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15 avril 2009 3 15 /04 /avril /2009 15:30
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15 avril 2009 3 15 /04 /avril /2009 15:28
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15 avril 2009 3 15 /04 /avril /2009 15:26
Un avion d'Air France le 21 mars 2008

La compagnie Air France va continuer à réduire ses effectifs et vise 2.500 à 3.000 postes en moins dans les deux années à venir, mais sans licenciement sec, a indiqué mercredi la direction.

Confirmant une information parue dans le quotidien La Tribune, une porte-parole de la direction a déclaré à l'AFP: "on devrait réduire nos effectifs de 2.500 à 3.000 emplois au cours des deux prochains exercices".

Au cours de l'exercice 2008/2009 qui vient de se terminer, Air France avait annoncé en février avoir supprimé 1.000 à 1.200 postes, en ne remplaçant pas un certain nombre de départs en retraite, en bloquant les embauches et en mettant fin aux contrats à courte durée (intérimaires et CDD).

La compagnie Air France emploie environ 74.000 personnes et est fortement touchée par le ralentissement du trafic aérien. Sur la période octobre-décembre (3e trimestre de l'exercice 2008/2009), le groupe Air France-KLM (environ 104.000 salariés) a affiché 194 millions d'euros de perte d'exploitation.

L'ensemble des catégories de personnel sont touchées par un sureffectif, a-t-on précisé.

La direction d'Air France va mettre en place un certain nombre de mesures pour faciliter les départs, sans toutefois avoir recours à un plan social.

"Il y a des aides individualisées pour les gens qui souhaitent réaliser un projet personnel en dehors de l'entreprise (...) on va aussi proposer des rachats de trimestres pour les personnes très proches de l'âge de la retraite, et on incite les gens à utiliser les congés formation, des congés sabbatiques", a indiqué la porte-parole.

Pour faciliter l'adaptation à une charge de travail moindre, la mobilité en interne est favorisée, et le télétravail est également encouragé, a ajouté la porte-parole. Le passage au temps partiel est aussi envisagé, selon la CFDT.

Pour les syndicats, ces nouvelles suppressions de postes ne sont pas une surprise.

Fin mars, la CGT Air France avait déjà indiqué que selon la direction plusieurs secteurs de l'entreprise étaient encore en sureffectif malgré le non remplacement des départs.

"Les suppressions de postes n'étant pas des suppressions d'emplois, on est au moins rassurés à ce niveau là. On sent que l'entreprise est prête à s'adapter à la période difficile en préservant l'emploi au maximum", a déclaré à l'AFP Cyril Jouan, délégué CFDT.

Cyril Jouan a précisé que l'entreprise souhaitait aussi favoriser le passage au temps partiel de certains salariés. "Mais les cotisations retraites posent problème dans ces cas là", a pointé le syndicaliste.

Le responsable CFDT a également souligné que la loi votée fin 2008 permettant au personnel naviguant commercial (hôtesses, stewards) de travailler jusqu'à 65 ans au lieu de 55 avait comme effet de maintenir plus de gens dans l'entreprise à un moment où celle-ci tentait de réduire sa masse salariale.

"Cela concerne pour l'instant quelques dizaines de salariés, mais on n'a pas une visibilité sur l'ensemble de l'année 2009 puisque les personnes doivent indiquer deux mois avant leur 55e année si elles veulent rester ou pas", a poursuivi M. Jouan. Cette absence de visibilité "pose d'ailleurs un problème en terme de gestion des effectifs au delà du contexte de crise", a-t-il estimé.

 

AFP

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15 avril 2009 3 15 /04 /avril /2009 15:24
Qi Zhiyong, dissident chinois, après une rencontre avec la presse étrangère le 26 mars 2009 à Pekin

Des dissidents chinois ont été interpellés ou harcelés mercredi, jour du 20e anniversaire de la mort du dirigeant réformateur Hu Yaobang tandis que les forces de sécurité étaient en alerte dans la crainte de troubles.

Qi Zhiyong, 52 ans, amputé d'une jambe en 1989 après avoir été touché par une balle lors de la répression du mouvement de Tiananmen, a expliqué que la police était venue le chercher mercredi matin à son domicile de Pékin.

"Lorsque je suis sorti à 07H00 (23H00 GMT mardi) pour emmener mon fils à l'école, la police de sûreté de l'Etat m'a obligé à monter dans une voiture", a-t-il dit, dans un SMS envoyé à l'AFP.

"Ils m'ont emmené dans les environs" de Pékin, a-t-il ajouté.

M. Qi explique son interpellation par le fait que ce mercredi, 15 avril, marque le 20e anniversaire de la mort du dirigeant communiste réformateur Hu Yaobang, un décès qui avait été le détonateur des manifestations estudiantines, jusqu'au dénouement tragique entre le 3 et le 4 juin avec l'intervention militaire sanglante.

Pour les autorités chinoises, la répression, qui a tué des centaines, si ce n'est des milliers de personnes, se justifiait par la nécessité de contrer une rébellion "contre-révolutionnaire".

Mercredi, un porte-parole de la police de Pékin a indiqué à l'AFP ne rien savoir de l'interpellation de M. Qi, expliquant devoir d'abord consulter les "services concernés".

D'autres dissidents ont fait état mercredi d'un renforcement de la surveillance dont ils font l'objet.

Jiang Qisheng, militant qui a déjà été emprisonné pour son engagement en faveur de la démocratie, a expliqué que la police le suivait en permanence. Il se trouve actuellement dans sa province natale du Jiangsu (est).

"Ils sont à la porte de ma maison, me surveillant sans aucune permission et, où que j'aille, ils me suivent", a-t-il expliqué, joint au téléphone par l'AFP.

"Quand je vais retourner à Pékin, j'imagine que cela continuera car nous nous approchons du 4 juin".

Selon M. Jiang, envoyé derrière les barreaux en 1999 pour avoir appelé à commémorer le 10e anniversaire de Tiananmen, cette "sollicitude" policière remonte à la session annuelle du Parlement en mars.

Wang Songlian, du groupe Chinese Human Rights Defenders, a affirmé avoir été informé d'autres cas, même si elle n'a pas voulu donner de noms.

"Aujourd'hui, la police a commencé à placer des gens à l'extérieur des maisons des dissidents et à les suivre", a-t-elle dit.

"Il y a un certain nombre de personnes qui sont soumises à une surveillance accrue et auxquelles il a été conseillé de ne pas participer aujourd'hui à des réunions avec d'autres dissidents", a-t-elle ajouté.

Mercredi, des internautes ont célébré la mémoire de Hu Yaobang, secrétaire général du Parti communiste évincé en 1987 pour laxisme vis-à-vis de manifestations étudiantes fin 1986.

"L'opinion de la vieille génération sur lui est bonne, c'est juste honteux qu'après à l'école nous n'ayions jamais entendu parler de lui", dit un internaute sur l'un des principaux portails sina.com.

"Cet homme bon vivra toujours dans le coeur des gens", écrit un autre.

L'anniversaire a été passé sous silence dans les médias.

Selon le journal de Hong Kong Mingpao, le fils aîné de Hu Yaobang, Hu Deping, un haut fonctionnaire, se serait rendu, avec la famille, lundi sur la tombe de Hu, dans le Jiangxi (est). En toute discrétion.

 

AFP

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15 avril 2009 3 15 /04 /avril /2009 15:14
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15 avril 2009 3 15 /04 /avril /2009 15:11

Ahmed Assous, le Douchynois (sic) de 62 ans soupçonné d'avoir tué un couple d'une vingtaine d'années, lundi à Douchy-les-Mines, devrait être déféré cet après-midi devant le parquet de Valenciennes. Une information judiciaire pour l'assassinat d'Audrey Verpoorte et de Xavier Dubray devrait être ouverte dans la soirée.


Le 12, avenue de la République à Douchy-les-Mines est devenu comme un sanctuaire. Les automobilistes passent devant au ralenti et il n'est pas rare de voir aussi des piétons s'aventurer devant le coron de la Fabrique, une poignée de maisons ouvrières isolées dans la campagne vers Neuville-sur-Escaut.

Comme pour se persuader que tout ça n'était qu'un très mauvais film.

Le drame «  saisissant » comme le souligne le procureur de Valenciennes, Vincent Lesclous, qui s'est déroulé le lundi de Pâques vers 17 heures, laissera des traces indélébiles dans la mémoire du Denaisis. Comment en effet expliquer rationnellement qu'un jeune couple puisse être abattu pour un motif aussi futile qu'une voiture garée devant le pas de sa porte, rendant orphelin un bébé qui n'avait que dix-neuf jours d'existence ?

L'alcool - le tireur présentait une alcoolémie de 1,76 g au moment de son interpellation - ne peut tout expliquer.

Les explications tournent court

En présence de quelques voisins déboussolés par le va-et-vient des journalistes et des badauds venus voir et tenter de croire ce qu'ils ont lu dans le journal, Jean-Pierre Wallet a du mal à trouver les mots pour raconter le terrible après-midi de lundi. Ce Douchynois de 55 ans n'est autre que le parrain d'Audrey Verpoorte, la jeune femme de 19 ans tuée d'une balle de calibre 7.62 dans la tête, tirée quasi à bout portant.

Chez les Wallet, lundi, on se faisait une fête d'accueillir Audrey et son compagnon, Xavier Dubray, 24 ans, venus du pays de Condé présenter leur petit Cyprien né le 26 mars. « Peu avant 17 heures, raconte Jean-Pierre, la voix tremblante, Xavier est sorti pour aller chercher des biberons dans sa voiture garée au bord de la route. Il a alors constaté que l'un des pneus de son break avait été crevé. » Soupçonnant le voisin irascible, Xavier Dubray voulait obtenir des explications de l'auteur présumé. Mais la porte s'était-elle à peine ouverte qu'un premier coup de feu, accidentel à en croire les premières auditions du gardé à vue, blessait mortellement le père de famille à la poitrine. Et sa concubine, se portant à son secours, était alors victime du second coup de feu tiré «  au jugé » selon les déclarations de l'auteur, tuée d'une balle dans la tête.

Vincent Lesclous, le procureur de la République de Valenciennes, retient des premiers éléments de l'enquête que «  Ahmed Assous a pris le temps d'aller chercher son arme, une Winchester 30-30 ; et de la charger avant d'ouvrir la porte  », précisait-il hier, retenant la préméditation du geste.

 

La Voix du Nord

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15 avril 2009 3 15 /04 /avril /2009 15:09

La réussite n'a pas de prix. Plusieurs centaines d'étudiants chinois, inscrits à l'Institut d'administration des entreprises (IAE) de l'université de Toulon, auraient versé de l'argent pour se payer des diplômes.

Saisi d'une plainte d'un professeur de l'Institut, le parquet de Marseille a ouvert, le 26 mars, une information judiciaire pour "corruption passive et active, et escroquerie".

L'instruction, confiée au juge Franck Landou du pôle régional économique et financier de Marseille, s'est accélérée jeudi 9 avril, lorsque les enquêteurs de la brigade financière de la cité phocéenne et de la police judiciaire de Toulon ont perquisitionné les locaux de l'IAE. "Ils ont embarqué toutes les copies d'examen des étudiants chinois des quatre dernières années, a indiqué au Monde Pierre Sanz de Alba, le vice-président de l'université. Ils sont repartis avec une dizaine de cartons remplis de copies."

Entendu par les policiers, le directeur de l'Institut, Pierre Gensse, a reconnu avoir été sollicité début 2009 par un étudiant chinois qui lui aurait proposé un pot-de-vin de 100 000 euros en échange de diplômes - des licences et des masters - pour une soixantaine de congénères.

Selon une source proche de l'enquête, la fraude s'exercerait depuis quatre ans et serait en constante augmentation. Le faux diplôme serait facturé 2 700 euros pièce, "mais les prix peuvent varier". Toujours selon cette source, au cours de l'année 2008, un étudiant aurait à lui seul "vendu" près de 300 diplômes à autant d'étudiants.

L'affaire est née au cours de l'année universitaire 2004-2005, quand un étudiant chinois, inscrit à l'IAE, éprouvait toutes les peines du monde à décrocher sa licence. Dépité, il aurait alors soudoyé une personne de l'IAE avec succès, et fini par obtenir le précieux certificat. De là, lui serait venue l'idée d'en faire profiter des compatriotes désireux comme lui de flatter leur CV. D'autant qu'en Chine un diplôme provenant d'une université ou d'une école française est très couru.

En 2008, des étudiants chinois de l'IAE, révoltés par ces pratiques, s'en étaient émus auprès d'un de leurs professeurs. Ils auraient dénoncé ces malversations à leur ambassade et deux d'entre eux ont déposé une main courante au commissariat. Quelques semaines après, en octobre 2008, une étudiante chinoise, qui devait une grosse somme d'argent à un intermédiaire, a été agressée sur le campus. C'est en enquêtant sur cette affaire que les policiers ont fait le rapprochement avec la main courante. Ils ont alors commencé à soupçonner l'existence d'un trafic. Les autorités judiciaires, administratives et universitaires ont été alertées à ce moment-là.

100 % DE REÇUS


Il y a deux mois, la direction de l'université de Toulon a procédé à des vérifications. "En février, dès que nous avons su que des soupçons pesaient sur la validité des diplômes de l'IAE, nous avons diligenté une enquête administrative",Sanz de Alba. souligne M.

Les premiers éléments de cette investigation interne ont surpris les responsables. "Nous avons constaté des choses troublantes", concède M. Sanz de Alba. Ainsi, la statistique montre un taux de réussite aux examens nettement supérieur dès lors que les candidats sont chinois. "En master d'entrepreneuriat par exemple, on s'est aperçu que près de 100 % des élèves chinois étaient reçus. Alors que pour les autres nationalités, Français y compris, ce taux oscille entre 60 % et 70 %", poursuit le vice-président. Pis, cette année, l'université de Toulon, qui compte environ 650 jeunes Chinois dans ses amphithéâtres - un nombre en constante hausse -, en a accueilli une centaine de nouveaux. "La plupart d'entre eux ne parlaient pas français", déplore M. Sanz de Alba.

En Chine, l'accès à l'enseignement supérieur repose sur un système très sélectif. Aussi, de nombreux jeunes restent sur le carreau et cherchent à s'inscrire dans des universités étrangères. Ils s'adressent à des agences qui, moyennant une certaine somme d'argent, se chargent de leur préparer les dossiers, les demandes de visa et autres formalités. L'une de ces agences aurait-elle mis sur le marché une sorte de produit complet avec garantie d'un diplôme à la clé ?

Un professeur de l'université de Toulon, qui souhaite conserver l'anonymat, s'interroge : "Depuis trois ans, certains étudiants arrivent à Toulon, et ils assistent rarement au cours. Ils donnent l'impression que le diplôme leur est acquis d'emblée. On les appelle les étudiants touristes", ironise-t-il.

Ces dernières semaines, plusieurs personnes travaillant à l'IAE et des étudiants ont été entendus par les policiers. Selon nos informations, certaines d'entre eux ont fait état de fraude possible dans les universités de Pau, de La Rochelle, de Poitiers et dans une autre en région parisienne. "C'est une enquête complexe qui demandera du temps", prévient le procureur de la République de Marseille, Jacques Dallest.

L'Inspection générale de l'administration de l'éducation nationale et de la recherche (IGAENR) a lancé une mission administrative afin de démêler, dans "les meilleurs délais", les tenants et les aboutissants de cette affaire.

Le Monde

 

 

Afin de "faire la lumière sur cette question", le ministère de l'enseignement supérieur a demandé, ce week-end, à l'Inspection générale de l'administration de l'éducation nationale et de la recherche (IGAENR), de mener une enquête. "Il en va de la crédibilité des diplômes et de l'image de l'université du Sud-Toulon-Var", explique l'entourage de la ministre, Valérie Pécresse. "Et s'il s'avérait que d'autres universités sont concernées, la mission de l'IGAENR serait élargie", précise le ministère.

 

Rang. Avec 260 000 étudiants étrangers accueillis en 2007, la France se situe loin derrière les Etats-Unis (585 000) et le Royaume-Uni (330 000), selon les données de l'Unesco. Elle est en revanche au coude à coude avec l'Allemagne (260 000).

Croissance. Entre 2000 et 2007, le nombre d'étudiants étrangers est passé de 174 500 à 260 000. Depuis 2007, les étudiants chinois constituent la seconde nationalité accueillie (22 500), après les Marocains (32 000), mais devant les Algériens (22 350). En 2000, seuls 2 100 étudiants chinois étaient reçus, selon le ministère de l'éducation.

 

 

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15 avril 2009 3 15 /04 /avril /2009 15:08
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15 avril 2009 3 15 /04 /avril /2009 15:06
Un mineur de 17 ans a été tué et deux autres ont été grièvement blessés, mardi à 4 heures, au cours d’une rixe entre deux groupes issus de Seine-Saint-Denis et de l’Essonne.

L'un des quatre jeunes placés en garde à vue mardi après une rixe mortelle près de la gare de Lyon (Paris XIIe) qui a avoué être l'auteur des coups de couteau. D'après une source proche de l'enquête, le jeune homme âgé de 20 ans et habitant Athis-Mons (Essonne) a indiqué avoir porté les coups qui ont tué un jeune de 17 ans originaire de Seine-Saint-Denis.


Il a également avoué avoir blessé grièvement deux des amis de la victime au cours de la rixe qui a opposé, dans la nuit de lundi à mardi, les deux groupes de jeunes. Il avait ensuite pris la fuite et s'était débarrassé de son couteau dans une rue voisine.

Avec trois de ses amis, originaires comme lui d'Athis-Mons, ils ont été interpellés mardi vers 4 heures non loin de la gare de Lyon où a eu lieu la bagarre. Ils ont été placés en garde à vue dans les locaux de la police judiciaire où ils se trouvaient toujours mercredi en fin de matinée.


A l'origine de cette affaire dramatique : une chute à vélo, une moquerie entre jeunes attendant le train, dans l'ennui, après une soirée dans la capitale. Puis une bagarre qui dégénère jusqu'à la mort de l'un d'entre eux.


Le Parisien
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15 avril 2009 3 15 /04 /avril /2009 15:06
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