Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
7 juillet 2009 2 07 /07 /juillet /2009 20:33

L'adhésion à l'UMP de Guillaume Peltier, l'ex-bras droit de Philippe de Villiers, qui a quitté le Mouvement pour la France il y a un an, est imminente. "La procédure est en cours", annonce-t-il à L'Express. Le parti de la majorité compte sur ce jeune homme de 32 ans, très proche du député UMP d'Indre-et-Loire Philippe Briand, pour participer lors des élections municipales de 2014 à la reconquête de Tours, gérée par le PS depuis 1995. Guillaume Peltier devrait dans un premier temps être candidat aux cantonales de mars 2010 sous l'étiquette de son nouveau parti. L'ex-ministre de la Culture, leader tourangeau de l'UMP pendant plusieurs années, Renaud Donnedieu de Vabres, s'est longtemps opposé à l'intégration de cet ancien membre du FN au sein du parti majoritaire.

 

L'Express

Partager cet article
Repost0
7 juillet 2009 2 07 /07 /juillet /2009 20:31
Partager cet article
Repost0
6 juillet 2009 1 06 /07 /juillet /2009 20:21

 

Cette semaine, nous recevons Pierre Vial. Il est président de l’association Terre et Peuple. Ancien membre du Front National, ayant participé également à la fondation du GRECE, Pierre Vial avec cet entretien fait le point sur son engagement politique et associatif. Il anime aussi Europe-Identité, qui est un centre d’analyses et de formations politiques. Il nous présente ses vues, ses idées et expose clairement les raisons de son engagement.

 

Nous le remercions d’avoir répondu à nos questions.

 

GENERATION FA8 : Bonjour. Serait-il possible de vous présenter en quelques mots ? Pourriez-vous exposer les points saillants de votre engagement politique ?

 

Né le 25 décembre (eh oui !) 1942, je me suis engagé au printemps 1958 dans les rangs de Jeune Nation. J’ai participé aux combats, officiels (Fédération des Etudiants Nationalistes) et clandestins pour l’Algérie Française. Ensuite, Europe-Action (et le passage d’un nationalisme français à un nationalisme européen), puis le choix, en 1968, d’un travail métapolitique avec le GRECE, fondé avec une dizaine de camarades. J’en ai été le secrétaire général de 1978 à 1984. En 1987, j’ai adhéré au Front National (choix très mal vu par Alain de Benoist et ses fidèles, d’où mon divorce avec la Nouvelle Droite, dont les nouvelles orientations, en rupture avec la ligne initiale, ne me convenaient pas). Elu conseiller municipal FN de Villeurbanne (2ème  ville du Rhône,  avec 130 000 habitants) de 1989 à 2006, j’ai été par ailleurs conseiller régional de Rhône-Alpes de 1992 à 2004. Membre du Bureau Politique du FN depuis le congrès de Strasbourg, j’ai été de ceux qui ont organisé la scission de 1998, avant d’être vite déçu par Mégret (j’ai rompu avec lui lorsqu’il a refusé de s’engager à ne pas appeler à voter Chirac). En 1995, j’ai fondé Terre et Peuple et j’ai rejoint récemment la direction de la Nouvelle Droite populaire, sur proposition de mon vieil ami Robert Spieler.

 

GENERATION FA8 : Récemment, vous avez adhéré à la NDP. Si le PDF ou le FN vous avaient par exemple proposé de les rejoindre, quelle aurait été votre réponse et pour quelles raisons ?

 

J’ai la plus grande estime pour Carl Lang, j’ai incité les membres de Terre et Peuple à l’aider au cours de sa campagne pour les Européennes et j’espère bien voir naître une structure fédérant, d’une façon souple préservant l’autonomie des parties prenantes, la NDP, le PDF, le MNR et, autant que possible, d’autres organisations. Je contribuerai le mieux possible à un tel projet, car je crois que le temps des structures monolithiques, n’existant que par et pour un homme (ou une femme…), est fini. Ce dernier point vous donne ma réponse concernant le FN.

 

GENERATION FA8 : Les perspectives d’avenir sont bien sombres pour notre pays et notre civilisation. Les statistiques économiques, démographiques ne plaident pas en notre faveur. Avez-vous encore de l’espoir que la situation s’inverse ? D’ailleurs, comment la chose est-elle possible ?

 

Maurras disait qu’en politique, le désespoir est une bêtise absolue et il avait, sur ce point comme sur bien d’autres, raison. Ceci étant, la situation n’incite pas à l’optimisme. La crise financière et économique, qui démontre la nocivité intrinsèque du libéralisme capitaliste, fait beaucoup de dégâts et beaucoup de victimes et nous n’avons peut-être pas encore vécu le pire…  Mais je fais partie de ceux qui considèrent que l’économisme – c’est-à-dire le fait de placer l’économie comme agent directeur de l’évolution des sociétés humaines, ce qui est le propre aussi bien du libéralisme que du marxisme – est une erreur fondamentale, l’économie étant un outil certes indispensable mais qu’un pouvoir politique digne de ce nom utilise le mieux possible au lieu d’être utilisé par lui, comme c’est le cas aujourd’hui. Le problème est tout différent avec la démographie, qui est une clé majeure de l’Histoire. Mais il revient là encore à un pouvoir politique compétent d’impulser et de gérer une politique nataliste. Les peuples sans enfants, ou avec trop peu d’enfants, sont condamnés à être submergés par les peuples prolifiques. Ceci étant, je partage le point de vue souvent exprimé par Dominique Venner dans la Nouvelle Revue d’Histoire : l’Histoire n’est jamais écrite à l’avance, elle est ouverte, tout reste toujours possible. A condition qu’il y ait une volonté. Car, comme chacun sait, là où il y a une volonté, il y a un chemin. Comme vient de le rappeler, mot pour mot, Mgr Fellay, qui incarne une fidélité pour laquelle j’ai beaucoup de respect, ce qui n’étonnera que les imbéciles.

 

GENERATION FA8 : Tout le monde sait que vous êtes païen. Pourtant, nous vous avons vu récemment à Saint-Nicolas du Chardonnet pour honorer la mort d’un camarade parti trop tôt. L’effort que vous avez fait vous illustre. Cependant, les responsables politiques de notre famille de pensée peuvent-ils être capables de faire des compromis ou de mettre de l’eau dans leur vin, afin de se parler pour savoir ce qu’il est possible de construire ensemble ?

 

Je ferai encore référence à Maurras en parlant du nécessaire compromis nationaliste. Qui repose sur l’impératif de grouper toutes les forces disponibles pour faire face au péril mortel pour notre culture et notre civilisation que représente l’immigration-invasion. Pour utiliser une image simple, quand la maison brûle tous les pompiers sont les bienvenus. Comme j’attache de l’importance à mettre en concordance ces paroles et ces actes, j’ai travaillé sans état d’âme, dans les années 1990, avec de célèbres catholiques de tradition : au FN, je travaillais en tandem avec Bernard Antony pour la formation des cadres et j’ai collaboré à Présent en donnant quelques articles à Jean Madiran. J’ai été heureux de converser avec Dom Gérard au Barroux. Je conçois que cela perturbe les a priori de certains, mais je n’ai jamais eu de goût pour le sectarisme.

 

GENERATION FA8 : L’islamisation de notre société est un fait qu’il est difficile de nier. Comment faire pour la combattre ? De même, peut-on être un musulman et Français selon vous ?

 

L’islamisation est un phénomène de guerre culturelle. Quoi qu’en disent ceux qui refusent de voir en face les évidences, le choc des civilisations est une réalité. On ne peut lutter contre une conception du monde qu’en lui opposant une autre conception du monde (illustration : la place et le rôle reconnus à la femme dans une société…). Islam et culture européenne ne sont pas compatibles.

 

GENERATION FA8 : Une partie non négligeable de la mouvance nationale voit dans l’islam la principale menace pour la France et l’Europe. Or, dans un système républicain, la religion est affaire privée et ne peut donc être un danger pour le bon fonctionnement de l’Etat. Qu’est-ce qui fait la différence entre l’islam et les autres religions, implantées depuis beaucoup plus longtemps en Europe ?

 

L’islam est une religion conquérante : le monde entier doit être, un jour ou l’autre, soumis à la loi d’Allah. Laquelle doit régir tous les actes de l’individu au sein d’une société formatée par les diktats coraniques.  L’islam n’est donc pas, ne peut être un simple choix de vie privée puisqu’il s’impose sur le terrain public. Les jobards (ou les complices) qui parlent d’un islam tolérant veulent faire oublier le vieux principe musulman : la main que tu ne peux trancher, baises-la. En attendant le jour où…

 

GENERATION FA8 : Loin d’un « choc des civilisations » ou une affaire de voile, peut-on raisonnablement penser que les différents peuples européens acceptent de fait d’abandonner leurs prérogatives au profit de coutumes venues des quatre coins du monde ? Comment se fait-il que les différents peuples européens ne rejettent pas massivement des contraintes insupportables imposées par les différents gouvernements œuvrant pour le mondialisme ?

 

Les Européens sont victimes du conditionnement mental très efficace, qui commence dès l’école maternelle  et  se poursuit en particulier par le biais des médias, en faveur de « l’ouverture à l’autre », le devoir de tolérance, l’impératif de la repentance. Tout cela au nom des « droits de l’homme », religion dont les zélotes ont pour but de faire tomber les défenses immunitaires du mental européen pour le formater à leur guise. Compte tenu des moyens dont disposent ces gens, qui contrôlent toutes les formes de pouvoir (politique, social, économique, culturel), il n’est pas étonnant qu’ils aient réussi à prendre en main beaucoup d’Européens, déboussolés, décervelés, désarmés.

 

GENERATION FA8 : Dans une perspective d’union des forces nationales, le Front National aurait-il sa place dans cette reconstruction à venir ? De même, que pensez-vous des Assises du renouveau national et identitaire proposées par la NDP ? Le Bloc Identitaire et ses nombreux mouvements satellites auraient-ils leur place ?

 

Les Assises prévues par la NDP seront une excellente occasion de faire le point sur le projet d’union des forces nationales. Nous tendons et nous tendrons la main à tous. Nous verrons bien qui voudra la prendre. La place du FN dans une telle perspective dépendra de Marine Le Pen, puisque c’est elle qui, à l’évidence, va recevoir l’héritage paternel. Quant au Bloc, beaucoup de ses militants sont sur la même longueur d’ondes que nous, au point qu’un certain nombre d’entre eux sont à la fois membres du Bloc et de Terre et Peuple, ce que je trouve très bien. Il n’y a donc pas de problème à la base. Par contre, chaque fois que j’ai tendu la main à Fabrice Robert, Vardon et Roudier, je n’ai eu aucune réponse (sinon indirecte, par le biais d’un tel qui a dit à un tel, etc, car ces gens ne disent jamais en face ce qu’ils pensent, sur le thème "Vial est trop extrémiste (sic), d’ailleurs Terre et Peuple ne représente rien (resic) et de toutes façons nous sommes les meilleurs, tous les autres sont des crétins"). C’est évidemment bien dommage, car ce sectarisme fait, objectivement, le jeu de nos ennemis, qui redoutent par dessus tout l’union des forces nationales. 

 

GENERATION FA8 : Comment concilier les diverses tendances des résistants au système mondialiste ? Certains ne sont plus attachés à la France en tant que nation, d’autres si. Il y a des républicains, des monarchistes et des régionalistes autonomistes. Il y a des catholiques, des athées, des protestants et des païens… Dans ces conditions, l’idée d’un compromis est-elle possible voire souhaitable dans le but de travailler tous ensemble ?

 

Bien sûr, comme je l’ai dit plus haut, le compromis nationaliste est la condition sine qua non pour que notre camp ait une chance de mettre en œuvre le seul programme d’action qui s’impose aujourd’hui : face à l’invasion, résistance et reconquête. Sous ce drapeau, doivent se retrouver au coude à coude, en oubliant une bonne fois pour toutes l’esprit de chapelle, tous ceux qui veulent que leurs enfants et petits-enfants aient encore un avenir digne d’être vécu sur notre terre. Tout le reste est littérature. Evidemment, pour cela, il faut un peu d’intelligence et beaucoup de courage…

 

GENERATION FA8 : Etes-vous d’accord avec cette phrase : L’Europe est une civilisation grecque, latine et chrétienne ?

 

J’ajouterai la composante germanique, celtique et slave. Quant à la part chrétienne, elle est une donnée de l’Histoire qu’il serait absurde de nier. Il faudrait pouvoir préciser un certain nombre de choses – mais ce seraient de trop longs développements - sur le fait que le christianisme, né dans un milieu juif, s’est européanisé dès la fin de l’Antiquité pour s’implanter en Europe, en utilisant un syncrétisme intelligent avec les religions qui l’ont précédé sur le sol européen. Syncrétisme remis en cause avec l’évolution moderniste ayant abouti à Vatican II.

Partager cet article
Repost0
6 juillet 2009 1 06 /07 /juillet /2009 20:11
Sous prétexte que les deux-roues polluent moins au kilomètre, on a un petit peu négligé leurs normes de pollution, qui, du coup, auraient une dizaine d'années de retard sur la réglementation anti-pollution des voitures.
C'est ce que dit l'Ademe, l'agence pour la maîtrise de l'énergie. On surveille les polluants des voitures et l'on fixe des normes depuis 17 ans. Mais, pour les deux-roues, cela fait seulement 10 ans. Alors, quand on dit qu'ils émettent moins de pollution, c'est vrai pour le CO2, qui est le principal gaz à effet de serre. Mais ce n'est pas vrai - et c'est même tout le contraire - pour l'oxyde d'azote, le monoxyde de carbone et les hydrocarbures, ces polluants de proximité qui nous font mal aux poumons. Les normes des deux-roues motorisés ont tranquillement stagné ces dernières années. Vous avez peut-être déjà entendu parler des normes "euro", ces normes qui fixent la quantité maximale de polluants émis par les véhicules neufs. Evidemment, ce sont des normes qui se durcissent d'année en année. Par exemple, pour les voitures, en septembre, on va passer à "euro 5", puis à "euro 6" en 2014. Pour les deux-roues, on en est seulement à "euro 2" pour les petits scooters (les moins de 50cm3), à "euro 3" au dessus de 50cm3, et la commission européenne travaille en ce moment sur les phases suivantes : on aura "euro 4" en 2012, etc, ça va venir.
Mais on voit bien que l'on ne s'en est pas tellement préoccupé alors que la place des deux-roues est de plus en plus importante.
Ils sont trois millions en France - certes, dix fois moins que les voitures - mais, à Paris, par exemple, leur part, dans les transports a doublé ces cinq dernières années. De plus, une étude montre que, dans une dizaine d'années, les deux-roues émettront plus d'hydrocarbures que toutes les autres catégories de véhicules. C'est déjà le cas en Ile-de-France : les motos et les scooters émettent plus d'hydrocarbures que les camions !

Source: Europe1.fr
Partager cet article
Repost0
6 juillet 2009 1 06 /07 /juillet /2009 19:55
Partager cet article
Repost0
6 juillet 2009 1 06 /07 /juillet /2009 19:40
Il n'y a jamais assez de profit pour les grosses firmes !!

Le logo de l'entreprise BASF

Le géant allemand de la chimie BASF a annoncé lundi qu'il allait supprimer 3.700 emplois d'ici à 2013 dans le cadre de la vaste restructuration lancée après le rachat du groupe suisse Ciba.

La plupart des emplois visés seront supprimés d'ici à la fin de l'année prochaine, selon un communiqué, et la très grande majorité concerne des salariés de Ciba, a détaillé un porte-parole interrogé par l'AFP.

Au total, 500 emplois seront supprimés chez BASF et 3.200 chez Ciba, soit plus du quart de son effectif, a-t-il expliqué. Ciba employait 12.500 personnes dans le monde à fin 2008, selon son site internet.

Sur les 55 sites de production de Ciba, 23 sont sur la sellette, pour être restructurés, fermés ou vendus, indique aussi le groupe allemand qui s'engage à prendre une décision pour chaque usine avant la fin du premier trimestre 2010.

La région de Bâle, où Ciba a son siège, est particulièrement visée avec la disparition programmée d'un quart des 1.600 emplois, selon le porte-parole. Au total, 500 des 2.500 emplois suisses seront supprimés.

Les 32 sites restants seront intégrés au groupe et partiellement restructurés, selon le communiqué.

BASF avait déjà prévenu qu'il allait restructurer massivement le groupe suisse de chimie de spécialité, qui fournit l'industrie papetière, des additifs pour plastiques ou encore des produits pour le retraitement des eaux, acquis en avril pour 3,8 milliards d'euros.

"Dans certains domaines, Ciba peut être mieux organisé", a encore justifié lundi un porte-parole.

Dans le cadre de ce rachat, BASF veut économiser 300 millions d'euros d'ici à fin 2010 et espère des synergies entre les deux groupes chiffrées lundi à "au moins" 400 millions d'euros par an à partir de 2012.

En attendant, l'intégration de Ciba va coûter au leader mondial de la chimie 550 millions d'euros environ, dont 150 millions dès cette année.

"Malheureusement, pour certains de nos salariés, ce ne sont pas de bonnes nouvelles", a commenté dans le communiqué Jürgen Hambrecht, le patron de BASF, promettant de prendre des décisions sur les sites visés "aussi vite que possible" et "dans la transparence".

"Les activités combinées (de BASF et Ciba) ne peuvent avoir du succès à long terme que si (...) nous exploitons toutes les synergies", a-t-il justifié.

Au-delà de l'intégration du groupe suisse, le groupe allemand a déjà lancé d'importantes mesures de baisses de ses coûts de production. Il a ainsi fermé une usine de polystyrène en Allemagne et a annoncé fin avril la suppression de 2.000 emplois.

Parallèlement, au 12 juin, 4.800 personnes étaient au chômage partiel en Europe, dont 3.900 en Allemagne, en raison de la faiblesse de la demande en produits chimiques, a précisé à l'AFP une porte-parole de BASF.

A 14H04 GMT, à la Bourse de Francfort, BASF était une des rares valeurs dans le vert (+0,73% à 27,86 euros), sur un indice vedette Dax en recul de 0,94%.

Selon Carsten Kunold de Merck Finck, cité par Dow Jones Newswires, les coûts d'intégration sont conformes aux attentes -- d'où la faible réaction de l'action.

 

AFP

Partager cet article
Repost0
6 juillet 2009 1 06 /07 /juillet /2009 19:35

La proposition Mallié sur le travail dominical "va dans le sens de la modernité" et a le "soutien de la quasi totalité" de la majorité, sauf "peut-être quelques individualités", a déclaré lundi le porte-parole de l'UMP Frédéric Lefebvre.

Ce texte, dont l'examen débute à l'Assemblée nationale mardi, est un texte de "compromis qui a le soutien de la quasi totalité de la majorité présidentielle", a estimé le député des Hauts-de-Seine, lors de son point de presse hebdomadaire. "Cette proposition va dans le sens de la modernité" et "le volontariat est la base de cette proposition", a-t-il ajouté.

"Il y aura quelques individualités peut-être qui prendront leurs distances mais on les comptera sur les doigts des deux mains au maximum", a-t-il ajouté.

"Ce texte va permettre de répondre à l'attente de nombreux Français et Françaises qui subissent une forme de harcèlement parfois des syndicats, parfois de la justice, quand ils ou elles ont décidé de travailler le dimanche", selon le porte-parole.

"On est là pour affirmer la possibilité de travailler le dimanche" et "pour mettre la France au niveau de grand pays touristique", a ajouté M. Lefebvre.

Il est aussi, selon l'UMP, la "pierre angulaire de la politique économique et sociale du gouvernement", après des réformes comme "les heures supplémentaires", "le RSA".

 

AFP

Partager cet article
Repost0
6 juillet 2009 1 06 /07 /juillet /2009 19:31
Partager cet article
Repost0
6 juillet 2009 1 06 /07 /juillet /2009 19:24
Une voiture brulée après des émeutes ethniques à Urumqi, capitale régionale du Xinjiang le 6 juillet 2009

Pékin a annoncé lundi qu'au moins 140 personnes avaient été tuées et plus de 800 autres blessées dimanche dans des émeutes ethniques à Urumqi, capitale régionale du Xinjiang majoritairement peuplé de musulmans, les plus meurtrières en Chine depuis des décennies.

Au lendemain de ces violences gravissimes orchestrées, selon Pékin, par la dissidence ouïghoure en exil, les autorités ont renforcé la sécurité dans la région autonome, située dans l'extrême nord-ouest chinois, aux confins de l'Asie centrale. Des centaines de personnes ont été arrêtées.

Urumqi s'est embrasée dimanche soir quand des milliers d'émeutiers sont descendus dans les rues et ont attaqué des Hans, ethnie majoritaire en Chine, selon les témoignages d'habitants.

La télévision chinoise a montré lundi des blessés couverts de sang, des carcasses de véhicules incendiés et des foules jetant des pierres sur les forces de l'ordre ou retournant des voitures de police.

Mais des groupes exilés ouïghours ont affirmé que les forces de l'ordre avaient tiré sur des manifestants pacifiques.

Ces violences ont fait 140 morts et 828 blessés, selon un bilan officiel qui pourrait s'alourdir encore et ne précise pas l'ethnie des victimes.

Le Xinjiang, peuplé notamment de 8,3 millions de Ouïghours, des musulmans turcophones, est régulièrement la proie de troubles séparatistes.

Des habitants dénoncent aussi la répression politique et religieuse menée selon eux par la Chine, sous couvert de lutte antiterrorisme, et s'insurgent contre la sinisation de leur terre.

"Le Xinjiang prendra les mesures les plus fortes pour empêcher la situation de s'étendre à d'autres régions et pour préserver la stabilité", a dit lundi Nur Bekri, le président de région, dans un discours musclé.

"Les forces de sécurité et la police armée doivent renforcer leur contrôle sur Urumqi et la poursuite des éléments criminels, et traiter fermement et résolument les nouveaux actes de destruction", a-t-il ajouté.

Cette vaste région aride constitue l'une des deux zones, avec le Tibet, où Pékin redoute particulièrement l'instabilité.

La flambée de violence d'Urumqi évoque d'ailleurs les émeutes de Lhassa, la capitale régionale du Tibet, où, le 14 mars 2008, des émeutiers tibétains avaient attaqué des Hans et leurs commerces, tuant, selon les autorités chinoises, 18 civils et un policier.

Mais au contraire de Lhassa, le calme est vite revenu à Urumqi, où la présence des forces de l'ordre était massive lundi, selon l'un des journalistes de l'AFP sur place.

Urumqi, commerces fermés, était une ville morte, où le couvre-feu devait être imposé en soirée.

Près du grand marché, des forces de l'ordre casquées, munies de boucliers et de matraques, stationnaient à chaque coin de rue, a constaté l'AFP.

Des véhicules patrouillaient les rues bordées de bon nombre d'échoppes closes. "Les boutiquiers ont peur", a expliqué une propriétaire de bar han.

L'internet a été interrompu et les communications mobiles également, ont indiqué des résidents.

Le renforcement de la sécurité avait gagné jusqu'à l'extrême ouest de la région. Joint par téléphone, un commerçant de Kashgar a signalé une présence policière inédite.

A Urumqi, des centaines de personnes ont été arrêtées, dont "plus de dix personnalités-clef qui ont attisé les troubles", a indiqué la Sécurité publique.

Le gouvernement régional a accusé le Congrès mondial ouïghour, dirigé par la dissidente en exil Rebiya Kadeer, d'avoir excité ses sympathisants à la violence par des appels sur l'internet.

Interrogé sur ses troubles, le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a estimé que "tous les différends, qu'ils soient à l'intérieur (d'un pays) ou au niveau international, doivent se résoudre pacifiquement par le dialogue".

La Grande-Bretagne s'est dite "préoccupée" et a appelé "chaque camp à la retenue" pour que "les problèmes soient réglés par le dialogue".

 

AFP

Partager cet article
Repost0
6 juillet 2009 1 06 /07 /juillet /2009 19:21
Photo non datée des moines de Tibéhirine en Algérie

Le massacre des sept moines de Tibehirine en 1996, longtemps imputé à un groupe islamiste, résulte d'une "bavure" de l'armée algérienne, ensuite tue par Paris, selon le témoignage d'un ancien attaché de Défense français à Alger devant le juge antiterroriste chargé de l'enquête.

Révélé par Le Figaro, Mediapart et L'Express, ce témoignage constitue la preuve qu'il y a eu "dissimulation de la part des autorités algériennes et certainement de la part des autorités françaises" sur les circonstances de la mort des sept religieux français au printemps 1996, pour l'avocat des parties civiles, Patrick Baudouin.

Selon ce témoin, le général François Buchwalter, les moines ont été tués peu après leur enlèvement par des tirs depuis des hélicoptères militaires alors qu'ils se trouvaient dans ce qui semblait être un bivouac de djihadistes.

"Les hélicoptères ont vu un bivouac. Comme cette zone était vidée, ça ne pouvait être qu'un groupe armé. Ils ont donc tiré sur le bivouac. (...) Une fois posés, ils ont découverts qu'ils avaient tiré notamment sur les moines. Les corps des moines étaient criblés de balles", a déclaré le général Buchwalter dans sa déposition que l'AFP a pu consulter.

L'officier général, qui a quitté le service actif, a affirmé au magistrat tenir ses informations d'un ancien camarade algérien de l'Ecole spéciale militaire de Saint-Cyr dont le frère, commandant d'une escadrille d'hélicoptères à Blida, à mi-chemin entre Tibehirine et Alger, avait participé à cette "bavure".

Les sept moines avaient été enlevés dans la nuit du 26 au 27 mars 1996 dans leur monastère isolé Notre-Dame de l'Atlas, au sud d'Alger, ceinturé de maquis contrôlés par les groupes armés islamistes et où les tueries étaient alors fréquentes. Le Groupe islamique armé (GIA) avait revendiqué cet enlèvement.

Le 30 mai, l'armée algérienne affirmait avoir découvert les dépouilles des moines. Seules les têtes avaient en fait été retrouvées.

Les corps auraient-ils été démembrés pour ne pas identifier les balles à l'origine de leur mort, s'est-on interrogé de source proche du dossier.

Avant ces révélations du général Buchwalter, d'autres témoignages d'officiers algériens en rupture de ban avaient relevé le rôle trouble des autorités algériennes, accusant Alger d'avoir manipulé le groupe armé ayant revendiqué l'enlèvement des moines.

L'ancien attaché de défense, à l'époque colonel, a affirmé avoir eu connaissance du raid d'hélicoptères "quelques jours après les obsèques" des moines et en avoir informé dans un rapport les autorités françaises: le chef d'état-major des armées et l'ambassadeur.

Selon lui, "il n'y a pas eu de suite, ils ont observé le +black-out+ demandé par l'ambassadeur".

Pour l'ancien supérieur des moines, le père Armand Veilleux, ce témoignage est "beaucoup plus crédible" que la thèse officielle.

"Dès les semaines ou les mois qui ont suivi les événements, cette nouvelle a commencé à circuler à Alger, je l'ai entendue, y compris par ce témoin-là", a déclaré le père Veilleux à l'AFP.

Pour Me Baudouin, c'est "la confirmation de ce que nous disons depuis l'origine, que c'est l'+omerta+ qui a prévalu au nom de la raison d'Etat".

L'avocat a indiqué à l'AFP qu'il s'apprêtait à demander la levée du secret-défense "pour obtenir les rapports envoyés (par le général Buchwalter, ndlr) au chef d'état-major des armées et à l'ambassadeur" ainsi que les auditions d'Hervé de Charette, à l'époque ministre des Affaires étrangères, d'agents des services de renseignement français ainsi qu'une nouvelle audition de Michel Lévêque, alors ambassadeur à Alger.

Le président Nicolas Sarkozy a souhaité que la justice "aille jusqu'au bout de son travail".



AFP
Partager cet article
Repost0