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20 avril 2009 1 20 /04 /avril /2009 19:48
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20 avril 2009 1 20 /04 /avril /2009 19:42
Vue de la Grande muraille de Chine à Simatai, au nord-est de Pékin, le 1er juillet 2007

La Grande muraille de Chine s'est révélée plus longue de quelque 2.000 kilomètres qu'initialement estimé, en étant mesurée avec des instruments technologiques perfectionnés, mais aussi beaucoup plus menacée, a annoncé lundi le China Daily.

Cet ouvrage du patrimoine chinois, également classé au patrimoine mondial de l'Unesco, s'étend sur 8.851,8 kilomètres, soit bien davantage que les 6.300 kilomètres jusqu'à présent avancés, basés avant tout sur les récits historiques et non de véritables relevés cartographiques.

Un dicton populaire dit que "la Grande muraille s'étend sur 5.000 kilomètres", rappelle le journal officiel en anglais.

Mais la Grande muraille est aussi menacée de disparition en plusieurs endroits, par les constructions de routes, les projets de développement économique ou des conditions météorologiques extrêmes, selon l'étude citée par le quotidien officiel en anglais.

L'évaluation de l'état et de la longueur de la Grande muraille a été menée pendant deux ans par l'Administration d'Etat chargée du Patrimoine culturel, au moyen de GPS, technologie infrarouge et autres technologies modernes, ayant notamment permis de découvrir des portions ignorées dans les montagnes et les déserts.

L'étude a montré que ces anciennes fortifications érigées sous la dynastie des Qin (221 à 206 avant notre ère) pour prévenir les invasions des tribus venues du Nord, puis reconstruites sous les Ming (1368-1644), comprenaient 6.259,6 kilomètres de murs, 359,7 km de tranchées et 2.232,5 km de barrières naturelles (montagnes, rivières).

Le directeur de l'Administration du Patrimoine culturel Shan Jixiang a souligné que ces deux années de recherche avaient permis de lever le voile sur la longueur réelle de l'ouvrage mais également mis en lumière les difficultés pour le protéger.

"La Grande muraille est en péril, avec deux principales menaces: le changement climatique et les constructions massives d'infrastructures", a-t-il dit, selon le China Daily.

Soucieuse de protéger ce monument, la Chine a édicté ces dernières années un ensemble de réglementations pour prévenir les dégradations dues aux fêtes et autres activités illicites sur certains tronçons, aux graffitis, à la construction de structures non autorisées, notamment.

Elle en a aussi rénové une grande partie pour les besoins du tourisme, qui entraîne également des dégâts.

 

AFP

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20 avril 2009 1 20 /04 /avril /2009 19:40
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20 avril 2009 1 20 /04 /avril /2009 19:38
Le ministre du Budget Eric Woerth avec un exemplaire de déclaration des revenus, le 20 avril 2009 à Paris

La déclaration de revenus 2009 arrivera à partir de vendredi dans les boîtes aux lettres des contribuables français, avec une bonne nouvelle pour quelque six millions de foyers qui bénéficieront cette année d'une réduction de deux tiers de leur impôt.

Préremplie et de couleur bleue comme l'an dernier, elle sera envoyée à quelque 36 millions de foyers fiscaux entre le 24 avril et le 6 mai.

La nouveauté majeure cette année est "l'exonération d'une bonne partie de l'impôt sur le revenu" qui concerne "six millions" de contribuables, a déclaré lundi le ministre du Budget Eric Woerth, lors d'une conférence de presse de présentation de la nouvelle campagne.

Il s'agit d'une "réduction des deux tiers de l'impôt sur le revenu" qui s'appliquera aux foyers se situant "à la première tranche" (5,5%), et d'un "allègement" pour les revenus situés "en début de deuxième tranche" (14%).

Cette mesure en faveur du pouvoir d'achat avait été annoncée mi-février par le président Nicolas Sarkozy. Elle coûtera à l'Etat "1,1 milliard d'euros, qui restera dans la poche du contribuable", a souligné Eric Woerth.

Les contribuables "n'ont rien à faire" pour bénéficier de cet allègement d'impôt, qui se traduira dès ce printemps par une suppression du tiers prévisionnel ou des mensualités à partir de mois de mai pour les personnes concernées, sur la base des revenus 2007.

Un "ajustement" sera ensuite réalisé en fonction des revenus qui seront déclarés pour 2008.

Autre nouveauté, les revenus de capitaux mobiliers seront également pré-remplis à partir de cette année. "90% des foyers" seront ainsi couverts par la déclaration pré-remplie, selon le ministre. Une "trentaine de millions d'informations" a pour cela été récoltée par l'administration fiscale auprès des établissements bancaires.

Par ailleurs, la "télédéclaration" via internet sera "encore plus simple", le certificat électronique jusqu'alors requis pour effectuer sa déclaration de revenus en ligne n'étant plus indispensable.

Les usagers pourront faire leur déclaration "sans certificat et depuis n'importe quel ordinateur, avec le même niveau de sécurité", a fait valoir M. Woerth.

Lorsqu'il n'y aura aucune modification à apporter à la déclaration préremplie, celle-ci pourra ainsi être validée "en 3 clics".

Quelque 7,4 millions de contribuables ont utilisé internet en 2008. Cette année, les "télédéclarants" pourront remplir leur déclaration à partir du 27 avril sur le site www.impots.gouv.fr.

Internet leur permettra de bénéficier d'un délai pour remplir leur feuille d'impôt. Alors que la date limite de dépôt de la déclaration papier a été fixée au vendredi 29 mai à minuit, pour les internautes, elle est variable selon la région: 11 juin pour les contribuables de la zone scolaire A, 18 juin pour ceux de la zone C et les DOM et 25 juin pour ceux de la zone B et la Corse.

Une ristourne de 20 euros sera accordée aux contribuables déclarant leurs revenus en ligne pour la première fois en 2009 et choisissant un "moyen de paiement moderne" (en ligne, par mensualisation ou prélèvement à l'échéance).

Comme l'an dernier, la déclaration pourra aussi être validée par téléphone au prix d'une communication locale.

La France compte 35,8 millions de contribuables, dont seule la moitié paye un impôt sur le revenu. Cet impôt a représenté en 2008 (pour les revenus de 2007) 59,2 milliards d'euros de recettes fiscales, soit 20% des recettes fiscales de l'Etat.

 

AFP

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20 avril 2009 1 20 /04 /avril /2009 19:31
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20 avril 2009 1 20 /04 /avril /2009 19:29

Un jeune homme de 28 ans attaque en justice l'Etablissement français du sang, qui lui a refusé un don en raison de son orientation sexuelle. Un choix que le plaignant juge «rabaissant» et «humiliant», évoquant même «une discrimination d'Etat».

Il voulait donner son sang, mais n'a pas pu. Alexandre M., 28 ans, résident à Alès dans le sud-ouest, vient de déposer une plainte contre X pour discrimination. Dans son viseur : l'Etablissement français du sang (EFS), qui a refusé son don au motif qu'il est homosexuel. «Rabaissant», «humiliant» : il n'a pas de mots assez durs pour fustiger un choix qu'il ne comprend pas, lui qui affirme être «fidèle» et vivre en couple depuis quatre ans et demi.

L'administration justifie pourtant sa décision en s'appuyant sur un arrêté de janvier 2009 qui définit de nouveaux critères de sélection des donneurs de sang. L'âge limite du premier don est notamment repoussé à 65 ans, les donneurs réguliers pouvant accomplir ce geste jusqu'à l'âge de 70 ans. De même, le nombre maximum de dons annuels est relevé à 24, contre 20 actuellement. Une série de mesures dont sont exclus les homosexuels masculins, comme ça a toujours été le cas selon la loi en vigueur depuis plus de 25 ans. Une nouvelle législation passée quasiment inaperçue, jusqu'à l'actuelle polémique.

 

Discrimination ou «raisons de sécurité» ?

«C'est une discrimination d'Etat, confie Alexandre Marcel au quotidien Midi Libre. Comment vouloir que les orientations sexuelles soient acceptées par la société si l'Etat a un comportement discriminatoire et s'il stigmatise les homosexuels ?», s'interroge-t-il. «En tant que citoyen, je n'accepte pas d'être communautarisé de la sorte, à mon insu. En plus, je suis catalogué à vie comme homosexuel dans le fichier de l'Etablissement français du sang». Son avocat estime lui que ce refus de don est «contraire à la directive européenne de 2004, qui parle de comportement et pas d'orientation sexuelle».

Mais à Toulouse, le directeur de l'EFS défend bec et ongles le texte du ministère de la Santé «pour des raisons de sécurité». «Pour le sida, les études montrent que, pour les homosexuels masculins, le taux de contamination est entre 60 et 100 fois plus important que pour le reste de la population, assure le docteur Destruel à Midi Libre. Et que le taux de multipartenariat est bien supérieur aux hétérosexuels. En médecine, nous sommes obligés de raisonner statistiquement. Et le risque est beaucoup plus important».

 

«Le don du sang n'est pas un droit»

La ministre de la Santé Roselyne Bachelot motive par ailleurs l'arrêté en déclarant que l'interdiction du don de sang serait levée pour les homosexuels masculins dès que «la prévalence dans ce groupe» de l'infection par le VIH-sida «se rapprocherait de celle des hétérosexuels». La justice doit maintenant trancher, sachant que sa décision pourrait faire jurisprudence pour de nombreux autres cas potentiels.

Contactée par Le Figaro.fr, la direction nationale de l'EFS précise que l'Etablissement français du sang n'a «jamais été condamné» pour ce type d'affaires. «Il n'y a pas de discrimination car le don du sang n'est pas un droit», assure-t-elle. Avant de renvoyer ses interlocuteurs vers une délibération de la Halde (Haute autorité de lutte contre discriminations et pour l'égalité) qui appuie les choix de l'Etat.

 

lefigaro.fr

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20 avril 2009 1 20 /04 /avril /2009 19:20

La polémique prend de l’ampleur en Serie A. A la suite des chants racistes entonnés par les tribunes du Stadio Olimpico de Turin à l’encontre du jeune attaquant de l'Inter Milan Mario Balotelli lors du choc contre l’Inter samedi soir,  la Juventus a été punie. Elle devra jouer un match à huis clos le 3 mai contre Lecce vient d’annoncer lundi la Ligue italienne.


 Les images sont ici




 
Les injures ont résonné dès la 4e minute, mais la fureur des spectateurs s'est propagée quand le jeune espoir italien, 18 ans, a marqué (64e), puis s'est effondré après avoir reçu un coup de pied de Tiago, provoquant l'exclusion du milieu de terrain de la Juve (75e).

   
Dimanche soir, la Juventus avait condamné les chants de ses supporteurs: «Au nom de la Juventus et de la grande majorité de nos supporteurs, je veux condamner sévèrement les cris racistes contre (Balotelli...). Il n'y a ni excuse ni justification pour ce type de comportement», a déclaré le président de la Juve, Giovanni Cobolli Gigli, dans un communiqué.

 

Le juge sportif a cependant estimé que le club aurait dû faire plus, regrettant «l'absence de toute manifestation de la part des autres supporteurs pour se dissocier (des chants racistes), ou d'intervention dissuasive de la part du club».
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20 avril 2009 1 20 /04 /avril /2009 19:18

L'Otan maintient les préparatifs de ses exercices militaires en Géorgie malgré les protestations de la Russie et le boycott par Moscou d'une réunion le 7 mai des chefs d'état-major de l'Otan et de la Russie, a indiqué aujourd'hui un porte-parole de l'Alliance atlantique.

"Les préparatifs en vue de l'exercice - au sujet duquel la Russie a été tenue pleinement informée depuis leur début il y a un an - se poursuivent", a déclaré à l'AFP ce porte-parole.

La controverse fait suite à l'annonce par l'Otan de manoeuvres en Géorgie du 6 mai au 1er juin, dans le cadre de son programme de Partenariat pour la Paix, dont la Géorgie est membre.

Quelque 1.300 hommes de 19 pays membres et non membres de l'Otan vont y participer. Elles auront lieu à une vingtaine de kilomètres à l'est de Tbilissi.
En signe de protestation, l'ambassadeur russe auprès de l'Otan, Dmitri Rogozine, a annoncé lundi que Moscou avait décidé d'annuler sa participation à une réunion le 7 mai des chefs d'état-major de l'Otan et de la Russie.


AFP
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20 avril 2009 1 20 /04 /avril /2009 19:17
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20 avril 2009 1 20 /04 /avril /2009 19:15

NICOSIE (AFP) — Le retour des nationalistes au pouvoir à la faveur des législatives à Chypre-Nord faisait douter lundi de l'avenir des négociations visant à réunifier l'île, qui peinent déjà à progresser, après 35 ans de partition.

Le Parti de l'unité nationale (UBP, droite nationaliste) dirigé par Dervis Eroglu a remporté dimanche la majorité absolue avec 26 des 50 sièges du Parlement de la République turque de Chypre-Nord (RTCN), autoproclamée et uniquement reconnue par la Turquie voisine.

Avec 44,06% des voix, il devance nettement le Parti républicain turc (CTP/centre-gauche, au pouvoir), ancien parti du "président" de la RTCN Mehmet Ali Talat, qui ne recueille que 15 sièges avec 29,25% des voix.

Le Parti démocrate (DP, conservateur) a obtenu 10,6%, et cinq sièges. Le taux de participation a atteint 81,7%.

Selon les analystes, ce vote est une sanction infligée au CTP du fait de la crise économique, de l'absence de progrès dans les négociations de paix soutenues par l'ONU et de l'isolement continu des Chypriotes-turcs sur la scène internationale.

"Nous ne sommes plus certains de la volonté de l'opinion publique", qui s'était traduite en 2004 par un vote massif en faveur du plan de réunification de l'ONU --comme le demandait le CTP--, notait lundi le quotidien libéral Kibris.

Le "Plan Annan" avait finalement été rejeté par les Chypriotes-grecs en avril 2004, l'île divisée rejoignant l'UE une semaine plus tard.

Le bloc européen s'était engagé à mettre fin à l'isolement de la RTCN, mais il n'a pas atteint son but, un échec qui selon M. Talat a joué un rôle crucial lors des élections.

L'UBP "a profité de la déception du peuple chypriote-turc face à l'échec de l'UE et de la communauté internationale à respecter leurs engagements", a déclaré le dirigeant chypriote-turc sur une chaîne de télévision.

Il s'est cependant dit convaincu que le résultat du vote ne gênerait pas les pourparlers de paix relancés en septembre, et a insisté sur le fait que le chef de l'UBP Dervis Eroglu s'est prononcé en faveur de la poursuite des négociations après sa victoire.

"C'est un fait connu que le peuple chypriote-turc est favorable à un règlement (...) Je pense qu'il n'y aura pas de problème", a-t-il souligné.

M. Talat et le président chypriote Demetris Christofias, tous deux issus de la gauche, ont engagé depuis septembre de nouvelles négociations pour un règlement, mais sans résultat tangible.

Une nouvelle rencontre entre les deux hommes est prévue mardi à Nicosie, dernière capitale divisée au monde.

Les législatives de dimanche ne changeront pas le statut de négociateur en chef de M. Talat, mais elles pourraient limiter sa marge de manoeuvre. Au moins un parlementaire de l'UBP pourrait se joindre aux négociations.

Les analystes insistaient lundi sur les divergences de vues entre MM. Talat et Eroglu sur la "question chypriote".

M. Talat, avec le soutien du CTP, négocie un projet de fédération pour Chypre, alors que l'UBP de M. Eroglu demande une confédération de deux Etats, solution qui entérinerait la partition et qui est refusée par la partie grecque.

"Tous les regards sont tournés vers l'UBP, l'attitude qu'il adoptera dans les négociations et un référendum éventuel. Vont-ils en rester à leur politique du +pas de solution est une solution+ ou vont-ils se montrer plus réalistes?", se demande le quotidien de gauche Yeni Duzen.

M. Talat, qui a rencontré mercredi la secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton, s'est fixé comme objectif de parvenir à un règlement avant avril 2010, date de la prochaine présidentielle à Chypre-Nord.

Chypre est divisée depuis 1974, lorsque l'armée turque a envahi le nord de l'île après un coup d'Etat de Chypriotes-grecs soutenus par Athènes et qui voulaient rattacher l'île à la Grèce. Au moins 30.000 soldats turcs sont positionnés en RTCN.

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