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19 mai 2008 1 19 /05 /mai /2008 18:37

Conférence sur la Russie et présentation de l’association solidarité enfants de Beslan le samedi 24 Mai à 14H00
La Russie pays européen :   Par Pierre Vial


Entrée gratuite

Au CENTRE CULTUREL RUSSE 61 rue Boissiere 75016 Paris

A l’heure où, avec l’installation du Président Medvedev et du Premier ministre Poutine, la Russie est plus jamais l’objet d’une désinformation systématique de la part des media occidentaux, il importe d’avoir une vue claire et objective sur le destin européen de la Russie.

En partant des origines historiques de la Russie pour replacer ce pays dans le devenir d’une Europe à laquelle il appartient pleinement, Pierre Vial montrera quels sont les enjeux géopolitiques qui font de la Russie une pièce maîtresse sur l’échiquier mondial.

Réservez la date !!!


TERRE ET PEUPLE
BP 46 69380 Lozanne

Bannière d’Ile de France

http://tp-idf.hautetfort.com/

 

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18 mai 2008 7 18 /05 /mai /2008 08:03

1526953310.jpg

Un nouvel élan électoral semble se dessiner en Hongrie en faveur du nationalisme, puissant et rassembleur lors des manifestations mais jusqu’à présent électoralement insignifiant.

 

1913281338.jpgEn effet, selon les derniers sondages où un panel d’une dizaine de partis politiques étaient proposés aux sondés, le mouvement Jobbik (Mouvement pour une Hongrie meilleure) recueillerait 7% d’adhésion, ce qui constitue une progression considérable par rapport aux élections législatives d’avril 2006, où, en alliance avec le MIÉP (l’autre parti nationaliste, aujourd’hui en totale déshérence), il avait à peine dépassé les 2% des voix.

 

Le MIÉP, dirigé par le désormais très vieillissant István Csurka (74 ans), avait réussi une percée électorale en 1998, dépassant les 5% des voix aux législatives et faisant ainsi son entrée au Parlement hongrois.

Mais de grossières erreurs de gestion, des mises à l’écart de cadres et la confiscation personnalisée du pouvoir au sein du parti par Csurka et sa concubine dont il est de 20 ans l’aîné avaient fait chuter le MIÉP en dessous des 5% aux législatives de 2002.

 

Le Jobbik, initialement mouvement de jeunesse, s’était alors constitué en parti politique concurrent du MIÉP. A l’époque, Csurka déclarait d’ailleurs que le Jobbik était au service du Mossad, ce qui ne l’avait toutefois pas empêché de conclure un accord avec pour les législatives de 2006.

 

L’échec de 2006 a définitivement écarté le MIÉP de la scène politique, tandis que le Jobbik a progressivement pris son envol et est parvenu à rencontrer une forte adhésion populaire avec la controversée Garde Hongroise, milice créée en août 2007 et qui compte désormais près de 1500 membres.

 

1124275800.jpgCet envol doit aussi beaucoup à la personnalité du nouveau président du Jobbik, Gábor Vona, qui a pris ses fonctions en novembre 2006 et semble être en mesure de transformer en voix la colère populaire qui se manifeste en Hongrie depuis septembre 2006 contre le Premier Ministre socialiste et ses mensonges électoraux.

 

Les élections européennes de juin 2009 seront donc l’occasion pour le Jobbik d’obtenir ses premiers mandats importants, d’autant plus que ces élections ne changeront pas la vie politique intérieure de la Hongrie et que la porosité de l’électorat conservateur du FIDESZ vers le Jobbik pourrait être importante.

 

Selon ces mêmes sondages, le parti d’opposition de droite FIDESZ recueillerait près de 36% d’adhésion, tandis que les socialistes (MSZP) actuellement au pouvoir arrivent péniblement à 13% ! Les libéraux (SZDSZ), faisant partie jusqu’à il y a peu de la coalition gouvernementale, sont à 5%.

 

En savoir plus : www.jobbik.com

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14 mai 2008 3 14 /05 /mai /2008 07:54

La Convention nationale de la Nouvelle Droite Populaire, dimanche 1er juin :

889254351.jpgDimanche 1er juin, de 14 h 00 à 18 h 00, le Comité d'initiatives pour une Nouvelle Droite Populaire organisera dans les salons d'un grand hôtel parisien (le lieu sera rendu public le 15 mai) sa première Convention nationale.

 

A cette occasion, le mouvement, qui, rappelons-le, se veut être une véritable fédération des énergies pour la défense de notre civilisation et pour le rassemblement de la droite de conviction, présentera sa charte et son organisation. Ce sera, en fait, l'acte fondateur de la N.D.P.

 

Chacun d'entre vous peut, en tant que délégué ou en tant qu'observateur, assister à cette Convention nationale.

 

Prendront la parole :

Annick Martin, vice-présidente du MNR

François Ferrier, conseiller régional de Lorraine

Jean-Claude Rolinat,écrivain et journaliste

Jean-Philippe Wagner, conseiller régional de Lorraine

Roland Hélie,directeur de la revue Synthèse nationale

Robert Spieler, ancien député

Jean-François Touzé, conseiller régional d'Ile-de-France et coordinateur de la N.D.P

 

Participation : 7,00 €

Renseignements complémentaires : ndp@club-internet.fr

Site : Nouvelle Droite Populaire

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8 mai 2008 4 08 /05 /mai /2008 11:39

A Hambourg en Allemagne, néonazis et militants d'extrême-gauche se sont violemment opposés.

Des violences d'une importance inégalée depuis plusieurs années ont éclaté jeudi à Hambourg (nord de l'Allemagne) en marge des défilés du 1er mai, orchestrées par des sympathisants d'extrême gauche qui ont notamment incendié des véhicules.

Plusieurs personnes parmi les policiers et les manifestants ont été blessées.

Il y a eu de «graves excès», a indiqué un porte-parole de la police hambourgeoise tandis que la télévision publique diffusait des images de canons à eau déployés dans les rues de la ville hanséatique.

Les manifestants ont mis le feu à des véhicules et à des conteneurs à ordures, lancé des pierres et érigé des barricades auxquelles ils ont ensuite mis le feu.



Ces violences ont débuté à l'issue d'une manifestation réunissant quelque 6.600 personnes, selon la police, opposées à la tenue d'un défilé du parti néonazi NPD qui a réuni environ 1.100 personnes.

A Berlin, où se concentrent chaque année les violences du 1er mai, la situation a également dégénéré avec des jets de pierre et de bouteilles en verre contre des policiers et des véhicules de police en début de soirée.

Le président de la police de Berlin, Dieter Glietsch, a néanmoins été pris à partie par des manifestants qui ont tenté de l'arroser avant qu'il ne soit évacué, selon ce porte-parole.

Dans le sud du pays, à Nuremberg, des échauffourées ont également eu lieu en marge d'un autre rassemblement du NPD mais sans atteindre l'intensité de celles de Hambourg.

La contre-manifestation a réuni environ 3.000 personnes alors que les sympathisants néonazis étaient environ un millier.

Les deux groupes étaient séparés par des grillages afin d'éviter les heurts.

L'autorisation donnée à la manifestation du NPD par la municipalité de Nuremberg, capitale des congrès du parti nazi sous le Troisième Reich, a suscité la colère du Conseil central des Juifs d'Allemagne.

La présidente Charlotte Knobloch a dénoncé «un parallèle malsain», tandis que le maire social-démocrate Ulrich Maly a rétorqué que la ville n'avait aucun moyen d'empêcher ce genre de manifestation tant que le NPD n'était pas interdit.

A Hambourg, dans la nuit de mercredi à jeudi, quatre personnes avaient été arrêtées après des incidents avec la police.


Le parisien
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3 mai 2008 6 03 /05 /mai /2008 20:19
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2 mai 2008 5 02 /05 /mai /2008 22:18

Jean-Marie Le Pen pendant son allocution lors du défilé du FN, le 1er mai 2008 devant la statue Jeanne d'Arc à Paris

Des jeunes militants du FN pendant le défilé du parti le 1er mai 2008 à Paris
Célébration de Jeanne d'Arc par les militants du Front National, le 1er mai 2008 à Paris
Jean-Marie Le Pen a prononcé son traditionnel discours du 1er mai au pied de la statue de Jeanne d'Arc. Durée: 00min45
Pierre Verdy AFP ¦ Jean-Marie Le Pen pendant son allocution lors du défilé du FN, le 1er mai 2008 devant la statue Jeanne d'Arc à Paris
 

Jean-Marie Le Pen a fustigé jeudi un an de sarkozisme et tenté de galvaniser ses partisans venus en rangs clairsemés au traditionnel défilé annuel du Front national, au moment où le parti est dans la tourmente, miné par ses échecs électoraux de 2007.

"Nous sommes toujours là, toujours présents", a lancé sous les vivats M. Le Pen, depuis un podium dressé devant la statue de Jeanne d'Arc place des Pyramides à Paris, lieu "plus intime" que l'habituel et "prestigieux décor de la place de l'Opéra", selon le chef frontiste.

Mais de fait, ses militants remplissaient tout juste les lieux, même si M. Le Pen s'est félicité d'un "succès" en plein congés scolaires et "au début d'un long week-end". Ils étaient 1.250 selon la police, de 5.000 à 6.000 selon les organisateurs.

Après une année qui a vu le patron du FN chuter à 10,44% à la présidentielle et le parti sombrer aux législatives (4,29%), au point de devoir vendre "le Paquebot", son siège historique, licencier des permanents et mettre aux enchères sur internet son ancienne voiture blindée, M. Le Pen s'en est pris au président Nicolas Sarkozy, dont "aucune des promesses (...) n'a été tenue".

"Au bout d'un an de sarkozisme, la France est au bord de la faillite économique, sociale politique et morale," a-t-il fustigé. "Aujourd'hui, les lampions sont éteints, le bling-bling et les flonflons ont fait long feu et les Français se rendent compte que le roi est nu".

Il a une fois de plus qualifié de "prestidigitateur talentueux" le président de la République, qui revendique un rôle majeur dans le recul du FN, dénonçant "l'escroquerie qui consistait à emprunter (le) programme (du Front national) pour pouvoir faire l'inverse".

Mais le vieux chef, qui aura 80 ans en juin, veut croire que si "l'épreuve a été rude", il s'agit d'une "faiblesse passagère". Et de citer en exemple les cantonales, où le parti estime à 8,1% en moyenne le résultat de ses candidats dans les 1.020 cantons où ils étaient présents (sur 2.020).

Alors que ses récentes déclarations confirmant qu'il considérait les chambres à gaz comme un "détail" de l'Histoire ont secoué jusqu'au sein du parti, M. Le Pen n'a pas fait de commentaire direct dans son discours.

Mais dans la soirée, interrogé sur TF1, il a estimé que "nous sommes dans un pays ou la liberté d'opinion et la liberté d'expression n'existent pas", tout en soulignant avoir cherché à faire interdire la publication de ses propos.

"Il semble que dans ce pays on veuille aller dans l'esprit même des gens pour faire croire à un certain nombre de dogmes qui seraient en quelque sorte obligatoires", a-t-il dit.

Sa fille Marine, vice-présidente du FN et artisan de la politique de "dédiabolisation" du parti, a pour sa part réitéré en marge de la manifestation "ne pas avoir la même vision sur les évènement de la Deuxième guerre mondiale" que son père.

Mais elle a nié toute tension interne. "On est un parti, il y a des discussions, on règle nos difficultés quand il y en a, aujourd'hui tout le monde est là", a-t-elle dit.

Pour tenter de remobiliser ses troupes, Jean-Marie Le Pen a accordé une large place dans son discours à ses thèmes fétiches de l'immigration, du "racisme anti-français", comme du déclin de la France. "La crise s'approche. Patriotes, aux créneaux! C'est de la France qu'il s'agit", a-t-il conclu.


© 2008 AFP

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4 mars 2008 2 04 /03 /mars /2008 12:09

Le café de la rue d'Orléans a changé de propriétaires. Avant, tout Dreux savait qu'il trouverait là les "copains du Front". Comme pour les deux clubs de karaté. On disait, en ville, qu'il y avait "le club des Arabes" et "le club des Blancs". "Le club des Blancs", jusque-là animé par des anciens de la CGT, s'était mis à parler "comme Le Pen", en moins de trois ans. Au lycée du centre-ville, des professeurs avaient voulu boycotter les commerçants sympathisants un peu trop avec l'extrême droite. Ils avaient dû abandonner, après avoir compris qu'il leur faudrait éviter le boulanger, le fromager, le marchand de journaux et l'épicier du coin.

Aujourd'hui, la petite communauté pakistanaise, sur les plateaux, a créé son club de cricket. Les panneaux devant la mairie affichent des candidats de toutes les origines aux municipales. Chaque matin, 3 800 Drouais prennent le train pour Paris sans craindre l'insécurité. Et pour la deuxième fois, le FN n'a pas réussi à présenter sa propre liste. Incapable de trouver les 39 noms nécessaires pour postuler dans la circonscription qui fut autrefois son fief.

Sur la RN 12, à quelques mètres de l'endroit où les gendarmes ont l'habitude d'installer leur radar, il y a bien une grande affiche : "Marre d'être plumés ? Votez Front national." Mais la petite permanence du FN, au premier étage d'un immeuble du centre-ville, est le plus souvent désertée. Faute de moyens et de militants, tout a été centralisé à Chartres, l'autre grande ville de ce département d'Eure-et-Loir, les réunions d'organisation pour le collage de nuit, la galette des rois en janvier et les dîners-débats mensuels, dans un restaurant avec menu à 12 euros tout compris.

"Avant, on buvait le champagne presque à chaque élection. Ah les beaux scores !", rit encore Roger Biewesch, en montrant les photos où il trinque avec Jean-Pierre Stirbois, l'homme par qui le Front national est arrivé à Dreux, et Jean-Marie Le Pen. Vingt-cinq ans de militantisme, "que des bons souvenirs !". Les CRS débarquaient devant la mairie, avec les médias et les militants de gauche qui protestaient "non aux fachos !""Ça bagarrait un peu", sourit Roger. Puis"Jean-Pierre" s'est tué dans un accident de voiture et, sur les marchés, on a vu arriver"Marie-France". "La veuve Stirbois", disait-on en ville.

Elue députée en 1989, frôlant encore les 44 % huit ans plus tard, "Marie-France" se faisait un plaisir d'écorcher le nom du maire RPR de Dreux, Gérard Hamel, dans un lapsus volontaire : "Gérard Ahmed", et les copains du Front riaient. Personne ne savait comment contrer cette candidate qui caressait la joue des enfants et remontait gentiment le col des vieilles dames pour qu'elles ne prennent pas froid. "C'était notre star", disent encore aujourd'hui les militants du Front national.

Et puis, il y a dix ans, la droite et la gauche ont mis le paquet pour faire disparaître "la honte de Dreux". Le RPR qui avait fait une alliance avec le Front en 1983 l'a déclaré infréquentable six ans plus tard. La gauche s'est sabordée deux fois, préférant voter pour Gérard Hamel plutôt que de laisser passer le FN. L'Etat et la mairie ont fait le reste : renforcement des effectifs de police, vidéosurveillance, rondes dans les cages d'escalier, réhabilitation des quartiers pauvres et politique d'intégration. Il y a encore trois ans, la mairie a dû organiser des visites en car pour rassurer les cadres des entreprises qui refusaient de s'installer dans "la ville du Front".

Lorsque Marie-France Stirbois a quitté la région, en 2001, pour se faire élire à Nice, la petite troupe de ses fidèles a bien compris que c'était mauvais signe. Beaucoup ont arboré un morceau de crêpe noire quand elle a été terrassée par un cancer, le 17 avril 2006. Portant autant le deuil de leur héroïne que des grandes heures du FN à Dreux. Aux dernières élections, le parti d'extrême droite a été laminé, tout juste 10 % au premier tour de la présidentielle, en mai 2007.

Dans la petite salle où ils se retrouvent, à Lucé, à une quarantaine de kilomètres de Dreux, les militants du Front racontent timidement leur famille ébranlée. Ils se disent encore cent en Eure-et-Loir. Quinze à Dreux. Ce soir-là, une petite quarantaine d'entre eux se sont retrouvés pour soutenir les sept militants du FN qui figureront sur la liste "divers droite" pour la mairie de Lucé.

Il y a là Marie-Thérèse, "venue il y a quelques années", quand elle avait "quatre enfants au chômage" ; Emmanuelle, qui habite à trois pas, dans le quartier de Bruxelles, "où les jeunes dealent dans les cages d'escalier" ; Robert, qui répète en boucle "j'en ai marre ! Mais marre !" ; Gérard, agriculteur, qui vit dans un village mais dont les enfants vont "au collège pourri de la ville d'à côté, à cause de la carte scolaire". Et tout ce prolétariat des villes et bourgs de la Beauce, qui se sent pauvre, le samedi, dans les rayons des hypermarchés.

Ironie du hasard, la salle d'à côté a été réservée par l'UMP. Même heure. Même endroit. Même parking. Et juste une mince cloison pour séparer les deux réunions électorales. Philippe Loiseau, le patron de la fédération FN d'Eure-et-Loir, s'en inquiète aussitôt : "Va voir s'ils sont plus nombreux à côté." Aux dernières élections, n'est-ce pas la droite qui les a écrasés ?

"Sur les marchés, l'accueil avait pourtant été phénoménal, les gens étaient très réceptifs, assure Pascale, seulement Sarkozy a pris nos idées, et dans sa bouche, les gens ont trouvé ça mieux." Pascale est coiffeuse. Longs cheveux blonds, short, bottines noires et carte de militante depuis quinze ans. Les dimanches et lundis, quand le salon est fermé, elle part à la chasse au petit gibier et rentre pour regarder les chaînes parlementaires à la télé. Parfois, aussi, elle sort distribuer les tracts du parti dans les boîtes aux lettres et sur les marchés. Elle a sa technique lorsqu'on les lui refuse : "Un sourire et une réplique : allez, ça ne donne pas de boutons..." Mais elle en entend, entre les coupes et les teintures. "Les gens se sont libérés, dit-elle, et c'est fou ce qu'ils sont proches de nos idées, avec les entreprises qui partent et les jeunes qui n'ont pas de boulot." Depuis des mois, maintenant, elle voit ses clients qui pestent" contre le yacht de Sarkozy, Attali qui veut faire rentrer des millions d'immigrés, et les ministres de gauche au gouvernement. Ils ont le sentiment que tout le monde est allé à la gamelle."

Mais les cadres du Front sont bien conscients qu'il sera difficile de récupérer cette partie-là de l'électorat. En janvier, celui qui passait pour l'héritier de Marie-France Stirbois, Jacques Dautreme, a tenté une offre de services afin de rallier la liste du maire UMP. Refus ferme de Gérard Hamel, qui sollicite un troisième mandat. Alors Dautreme a jeté l'éponge, quitté le FN et laissé le parti sans leader à Dreux. "Ceux qui étaient partis vers Sarkozy, cette fois, vont s'abstenir", explique-t-il. Une semaine plus tôt, à Chartres, lors du premier tour de la législative partielle du 27 janvier, le candidat du Front national n'avait récolté que 4,2 % des voix. "C'est sûr, on va mettre quelques années à remonter la pente", reconnaît le patron de la fédération, Philippe Loiseau.

Dans le carré des derniers fidèles, personne n'a osé se dire ce qu'il avait voté au second tour de l'élection présidentielle. En petit comité, plusieurs ont bien reconnu qu'ils avaient eux aussi choisi "Sarko". "Mais les copains n'ont pas trop aimé, reconnaît Roger, alors on n'en parle pas. Il n'y a que les jeunes, pour dire les choses plus clairement."

"Le Pen était trop vieux, un Pétain bis, sourit Nicolas, 32 ans, professeur de mathématiques, alors j'ai voté Sarkozy dès le premier tour, parce qu'il parlait de la France, de ses valeurs chrétiennes et qu'il était contre l'entrée de la Turquie en Europe." Les plus aguerris ont d'ailleurs vite vu à quel point Nicolas Sarkozy était une menace. "Cela a commencé avec le Kärcher, souligne Mathieu Colombier, 27 ans, qui se présente aux cantonales sous l'étiquette FN. On a remarqué que les gens reprenaient l'expression. Même chez les jeunes, ça a changé. Avant, ils disaient "t'es facho, t'es pour Le Pen", maintenant, ils disent "t'es facho, t'es pour Sarko !""

Comment gérer le reflux potentiel des électeurs sarkozystes, si le FN n'a même pas de candidats à leur présenter ? A Dreux, le maire a vite fait ses calculs. L'extrême droite a encore un fonds de commerce, mais plus de leader : "Elle ne s'en relèvera pas, assure Gérard Hamel, 40 % de la population est d'origine immigrée, et est plus drouaise que moi qui ne suis pas né à Dreux. Personne ne veut voir à nouveau la ville divisée."

Rejeté peu à peu des agglomérations urbaines par une population à la fois moins pauvre et plus mixte, le FN n'espère plus ses scores d'antan ailleurs que dans les zones rurales. "Mais au niveau national, il n'y aura pas de transfert vers nous, prévient déjà le vice-président du Front national, Carl Lang. Lors des régionales de 2004, Chirac était discrédité, Raffarin à la ramasse, la gauche encore dans la panade et nous n'avons pas récupéré les déçus de l'UMP."

Dans le petit groupe de militants FN d'Eure-et-Loir, personne n'a encore évoqué ce qu'il fera au premier tour des municipales, entre l'abstention, le vote à droite, voire à l'extrême gauche - "parce que Besancenot, au moins, parle des pauvres". Mais au moment de se séparer, ils s'inquiètent : "Vous leur direz, hein, qu'on n'est pas morts..."

LE MONDE


Pour ne pas laisser le terrain à la Droite, votez

 

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22 février 2008 5 22 /02 /février /2008 13:21

Dreux, Vernouillet, un blog pour l'identité française
 
 
 
 

Proches de vous, vos éus municipaux identitaires de Dreux et Vernouillet, rassemblés sous la bannière "Identité Française", ouvrent aujourd'hui un blog.

 

Moyen de communication moderne, il a pour objectif de vous permettre d'être informés, régulièrement, de nos actions et interventions pour l'avenir de notre commune et de notre région.

 

Interactif, il vous permettra d'engager un débat que nous souhaitons constructif et d'établir ensemble les conditions d'une alternative municipale dans nos communes.

 

Justice sociale, Identité Française, Préférence Nationale !

 

Bienvenue sur notre, votre blog ...

 

Vos élus

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19 février 2008 2 19 /02 /février /2008 15:35
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Manifestation le 23 février à Strasbourg contre l'indépendance du Kosovo et l'islamisation de l'Europe
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Non à l’indépendance du Kosovo ! Non à l’islamisation de l’Europe !

Rassemblement place Gutenberg à Strasbourg, samedi 23 février à 15h.

Venez NOMBREUX et faîtes venir vos amis.

Le Kosovo, province historique de la Serbie , défendu en 1389 lors de la bataille héroïque de Kosovo Spoljie contre l’envahisseur turc, a subi deux siècles d’immigration musulmane albanaise massive, en particulier avec la complicité du régime communiste à partir de 1945.

Les immigrés albanais constituent désormais la majorité de la population du Kosovo. Appuyés par leur milice terroriste UCK dont des membres siègent désormais au gouvernement du Kosovo, les Albanais s’apprêtent à proclamer leur indépendance, avec la bénédiction des bandits qui gouvernent les Etats-Unis et l’Union Européenne.

A la fin du conflit (largement déformé par la presse) entre Serbes et Albanais de 1999,  où l’OTAN a bombardé la Serbie et fait de nombreuses victimes civiles innocentes, des négociations devaient être engagées pour définir un nouveau statut du Kosovo au sein de l’Etat serbe.

Les Albanais ont toujours rejeté les négociations et campé sur leur position séparatiste, contrairement aux accords pris en 1999.

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f2510d7d15e75ce1b86ccf54a66a29f5.jpgPendant ce temps, les milices terroristes albanaises ont poursuivi leur nettoyage ethnique. Chaque mois on décompte des Eglises brûlées, des populations serbes attaquées…

Les Albanais, faussement appelés « Kosovars » par les médias, s’apprêtent à proclamer leur indépendance, en dehors de toute règle du droit international.

Dans le même temps, cette communauté internationale refuse aux Serbes qui sont majoritaires au nord du Kosovo et aux Serbes de Bosnie le droit de se rattacher à la Serbie , au nom du même « droit international ».

Aujourd’hui le Kosovo… Et demain ? La Seine-Saint -Denis ? Marseille ? Ou l’Elsau à Strasbourg ?

Cela suffit ! Nous n’accepterons jamais que l’Europe devienne terre d’Islam, nous resterons maîtres chez nous.

Cette manifestation est lancée à l’appel des associations suivantes :

- Jeune Alsace

- Alsace d’abord

- Solidarité Alsacienne

- Les villes contre l’islamisation

- Synthèse Nationale

Avec le soutien de Arnaud Borella, Président de l’association Solidarité Kosovo.

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16 février 2008 6 16 /02 /février /2008 11:16
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Novembre 2007 : CREATION DES CLUBS CONVERGENCES NATIONALES
À l’occasion d’une conférence de presse, qu’ils ont tenu ce jour à Paris, Jean-François Touzé, conseiller régional FN, et Nicolas Bay, secrétaire général du MNR, ont annoncé la création de “Convergences nationales”.

Cette structure sera un lieu de rencontre pour tous ceux qui se reconnaissent dans les idées et les valeurs de la droite nationale, avec pour objectif, la refondation et le rassemblement de ses différentes composantes. Le travail de Convergences nationales se veut complémentaire de celui des formations politiques.

Convergences nationales souhaite être un faciliteur d’union, en développant des relais locaux et en favorisant des candidatures de rassemblement aux élections municipales de mars 2008.

La situation difficile de la droite nationale exige de rassembler, en "remettant les compteurs à zéro", et en dépassant les divergences qui ont pu exister concernant notamment “l’union patriotique” initiée par Jean-Marie Le Pen l’an passé.


Leur site : http://convergencesnationales.hautetfort.com/


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