s'attaquer à la production offshore, pointant directement les plates-formes de Agbami et de Bonga, ancrées à une centaine de kilomètres au large. «Nous conseillons à tous les travailleurs d'évacuer», a-t-il insisté. En juin, une première offensive sur Agbami, un site que l'on croyait hors de portée des bateaux rebelles, avait semé la panique.

«Il ne faut pas sombrer dans le pessimisme. Nous ne sommes pas en guerre. Ces déclarations du Mend s'inscrivent dans le cadre d'un vaste marchandage avec le gouvernement d'Abuja, particulièrement pour l'attribution d'un ministère nouvellement créé, le ministère du… Delta», insiste Emmanuel Igah.


Le Figaro
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15 septembre 2008 1 15 /09 /septembre /2008 11:24

Non, le vélo n’est pas plus dangereux que la voiture ! Il n’est pas forcément plus fatigant, et se montre parfois aussi rapide. Autant de raisons qui nous incitent à réviser nos a priori sur la bicyclette en ville.
 
Peu de modes de transport cumulent autant de vertus que le vélo. Allié de votre santé (une demi-heure de pédalage quotidien, et le risque d’accident cardiaque chute de 50 %), décongestionneur de ville de premier ordre, affichant “zéro” au compteur de la pollution atmosphérique et du réchauffement de la planète... Des performances supérieures à celles des transports en commun les plus “verts”. De plus, la vitesse moyenne d’un vélo, en centre-ville, est de 14 km/h… contre 18 km/h pour la voiture. Si l’on tient compte du temps qu’un conducteur consacre à chercher à se garer, le vélo est vainqueur ! Pourtant, la bicyclette de ville décolle à peine en France. Trois facteurs, selon les associations, dissuadent encore les cyclistes urbains potentiels. Démentis.

Pas plus d’accidents à bicyclette
 
La peur de l’accident est en partie injustifiée, puisqu’il n’y a, proportionnellement, pas plus d’accidentés cyclistes que chez les automobilistes ou les piétons. Comment réduire cet aléa ?
 
  • Augmentez votre visibilité. Pensez à vous doter d’accessoires : gilets fluo, drapeaux, petits “écarteurs” latéraux... Tout est bon pour attirer l’attention des automobilistes. L’éclairage qui équipe la plupart des vélos se révèle généralement de qualité insuffisante, surtout sur les modèles bon marché. N’hésitez pas à le compléter ou à le remplacer.
  • Formez-vous aux déplacements urbains. Plusieurs associations ont mis sur pied des vélo-écoles. Il s’agit de faire exécuter aux débutants quelques trajets en petit groupe avec un accompagnateur, qui indique comment aborder un giratoire, virer à gauche, etc. Très important : évitez de trop serrer à droite, histoire d’éviter le coup de la portière que l’automobiliste ouvre brusquement et de dissuader les voitures de dépasser lorsqu’il y a du monde en face !


Le vol n’est pas inévitable
 
Quelque 400 000 bicyclettes sont volées annuellement, l’équivalent de 15 % des ventes de vélos neufs. Là encore, équipez-vous.
 
  • Ne mégotez pas sur la qualité de l’antivol. Un simple câble, très facile à sectionner avec une pince coupante, est inefficace. Les antivols à barreau en “U” peuvent réduire le risque d’un facteur 10, selon les associations. La Fédération française des usagers de la bicyclette (FUBicy) teste d’ailleurs les antivols du marché, en utilisant les outils des voleurs, et publie chaque année son palmarès dans sa revue, puis sur son site Internet.
  • Recourez au marquage. Il existe depuis 2 ans un dispositif de tatouage des bicyclettes par gravure sur le cadre, qui gêne les revendeurs indélicats : pour vérifier si la bonne occasion n’est pas un vélo volé, il suffit de se connecter sur le site de la FUBicy (voir Plus d’info ci-dessous), qui fournit aussi la liste de la quarantaine de villes qui possèdent des points de marquage, souvent dans les “vélostations” ou les maisons du vélo. L’opération coûte en moyenne 5 euros.


Pas besoin d’être un athlète

La peur de ne pas être physiquement à la hauteur freine plus d’un candidat à la petite reine. La difficulté est presque toujours surestime, les opérations de mise à disposition de vélos bon marché, comme Vélo’v à Lyon, l’attestent : de nombreux citadins s’y mettent définitivement après un essai. En un an, dans la capitale rhônalpine, le nombre de cyclistes a ainsi augmenté de 30 % ! Si, au-delà de 10 km, les trajets peuvent nécessiter des qualités sportives, en deçà, ils sont à la portée de tous.
 
 
 
60 millions de consommateurs /Yves SCIAMA/ HSDConsommer Vert n°128 – oct.-nov. 2006
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13 septembre 2008 6 13 /09 /septembre /2008 13:59

Limiter et trier ses déchets a des répercussions concrètes sur l'état de la planète. 
Les déchets polluent

La quantité d'ordures domestiques générées par chaque Français a doublé en quarante ans. Elle est aujourd'hui de 440 kg par an et par habitant, soit 1,2 kg par jour. Tous ces déchets finissent dans des incinérateurs qui rejettent dans l'atmosphère des particules toxiques contaminant humains, animaux et plantes ou dans des décharges qui souillent les sols et les cours d'eau. Bref, nos déchets polluent.

Limiter les emballages

Signe d'une époque envahie par le marketing et le packaging, 40% de ces déchets sont dorénavant constitués par les emballages (28% en papier et carton et 12% en plastique). Or, ces emballages, outre qu'ils polluent la planète à l'arrivée, nécessitent de l'énergie et de la matière première pour leur fabrication. On utilise du bois d'éclaircie pour le carton de la boite de gâteaux, du pétrole pour le plastique de la bouteille de lait, du bauxite pour l'aluminium des tablettes de chocolat, etc.
Ainsi le premier éco-geste à adopter dans la gestion de ses déchets, c'est d'en produire le moins possible et donc de limiter les emballages !
Pour cela, mieux vaut acheter les aliments en vrac et éviter les aliments sur-emballés (un film en aluminium + une barquette individuelle + une boîte en carton…)
Quand il n'y a pas d'autres solutions, on privilégiera les emballages naturels biodégradables ainsi que les pots en verre, plus facilement recyclables que les pots en plastique. 

Pratiquer le tri sélectif

Une prise de conscience relativement récente de la pollution engendrée par les déchets domestiques a poussé les pouvoirs publics à mettre en place le tri sélectif des ordures afin de recycler ce qui peut l'être. Mais sans la participation active des citoyens, cette politique de gestion des déchets ne peut être appliquée. Or le tri demande un apprentissage. S'il est mal fait, les poubelles de déchets recyclables peuvent être refusés par le centre de tri des ordures et repartir dans les déchets non recyclables... La première chose à faire est donc de consacrer cinq minutes de son temps à lire attentivement les consignes figurant sur les poubelles de tri sélectif... En cas de doute, mieux vaut considérer un déchet comme non recyclable.
Les déchets toxiques (bombes aérosols, peinture, solvant, engrais, herbicides…) seront directement apportés en déchetterie et les piles usagés dans les recycleurs des supermarchés. Songeons qu'une seule pile bouton peut polluer 400 000 litres d'eau ! 

…c'est respecter la planète

En 2004, 358 000 tonnes de papier recyclé ont épargné aux forêts 934 000 tonnes de bois et 4,5 milliards de bouteilles en plastique triées ont permis de faire l'économie de 143 000 tonnes de pétrole. Outre qu'il sensibilise au problème de l'environnement, le tri sélectif a ainsi des effets concrets sur la planète. Trier ses déchets, c'est participer à son niveau à la préservation de son environnement et de sa santé.


A chaque déchet, sa poubelle !

Le tri sélectif comprend généralement quatre catégories dont un code de couleurs tend à être adopté dans toute l'Union européenne. A coté de la poubelle « normale » pour les déchets organiques, se trouve une poubelle verte pour le verre, une bleue pour le papier et le carton et une jaune pour les emballages plastiques (et le métal).


Santé magazine


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