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30 janvier 2008 3 30 /01 /janvier /2008 16:08

La police soupçonne un principal adjoint de collège de s'être poignardé


Le principal adjoint poignardé en novembre dans son collège de Pierrefitte-sur-Seine
(Seine-Saint-Denis), affaire qui avait suscité l'émoi de la classe politique, Nicolas Sarkozy en tête, est soupçonné de s'être lui-même blessé et a été placé en garde à vue mardi à Saint-Denis-de-La-Réunion, a-t-on appris de source judiciaire.

Placé en garde à vue


Interpellé à 6h heures locales sur l'île dont il est originaire et où il était en convalescence, Mohammed Abdallah a été placé en garde à vue dans des locaux de police pour des faits présumés de «dénonciation d'un crime ou un délit imaginaire ayant exposé les forces de police à d'inutiles recherches», a précisé cette source, confirmant une information donnée par RMC.

Le samedi 10 novembre 2007, vers 21h, l'adjoint avait été découvert gisant dans un état grave par le gardien, et transporté dans un service de réanimation. A l'époque, le président de la République avait «souhaité que toute la lumière soit faite sur les circonstances du drame, afin que les auteurs de cet acte barbare puissent être identifiés et arrêtés». Nicolas Sarkozy avait également provoqué une réunion sur la sécurité de ce collège vulnérable aux intrusions.

Eloigné de sa famille

Selon les premiers éléments de l'enquête communiqués le 12 novembre à la presse par le procureur de la République, M. Abdallah avait été blessé par un couteau de cuisine de 25 cm retrouvé sur place. Des examens papillaires et des recherches ADN avaient été demandés.

Père de deux enfants, M. Abdallah était adjoint depuis la rentrée 2007 dans ce collège, après un poste administratif à l’université de La Réunion. Selon une source proche du dossier, il vivait mal cette nouvelle affectation, loin de sa famille restée à La Réunion.




Ils veulent tous trouver Kerviel

Des journalistes attendent Jérôme Kerviel devant la brigade financière de Paris le 28 janvier


La chasse à l'homme continue. Plusieurs jours après que le scandale de la Société générale a éclaté, aucun média n'a réussi à entrer en contact directement avec Jérôme Kerviel, le courtier en cause dans l'affaire. Ce n'est pourtant pas faute d'avoir essayé.

Membres de la famille, ancien professeur de judo ou d'économie, voisins, amis sur Facebook, collègues de la banque: tous sont sollicités afin de décrocher une interview, une réaction ou un simple commentaire de l'homme du moment. Mais le jeune homme se tient à l'écart de la presse, dit son avocate. «Il est complètement écrasé par la médiatisation de cette affaire.»

A tel point que de nombreux membres de la famille Kerviel, sollicités par téléphone, refusent désormais de répondre. «J'ai reçu des appels de la BBC, de médias québécois, américains et français bien sûr. Mais je ne sais rien», raconte ainsi à 20minutes.fr la tante de Jérôme. Qui nie avoir donné, comme l'indique «Le Monde», deux photos au «Figaro».

Une photo tant recherchée

L'image aussi est le nerf de la guerre. Selon «Le Monde», de nombreux journalistes, travaillant notamment pour des tabloïds britanniques, proposent de l'argent en échange de photos dans les rues de Pont-l'Abbé, village du Finistère d'où Jérôme Kerviel est originaire.

Pascal Rostain, célèbre paparazzi, est aussi sur le coup. C'est lui qui, le premier, s'est rendu au domicile du trader à Neuilly-sur-Seine jeudi dernier. Arrivé à 10h du matin, il a vu des photographes du «Financial Times», du «Daily Mail», du «Wall Street Journal», puis finalement du «Parisien», défiler tout au long de la journée. Sans succès.

«La famille fait bloc», explique-t-il. «Des photographes et cameramen sont en planque devant le cabinet de son avocat, au domicile de son oncle en banlieue parisienne, devant chez son frère dans le 8e arrondissement. C'est à qui l'aura le premier», raconte-t-il. «Il a environ 300 journalistes qui le cherchent, il a du souci à se faire.»

Un tel intérêt ne va pas sans faire gonfler les prix du scoop. «Tout dépend à qui tu vends le droit de reproduction de la photo - s'il s'agit d'un média français ou anglo-saxon - d'une couv' ou d'une double page», explique celui qui dirige l'agence de photos Sphinx. «Mais si un particulier vient me vendre une photo de Kerviel — que je revends plus chère à un média — je lui propose au moins 20.000 euros.»


20 minutes



Les Français dépensent 2,3 millions d'euros par heure au jeu

Vue prise le 14 septembre 2007 à Vitrolles, de

Loto, Rapido, chevaux, bandits-manchots: les Français ont dépensé 2,3 millions d'euros par heure au jeu en 2007,soit l'équivalent de 104.000 remboursements d'une consultation médicale par la Sécurité sociale, selon une enquête de l'AFP.

En cinq ans, les sommes dépensées quotidiennement au jeu par les Français sont passées de 47,3 millions d'euros à la somme record de 57,3 millions d'euros, soit une hausse de 21 %, selon les chiffres publiés par les opérateurs.

L'Etat, grand gagnant

En 2007, les trois opérateurs français ont enregistré une recette de 20,947 milliards d'euros: 9,306 milliards pour la Française des Jeux (FDJ, 38.698 points de vente); 8,841 milliards pour le PMU (252 hippodromes, 9.800 points de vente); 2,8 milliards de produit brut des jeux (PJB, différence entre mises et gains) dans les 197 casinos et leurs 21.000 machines à sous.

Qui gagne? Surtout l’Etat. En 2007, 6 milliards d'euros sont tombés dans les caisses de Bercy (prélèvements divers, taxes, impôts). Sans compter le financement de la filière hippique (67.000 emplois) par le PMU et celui du tiers du budget public des équipements sportifs par la FDJ.


20 minutes Avec agence


 

Elodie déboutée en appel de sa demande de congé paternité

Karine (D) et Elodie, un couple d'homosexuelles posent avec leur enfant, le 23 janvier 2006 dans leur maison d'Arthon-en-Retz
Frank Perry AFP/Archives ¦ Karine (D) et Elodie, un couple d'homosexuelles posent avec leur enfant, le 23 janvier 2006 dans leur maison d'Arthon-en-Retz


Nouvel échec pour Elodie. Cette femme homosexuelle qui réclamait un congé de paternité a été déboutée ce mercredi de sa demande par la cour d'appel de Rennes. Celle-ci a confirmé une décision de la Sécurité sociale puis du tribunal des affaires de sécurité sociale de Nantes en mars 2006. Soutenue par la Halde

Ni la jeune femme ni son avocat n'étaient joignables mercredi matin pour réagir à cette décision.

Elodie réclame un congé de paternité pour Basile, 3 ans et demi, l'enfant que sa compagne Karine, 32 ans, avait porté après une insémination artificielle en Belgique.

Lors de l'audience en appel le 5 décembre, l'avocat de la jeune femme, Benoît Rousseau, avait invoqué la Convention européenne des droits de l'Homme et le traité de l'Union européenne qui condamnent la «discrimination» liée à l'orientation sexuelle. La Haute autorité de lutte contre les discriminations avait d'ailleurs apporté son soutien au couple en septembre dernier.

La déléguée juridique de la Caisse primaire d'assurances maladie de Nantes, Claire Marquez, avait de son côté argué que la Sécurité sociale «ne fait qu'appliquer le texte que lui a confié le législateur qui cite expressément le père» comme ayant droit.

Refus également pour Karine

Les deux femmes, pacsées depuis 2004, élèvent aussi une fille de 23 mois, Lucie, qui a été porté par Elodie après insémination artificielle et pour qui Karine s'est également vu refuser un congé de paternité. Aucune procédure n'a été engagée contre ce second refus.


 

 

 

BNP Paribas affiche un bénéfice record de 7,8 milliards d'euros

La banque BNP Paribas a annoncé ce mercredi avoir dégagé un bénéfice net record de 7,8 milliards d'euros en 2007, alors que sa concurrente Société générale est empêtrée dans une crise qui a fait fondre le sien à 700 millions d'euros environ, soit environ dix fois moins.

Un peu moins touchée par les subprimes

Sans la fraude dont elle se dit victime et qui lui a fait perdre 4,9 milliards d'euros et la crise des subprimes, qui a déprécié ses résultats de 2 milliards, la Société générale aurait affiché à peu près les mêmes bénéfices.

BNP Paribas, première banque française par la capitalisation boursière, a au contraire vu son bénéfice net «estimé» progresser de 7% en 2007. La crise des crédits immobiliers à risque venue des Etats-Unis lui a tout de même coûté près de 900 millions d'euros sur le quatrième trimestre, après 377 millions d'euros au 3eme.

Relance des rumeurs de rachats de la Société générale

Cette annonce de profits élevés malgré le contexte de crise ne devrait pas manquer de relancer les spéculations sur un possible «raid» de BNP Paribas sur sa concurrente, dont elle avait déjà tenté de s'emparer en 1999.

Son directeur général Baudouin Prot a toutefois écarté à plusieurs reprises cette hypothèse ces dernières années, en soulignant que depuis dix ans, les deux entreprises n'ont cessé de se développer dans des domaines redondants, comme par exemple le secteur des produits financiers dits dérivés.


 

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commentaires

E
Une femme qui demande un congé paternité... mais on est sur quelle planète là ?
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