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27 mai 2009 3 27 /05 /mai /2009 18:46
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27 mai 2009 3 27 /05 /mai /2009 18:40
Des militaires sud-coréens observent le côté nord-coréen à Paju, près de la zone démilitarisée, le 27 mai 2009

La Corée du Nord a haussé le ton mercredi ne s'estimant plus liée par l'armistice de 1953 avec la Corée du sud et la menaçant d'une attaque militaire, dans une escalade de la tension deux jours après l'annonce par Pyongyang d'un essai nucléaire unanimement réprouvé.

Le régime communiste a indiqué qu'il considérait la décision annoncée la veille par Séoul de se joindre à l'initiative d'anti-prolifération (PSI) comme "une déclaration de guerre", dans un communiqué de l'armée cité par l'agence nord-coréenne KCNA.

Le président sud-coréen Lee Myung-bak a appelé à "des réactions calmes" face aux menaces. Selon le ministère de la Défense, aucun renfort militaire sud-coréen n'a été envoyé dans l'immédiat à la frontière intercoréenne.

Après l'annonce lundi d'un deuxième essai nucléaire depuis 2006, condamné par le Conseil de sécurité, la Corée du Nord a procédé mercredi à un nouveau tir de missile à courte portée, portant à cinq le nombre d'engins tirés depuis lundi, selon le ministère sud-coréen de la Défense.

Pyongyang aurait en outre relancé la production de combustible nucléaire sur son site de Yongbyon où des émissions de vapeur ont été constatées, selon la presse sud-coréenne.

Séoul n'avait jusque là qu'un statut d'observateur de la PSI. Lancée par les Etats-Unis en 2003, l'Initiative de sécurité contre la Prolifération (PSI), à laquelle 90 pays ont adhéré et qui inclut des manoeuvres militaires, autorise l'arraisonnement en haute mer de navires suspectés de transporter du matériel nucléaire et autres armes de destruction massive.

La Corée du Nord a été l'un des plus importants exportateurs de missiles ces dernières années.

"Tout acte hostile, notamment le fait de stopper ou de perquisitionner nos navires...donnera lieu à une réponse militaire forte et immédiate", a prévenu Pyongyang.

"Ceux qui nous ont provoqués vont devoir affronter une sanction sans pitié et inimaginable", a menacé Pyongyang, désignant comme responsables Washington et Séoul. "Notre armée ne sera plus liée par l'accord d'armistice dans la mesure où les Etats-Unis ont fait entrer les pantins (la Corée du Sud, ndlr) au sein de la PSI", a ajouté le communiqué.

En l'absence d'un traité de paix à l'issue de l'armistice de 1953 ayant mis fin à la guerre de Corée (1950-53), les deux Corées sont toujours officiellement en état de guerre. Si Pyongyang ne s'estime plus lié par l'armistice de 1953, "la péninsule coréenne va revenir à un état de guerre", a prévenu le Nord.

Le régime communiste a également annoncé qu'il ne "garantissait pas le statut légal" de cinq îles sud-coréennes situées en mer Jaune, dans une zone disputée par le Nord et le Sud, où s'étaient produits des accrochages navals en 1999 et 2002, se traduisant par la mort de soldats nord et sud-coréens.

Pour Cheong Seong-chang, chercheur à l'Institut Sejong, les menaces du Nord vont "attiser les tensions intercoréennes et un accrochage naval sur la côte ouest est fort possible".

Le Conseil de sécurité de l'ONU prépare une résolution devant comporter de nouvelles sanctions contre Pyongyang.

Le ministre français des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, a cependant estimé mercredi qu'il n'y aurait pas de projet de résolution avant la fin de la semaine, soulignant la nécessité d'une "décision internationale" pour condamner les Nord-Coréens.

Son homologue britannique David Miliband a indiqué que Londres cherchait à "maximiser" l'unité au sein du Conseil de sécurité. Le Premier ministre japonais Taro Aso a jugé "important que de nouvelles sanctions soient inclues dans la résolution".

Près de six ans de laborieuses discussions à six (deux Corées, Chine, Etats-Unis, Russie, Japon) n'ont pas permis de convaincre Pyongyang de renoncer au nucléaire. Les discussions sont interrompues depuis que le Nord s'en est retiré pour protester contre sa condamnation à l'ONU après un tir de fusée balistique le 5 avril.

 

AFP

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27 mai 2009 3 27 /05 /mai /2009 18:38
Photo prise le 27 mai 2009 d'un campement de roms installés dans des tentes fournis par Médecins du monde (MDM) sur un terrain vague de Saint-Denis

L'organisation Médecins du monde (MDM) a dû installer mercredi des tentes de réfugiés sur un terrain vague de Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) pour une centaine de Roms, rescapés de l'incendie d'un entrepôt qui a fait un mort samedi à Bobigny, a constaté l'AFP.

Selon l'ONG et une quinzaine d'associations, dont certaines membres du collectif Romeurope, ces Roms ont été "expulsés" mardi du gymnase mis à leur disposition par la ville de Bobigny puis chassés par la police mardi soir d'un terrain à Gennevilliers (Hauts-de-Seine).

"On a dû trouver en urgence une solution d'hébergement et monter dans la nuit ces cinq tentes typiques du Darfour qui étaient stockées à l'aéroport de Roissy", a expliqué sur place à l'AFP le Dr Olivier Bernard, président de MDM.

Les tentes ont été installées sur un terrain situé quai de Saint-Ouen, le long de la Seine.

Selon l'ONG, c'est la deuxième fois que MDM aide des Roms à installer un campement, après une intervention à Carrières-sur-Seine (Yvelines) en 2001.

MDM recensait mercredi à Saint-Denis 90 personnes, dont une quarantaine d'enfants et quatre femmes enceintes.

Mardi, il ne restait qu'une centaine de Roms dans le gymnase de Bobigny sur les 300 à 450 personnes qui s'étaient réfugiées là après l'incendie, selon des sources concordantes. Les autres sont partis sans dire où ils allaient.

La préfecture a assuré mercredi à l'AFP qu'un hébergement d'urgence avait été proposé aux Roms présents dans le gymnase et qui refuseraient une aide au retour volontaire dans leur pays. "Ils ne l'ont pas acceptée et sont repartis mais l'offre d'hébergement reste permanente", souligne la préfecture.

Les Roms interrogés par MDM assurent eux qu'un hébergement n'a été proposé qu'à ceux qui acceptaient de repartir en Roumanie.

Seuls une trentaine ont accepté l'aide au retour en Roumanie et un hébergement d'attente.

MDM et les associations dénoncent "la maltraitance infligée aux Roms de Seine-Saint-Denis", estimant qu'"une fois de plus, les problèmes sont déplacés, la détresse humaine accentuée" car chaque expulsion "entraîne des ruptures de soins et de suivi médical" et l'interruption de scolarisation des enfants.

 

AFP

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27 mai 2009 3 27 /05 /mai /2009 18:37
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27 mai 2009 3 27 /05 /mai /2009 18:33
Le maire du Ve ardt de Paris Jean Tibéri et sa femme Xavière arrivent le 27 mai 2009 au Tribunal correctionnel de Paris

Le député-maire UMP du Ve arrondissement de Paris Jean Tiberi, qui a toujours farouchement nié avoir participé à une quelconque fraude électorale, a été condamné mercredi par le tribunal correctionnel de Paris à trois ans d'inéligibilité dans l'affaire des faux électeurs du Ve.

L'ancien lieutenant de Jacques Chirac à la mairie de Paris a également été condamné à dix mois de prison avec sursis et 10.000 euros d'amende, tandis que son épouse Xavière s'est vu infliger neuf mois avec sursis et 5.000 euros d'amende.

Les juges ont estimé que l'ancien maire de Paris (1995-2001) était "non seulement le principal bénéficiaire" de la fraude électorale organisée lors des municipales de 1995 et des législatives de 1997, mais y avait "contribué".

Dans son jugement lu à l'audience, le président Jean-Paul Albert a reconnu que si Jean Tiberi n'avait "jamais été directement mis en cause pour avoir participé à la constitution de dossiers d'inscriptions frauduleux, afin de ne pas apparaître directement impliqué dans des irrégularités, il n'en demeure pas moins que sa participation doit être retenue en qualité de complice".

Tandis que l'élu quittait le palais de justice en catimini avec son épouse, son avocat, Me Thierry Herzog, indiquait son intention de faire appel, aucune preuve matérielle n'existant selon lui contre son client.

Le député-maire UMP du Ve arrondissement de Paris pourra donc conserver ses mandats électifs tant que la cour d'appel et, le cas échéant, la Cour de cassation n'auront pas statué sur son cas.

Le tribunal a également privé d'éligibilité la première adjointe à la mairie du Ve, Anne-Marie Affret (neuf mois avec sursis, 1.500 euros d'amende et deux ans d'inéligibilité) et l'ancien maire du Ve (1995-2001) Jean-Charles Bardon (trois mois avec sursis, 1.500 euros d'amende et un an d'inéligibilité).

Fidèle parmi les fidèles, Anne-Marie Affret a longtemps contesté son implication. Mais, fatiguée de porter un chapeau trop grand, elle a fini par craquer à l'audience, accusant en filigrane les Tiberi d'être les instigateurs de la fraude.

Si le tribunal s'est montré clément envers les "petits" fonctionnaires ayant inscrit frauduleusement des personnes sur les listes électorales, avec des peines de 1.000 euros avec sursis pour trois d'entre eux et 1.000 euros ferme pour le dernier, il a en revanche eu la main plus lourde pour les gradés.

Ainsi Jacqueline Mokrycki, secrétaire devenue directrice de cabinet, et l'ancien secrétaire général de la mairie du Ve, Raymond Nentien, ont été condamnés respectivement à 7 mois et 5 mois avec sursis, assortis dans les deux cas de 2.000 euros d'amende.

L'affaire avait éclaté en avril 1997, avec un article du Canard enchaîné, puis les plaintes en cascade de plusieurs opposants politiques à Jean Tiberi, telle la socialiste Lyne Cohen-Solal.

L'enquête avait mis au jour un système organisé dans lequel des personnes ne résidant pas dans l'arrondissement étaient "incitées" à se faire inscrire sur les listes électorales, en échange d'une place en crèche, d'un logement ou encore d'un emploi à la mairie de Paris.

"La justice est passée, à hauteur de la gravité de la fraude pour le couple de fraudeurs, et de façon plus douce pour les lampistes", s'est réjoui l'avocat de la Ville de Paris, Me William Bourdon, satisfait que le tribunal "ait tenu compte de l'assujettissement" de ces derniers aux Tiberi.

Après "douze ans d'efforts", l'avocate de Mme Cohen-Solal, Me Claude Pollet-Bailleux, saluait une décision "très importante pour les citoyens".

 

AFP

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27 mai 2009 3 27 /05 /mai /2009 18:30

La gratuité dans les musées nationaux pour les jeunes ressortissants de l'Union européenne âgés de 18 à 26 ans est-elle discriminatoire? L'association SOS Racisme le pense et a déposé plainte contre le musée du Louvre qui applique cette directive du ministère de la Culture ainsi qu'un recours au Conseil d'Etat pour faire annuler cette décision mise en place depuis le 4 avril.

Dans sa plainte déposée lundi et que l'Associated Press a pu consulter, SOS Racisme considère que cette gratuité dans 14 musées et monuments nationaux, dont Le Louvre, est subordonnée à la condition d'être ressortissant de l'Union européenne et "constitue la matérialité du délit de discrimination" réprimée par le Code pénal.

A l'origine de cette plainte, des personnels de musées qui se sont insurgés contre cette pratique, a indiqué mercredi à l'AP Samuel Thomas, vice-président de SOS Racisme. Cette "préférence européenne" est une "mesure absurde", s'indigne-t-il, et elle "est la traduction d'une idéologie d'extrême droite qui voit sa première traduction dans la politique gouvernementale". "La préférence européenne n'existe en France dans aucun autre domaine", assure-t-il.

D'autres plaintes contre les musées appliquant cette directive devraient être déposées dans les jours à venir, selon lui.

SOS a également déposé un recours devant le Conseil d'Etat pour faire annuler les délibérations prises par les conseils d'administration de la Réunion des musées nationaux (RMN) et du Centre des musées nationaux qui ont mis en application cette décision du ministère de la Culture.

Deux musées n'appliquent pas cette mesure: le musée des Arts premiers et la Cité nationale de l'histoire de l'immigration.

Le 7 mai, interrogée par le député Vert de Paris, Martine Billard, la ministre de la Culture, Christine Albanel, "pleinement consciente du problème posé", a répondu avoir demandé à ses services la possibilité d'étendre cette gratuité "aux étrangers de 18 à 26 ans résidant sur le territoire français" en fonction "d'un titre de séjour" ou d'une "carte d'étudiant". AP

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27 mai 2009 3 27 /05 /mai /2009 18:27
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27 mai 2009 3 27 /05 /mai /2009 18:25
  • Pour la deuxième fois en neuf jours, le siège de la Commission à Bruxelles a été évacué mercredi. En cause cette fois-ci ? Une fuite d'eau chaude.

  • Le "Berlaymont", du nom du bâtiment hébergeant le siège de la Commission, avait déjà été endommagé le 18 mai par un incendie d'origine encore indéterminée.

Pour la deuxième fois en neuf jours, le siège de la Commission européenne à Bruxelles a été évacué mercredi. Cette fois-ci, c'est une fuite d'eau chaude qui était en cause. Une personne a été blessée lors de l'incident, au cours duquel l'alerte incendie a été déclenchée. L'alerte a été donnée peu avant 11h30, alors que le président de la Commission José Manuel Barroso donnait une conférence de presse sur la supervision financière. Les quelque 2000 personnes qui travaillent dans le bâtiment ont alors dû l'évacuer.

Un responsable des pompiers dépêchés sur les lieux a expliqué qu'il n'y avait pas eu départ de feu, mais que l'alerte avait été déclenchée par une "fuite d'eau chaude sur une canalisation provenant de la chaudière". "La projection d'eau a brûlé légèrement une personne aux pieds et aux mains. Elle a été prise en charge par une équipe de l'hopital militaire [de Bruxelles] spécialisé dans les brûlures", a-t-il expliqué. La Commission a elle parlé de brûlures "graves", et a précisé que la personne blessée était un ouvrier qui intervenait sur la canalisation. L'incident s'est terminé vers 13 heures et le bâtiment a pu être à nouveau occupé, a précisé l'exécutif européen.

Le bâtiment fermé une semaine

Le 18 mai dernier déjà, le "Berlaymont", du nom du bâtiment hébergeant le siège de la Commission, avait été endommagé par un incendie d'origine encore indéterminée. Le feu s'était propagé rapidement le long d'une gaine technique du bâtiment, touchant notamment le 13e étage où travaille José Manuel Barroso. L'incendie n'avait pas fait de victime, mais avait nécessité la fermeture du bâtiment pendant une semaine pour travaux, le câblage électrique en particulier ayant été très endommagé. Une enquête a été ouverte.

Plusieurs journalistes s'étaient inquiétés après ce premier incident que l'alarme n'ait été donnée qu'une vingtaine de minutes après qu'une forte odeur de fumée eut été détectée. La Commission avait alors indiqué qu'elle reverrait éventuellement ses procédures de sécurité s'il s'avérait qu'elles devaient être améliorées.

(D'après agence)

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27 mai 2009 3 27 /05 /mai /2009 18:21
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27 mai 2009 3 27 /05 /mai /2009 18:19

23 morts et 250 blessés à Lahore dans un attentat-suicide

Après l'attentat dans le quartier général de la police à Lahore, les recherches se poursuivent dans les décombres des bâtiments effondrés et le bilan risque de s'alourdir © Arif Ali / AFP

 

Des hommes armés ont attaqué mercredi le quartier général de la police à Lahore, dans l'est du Pakistan, faisant exploser une voiture piégée qui a tué 23 personnes et fait environ 300 blessés. L'attentat-suicide, qui a ravagé plusieurs immeubles, non loin des bureaux des services de renseignement, n'a pas été revendiqué.

Le kamikaze n'a apparemment pas réussi à forcer un barrage pour faire entrer sa voiture bourrée d'explosifs dans l'enceinte du complexe abritant notamment le bâtiment de police secours, directement touché par l'attaque, selon Sajjad Bhutta, chef de l'administration de la municipalité de Lahore, grande ville de l'est. Ce complexe comprend aussi un important commissariat et les locaux du principal service de renseignement militaire du pays, les très puissants Inter-Services Intelligence (ISI). Le véhicule a explosé alors que le kamikaze était encore sur la route. L'immeuble de police secours a été réduit à un amas de pierres et les bâtiments adjacents, dont le commissariat et celui de l'ISI, ont été fortement endommagés.

Vengeance

Le ministre pakistanais de l'Intérieur Rehman Malik, visant les islamistes, a mis en cause des "éléments anti-pakistanais qui veulent déstabiliser le pays et qui, vaincus dans la vallée de Swat, se tournent maintenant vers les villes". L'armée pakistanaise mène depuis le 26 avril une vaste offensive contre les talibans liés à Al-Qaeda dans la vallée de la Swat, bastion des combattants islamistes pakistanais, qui y ont aidé Al-Qaeda à reconstituer ses forces et les talibans afghans à établir des bases arrière. En un mois, l'armée a affirmé avoir repris une grande partie de la vallée et tué près de 1.200 talibans. Depuis cette opération massive dans ces zones tribales du nord-ouest, frontalières avec l'Afghanistan, les combattants islamistes avaient promis de se venger "partout dans le pays".

Cette attaque du quartier général de la police à Lahore porte à environ 1.900 le nombre de morts en deux ans dans la vague d'attentats qui ensanglantent le Pakistan, depuis que les talibans pakistanais, et Oussama Ben Laden lui-même, ont déclaré le "jihad", guerre sainte, à Islamabad pour son soutien à la lutte antiterroriste menée par les États-Unis. Cet attentat est le troisième des islamistes en moins de trois mois à Lahore.

 

Le Point.fr

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