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16 mars 2009 1 16 /03 /mars /2009 15:07
Symbole du pirate à côté d'un clavier d'ordinateur

Les plaintes concernant l'usurpation de nom de domaine sur internet par des "cybersquatters" ont atteint un niveau record en 2008, témoignant de la nécessité de renforcer les systèmes de protection, a prévenu lundi l'Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI).

Les cas d'usurpation dénoncés par les propriétaires de noms "ont continué d'augmenter en 2008 avec un nombre record de plaintes", selon l'agence de l'ONU, qui gère un Centre d'arbitrage et de médiation des noms de domaines.

Le nombre de litiges s'est élevé à 2.329 en 2008, soit 8% de plus qu'en 2007, précise l'OMPI qui s'est vu adresser en dix ans de procédures 14.663 cas au total.

Concernant à 86% des noms de domaines en langue anglaise, ces litiges ont porté sur 26.262 intitulés distincts. Les principaux plaignants ont été les Etats-Unis, la France, le Royaume-Uni, l'Allemagne, la Suisse et l'Espagne tandis que les accusés ont été majoritairement américains, britanniques, chinois, espagnols et canadiens.

Les plaintes qui concernaient surtout les domaines de la biotechnologie, des produits pharmaceutiques, de la banque, de la finance et de l'internet, ont notamment porté sur des noms tels que Blackberry, Légo, Nestlé, Coca-Cola ou sur des personnalités comme Scarlett Johansson.

L'OMPI s'inquiète de ce nombre grandissant d'usurpations de nom alors que l'Icann, le gestionnaire mondial de l'internet, s'apprête à lancer de nouvelles extensions pour les adresses internet. Il existe aujourd'hui 250 extensions (comme .net, .com, .fr) mais bientôt, tout le monde devrait pouvoir créer sa propre extension, malgré des conditions financières extrêmement sévères.

"Le lancement d'un nombre inconnu et potentiellement élevé" de nouvelles extensions "soulève des questions majeures pour les titulaires de droits comme pour les utilisateurs de l'internet en général", s'est alarmé le directeur général de l'OMPI, Francis Gurry, cité dans un communiqué.

"Le cybersquattage demeure un problème grave pour les propriétaires de marques", a-t-il insisté.

L'OMPI assure avoir travaillé en collaboration avec l'Icann sur la question de la protection afin de mieux protéger le droits des propriétaires de marques mais aussi de garantir "la fiabilité du système d'adressage de l'internet".

"Si de telles mesures de protection ne sont pas mises en place, les parties prenantes au système de noms de domaine s'exposent à d'interminables procédures judiciaires", a averti M. Gurry.

 

AFP

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16 mars 2009 1 16 /03 /mars /2009 15:03
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16 mars 2009 1 16 /03 /mars /2009 14:56
billets de banque chinois

La Chine a perdu des dizaines de milliards de dollars de ses réserves de change en placements malheureux, effectués juste avant l'effondrement des marchés boursiers l'an dernier, a indiqué lundi le Financial Times.

Les pertes de l'Administration des changes (SAFE) dépasseraient les 80 milliards de dollars, soit la moitié de ce qu'elle détenait en actions à l'étranger, a précisé le quotidien financier britannique, citant Brad Setser, un économiste d'un institut new-yorkais, le Council on Foreign Relations.

La SAFE, qui gère de façon "opaque" près de 2.000 milliards de dollars de réserves de change, "avait commencé d'énormes paris sur les marchés internationaux en 2007" et sa stratégie de diversification a duré "au moins jusqu'à l'effondrement" des groupes américains de refinancement hypothécaire Freddie Mac et Fanny Mae en juillet dernier, explique le journal citant des analystes et des sources proches de cette administration chinoise.

Le Financial Times rappelle néanmoins qu'en l'absence de communication de la SAFE sur ses portefeuilles, il est également impossible de savoir exactement combien elle a perdu.

Vendredi, le Premier ministre chinois Wen Jiabao s'est dit "un peu inquiet" pour les actifs chinois placés aux Etats-Unis, en raison de l'impact de la crise financière. Il a appelé Washington à garantir la sécurité de ces investissements.

La Chine est le premier créancier des Etats-Unis, et possédait, en décembre, pour 727,4 milliards de dollars de bons du Trésor, selon des chiffres officiels américains.

Selon le Financial Times, qui cite une étude du Trésor, fin juin dernier, la Chine détenait pour 100 milliards de dollars d'actions américaines, soit trois fois plus qu'un an plus tôt.


 

AFP

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16 mars 2009 1 16 /03 /mars /2009 14:49

L'assureur a annoncé dimanche que 90 milliards de dollars provenant de l'aide publique reçue, ont servi à sauver la mise aux banques européennes.

L'argent public qu'AIG a reçu pour son sauvetage a surtout profité aux banques européennes. L'assureur a en effet annoncé dimanche que plusieurs banques du Vieux Continent ont bénéficié indirectement de son renflouement par l'Etat fédéral américain. Plus de 90 milliards de dollars ont ainsi été versés entre septembre et décembre pour dénouer les positions souscrites par sa filiale financière auprès de banques telles que Société générale, Calyon (Crédit agricole), BNP Paribas, Goldman Sachs, Deutsche Bank et Barclays, entre autres.

Dans les détails, entre septembre et décembre, la, Société Générale a perçu 11,9 milliards et Deutsche Bank, 11,8 milliards. D'ailleurs, dans un communiqué, Société générale indique avoir «agi conformément à ses accords de contrepartie avec AIG». Parmi les autres grands bénéficiaires des fonds publics, on retrouve la britannique Barclays (7 milliards), la suisse UBS (5 milliards), BNP Paribas (4,9 milliards de dollars) et Calyon, la banque d'investissements du Crédit Agricole (2,3 milliards). Les banques d'affaires américaines Goldman Sachs et Merrill Lynch ne sont cependant pas en reste puisqu'elles ont reçu respectivement 12,9 milliards et 6,8 milliards de dollars.

Ainsi, si l'Etat fédéral américain n'était pas venu à la rescousse d'AIG, de nombreuses banques européennes auraient énormément perdu. AIG, qui a été sauvé de la faillite en septembre par l'Etat, a publié la liste de ses contreparties afin de «maintenir un haut niveau de transparence en ce qui concerne l'utilisation de fonds publics» et après consultation de la Réserve fédérale au sujet d'une telle annonce sur le secret des affaires.


Un sauvetage très controversé


American International Group a déjà fait l'objet de quatre plans de sauvetage. Les pouvoirs publics ont mobilisé plus de 170 milliards de dollars pour éviter une faillite de l'ex-numéro un mondial de l'assurance. Les critiques ne cessent de pleuvoir sur la gestion de l'aide publique. Et elles ont commencé à peine une semaine après son sauvetage par les autorités américaines en septembre. L'assureur américain avait en effet organisé un séminaire dans un hôtel de luxe californien, avec cure et remise en forme, pour 440000 dollars.

Dernier scandale en date. Ce dimanche, le Wall Street Journal a révélé que l'assureur va verser cette année 450 millions de dollars de primes aux responsables de ses activités financières, ceux-là même à l'origine des pertes historiques de 99,3 milliards de dollars en 2008. Mais le gouvernement a indiqué qu'il serait difficile de s'opposer à ces versements qui sont inscrits dans les contrats. Le président d'AIG, Edward Liddy, doit cependant être auditionné dans quelques jours par le Congrès sur la manière dont le groupe a dépensé l'argent du gouvernement.

Même le président de la Réserve fédérale, Ben Bernanke, a reconnu dimanche que «ce qui le mettait le plus en colère» était le sauvetage contraint d'AIG. «C'est totalement injuste que l'argent du contribuable aille soutenir une compagnie qui a fait ces paris fous, qui opérait sans supervision des régulateurs. Mais nous n'avions pas d'autre choix que de la stabiliser, sous peine d'un impact énorme, pas seulement sur le système financier mais sur l'ensemble de l'économie américaine», a-t-il déclaré.

 

Le FIGARO

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16 mars 2009 1 16 /03 /mars /2009 14:46
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16 mars 2009 1 16 /03 /mars /2009 14:39
Un couple d'octogénaires, vivant à Tourcoing, a vécu un cambriolage d'une rare violence, dans la nuit de samedi à dimanche. Pendant deux heures, ces deux retraités ont été séquestrés et battus par deux cambrioleurs dans leur pavillon. Les deux hommes, apparemment bien renseignés, ont défoncé la porte arrière de la maison vers 5 heures. Cagoulés, gantés et armés, ils ont passé le couple à tabac, déterminés à obtenir la combinaison de leur coffre fort coûte que coûte. A 87 et 89 ans, les deux retraités n'ont pas résisté bien longtemps. Le vieil homme frappé à coup de poings américain a eut la mâchoire et le nez fracturé, sa femme qui avait deux caillots dans la tête est sortie du coma dimanche en fin de matinée. C'est elle qui a réussi à se traîner et sonner chez son voisin d'à côté pour donner l'alerte, avant de perdre connaissance. Les agresseurs, eux, ont pris la fuite.
Le montant du préjudice s'élèverait, selon eux, à 150.000 euros en argent liquide et en bijoux. Le petit-fils du couple espère toutefois que le préjudice est moindre, car ses grand-parents s'exprimeraient encore en ancien francs. Le parquet de Lille a ouvert une enquête.

M6 info
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16 mars 2009 1 16 /03 /mars /2009 14:37
Photo prise le 4 octobre 2006 pendant une opération de police dans le quartier «Les Musiciens» aux Mureaux (Yvelines), suite aux échauffourées qui avaient fait des blessés parmi les policiers.
Photo prise le 4 octobre 2006 pendant une opération de police dans le quartier «Les Musiciens» aux Mureaux (Yvelines), suite aux échauffourées qui avaient fait des blessés parmi les policiers. Crédits photo : AFP

Lors d'échauffourées dans les Yvelines ce week-end, dix policiers ont été blessés par des plombs de chasse. Les syndicats tirent la sonnette d'alarme

Les tirs au fusil prenant pour cible les policiers seraient-ils en train de devenir monnaie cou­rante dans les quartiers sensibles ? Cette interrogation, iconoclaste il y a encore quelques années, n'est plus dénuée de sens après le violent guet-apens orchestré aux Mu­reaux, dans la nuit de samedi à dimanche. Dès 20 heures, des habitants des cités des Musiciens et de la Vigne blanche, dans les Yvelines, signalent aux secours une coupure de courant simultanée dans chacun de leur quartier. «Cette interruption de l'électricité était a priori sans raison déterminée, décrypte-t-on à la sécurité publique. Nous pensons qu'elle était préparatoire à des actions violentes.»

Dans la foulée, des automobilistes avertissent police secours que des bandes d'inconnus souvent mineurs se forment en divers endroits. Des brigades anticriminalité (BAC), des compagnies d'intervention et des CRS convergent vers le périmètre. «D'emblée, les rassemblements ont été hostiles», note un fonctionnaire. Intervenant sur un incendie de voiture, plusieurs membres des forces de l'ordre essuient une volée de pierres lancées et se dégagent en ripostant avec des grenades lacrymogènes. La tension est à son pa­ro­xysme vers 21 h 15, lors de la dispersion d'une trentaine d'émeutiers. «En retrait, un tireur armé d'un fusil de chasse a ouvert le feu à plusieurs reprises, droit sur nos effectifs», explique un commissaire.

 

«Tirés comme des lapins»

Sur les vingt-quatre policiers visés par du petit plomb, quatorze ont été épargnés grâce à leurs protections et dix ont été légèrement touchés dans leur chair . Dans la soirée, quarante cocktails Molotov prêts à l'emploi ont été retrouvés non loin de là. Dimanche, un mineur de 15 ans soupçonné d'avoir lancé des pierres a été placé en garde à vue à la sûreté départementale.

Imputable à la mort d'un trentenaire des Mureaux abattu il y a une semaine après avoir forcé un barrage en Seine-et-Marne, cette flambée de violence intervient alors que la haine «antiflic» croît en banlieue. Elle était soudain montée d'un cran à Villiers-le-Bel en novembre 2007 : quelque 82 mem­bres des forces de l'ordre tombés dans un traquenard avaient été blessés en 24 heures, dont certains par armes à feu. Un policier avait été atteint de 18 plombs dans le corps, un autre avait été touché à une pommette et aux yeux en dépit de son casque de protection, un troisième avait reçu du plomb dans la tempe. Les émeutiers avaient alors tiré au fusil à pompe sur les commandants d'unité, les opérateurs radio et les lanceurs de grenades. Le 4 mars 2008, les forces de l'ordre avaient essuyé des tirs à la Grande Borne, à Grigny (Essonne).

La veille, cinq policiers avaient déjà été atteints aux plombs de chasse à Viry-Châtillon (Essonne). Plus récemment, une dizaine de policiers et de gendarmes ont été blessés lors des houleuses manifestations menées en Guadeloupe, en Martinique et à la Réunion. «Au départ, c'était des pierres, mais la menace va crescendo jusqu'à de­venir insupportable, prévient Frédéric Lagache, secrétaire national du syndicat de police Alliance. Nous, comme nos collègues pompiers ou gendarmes, n'accepterons plus d'être tirés comme des lapins . Il y a un an, nous avons demandé à la Chancellerie que des peines de prisons ferme soient infligées d'em­blée aux agresseurs de policiers et de gendarmes. Faut-il un drame pour que notre démarche obtienne enfin une réponse ?» De son côté, l'Unsa-police en appelle à « des sanctions exemplaires» tandis que Nicolas Comte, secrétaire général du syndicat gé­néral de la police (SGP-FO) se dit «très inquiet de cette montée de violence organisée et armée».

Dimanche soir, la ministre de l'Intérieur, Michèle Alliot-Marie, s'est rendue aux Mureaux pour rencontrer les policiers de terrain. Au même moment, une mobilisation accrue était de mise autour du commissariat de Montgeron (Essonne), attaqué dans la nuit à l'arme de chasse. Là encore, une cinquantaine de plombs ont été relevés sur la porte du poste de police.


 

Le Figaro

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16 mars 2009 1 16 /03 /mars /2009 12:53
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15 mars 2009 7 15 /03 /mars /2009 16:58



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15 mars 2009 7 15 /03 /mars /2009 16:53
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