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1 juillet 2009 3 01 /07 /juillet /2009 17:12
Des Comoriens manifestent à Belsunce le 1er juillet 2009

Une centaine de membres de la communauté comorienne à Marseille ont contraint mercredi à la mi-journée deux agences de voyage du centre-ville qui vendent des billets de la compagnie Yemenia à fermer, a constaté l'AFP.

"Il y a trois agences sur Marseille qui vendent des billets Yemenia. Nous en avons fait fermer deux. On va fermer la troisième à 14H00", a déclaré à l'AFP Farid Soilihi, président de l'association "SOS voyages aux Comores" qui dénonce les conditions déplorables des vols entre Sanaa et Moroni.

Plusieurs membres de la communauté comorienne, des femmes en tenue traditionnelle, des jeunes hommes ou d'autres plus âgés, sont entrés dans l'agence Pressence Voyages, située dans le centre-ville, pour la contraindre à fermer. Les forces de l'ordre se sont interposées pour tenter de ramener le calme. Auparavant, une première agence située non loin avait déjà été poussée à fermer boutique.

"Je ferme par solidarité pour la journée, je suis de tout coeur avec les Comoriens", a indiqué le directeur de l'agence Pressence Voyages, Khalil Oubraham, en descendant le rideau de fer de sa boutique.

"Nous allons faire fermer toutes les agences qui vendent des billets de Yemenia, tant que l'enquête n'est pas faite", a déclaré Mohamed Moussa, animateur de radio gazelle présent sur les lieux.

"On veut que Yemenia nous mettent dans des avions décents pour transporter les gens directement jusqu'aux Comores pour le deuil", a indiqué Arafa Mbae, âgée de 37 ans.

Elle a dénoncé l'abandon des familles des victimes par les autorités.

"Le soutien aux familles c'est zéro, il n'y a rien de fait, il n'y a personne. Aucun membre de Yemenia n'a pris contact avec les familles ne serait-ce que pour présenter les condoléances", a-t-elle fustigé.

"Que ce soit les autorités françaises, les gens de Yemenia ou même les structures comme la Croix-Rouge ou le Samu, il faut au moins qu'ils prennent contact avec les familles", a-t-elle demandé.

"Nous sommes très remontés face au silence méprisant de Nicolas Sarkozy", a ajouté Nassurdine Haydari, adjoint (PS) au maire du 1er secteur de Marseille, d'origine comorienne.

 

AFP

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1 juillet 2009 3 01 /07 /juillet /2009 17:11
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1 juillet 2009 3 01 /07 /juillet /2009 17:07
Les députés ont adopté mardi soir la proposition de loi visant à réprimer la participation à une bande violente. Le nouveau délit est puni de trois ans d'emprisonnement et 45 000 euros d'amende. Une réponse à un nouveau phénomène pour l'UMP. Un texte inutile et populiste pour l'opposition. Le contrôle des cartables à l'entrée des établissements scolaires, qui avait suscité une vive polémique, lui, n'a pas été retenu.

Exactement 43 votes favorables sur 43 votants. C'est ainsi qu'à été adoptée mardi soir à l'Assemblée la proposition de loi du député Christian Estrosi (UMP) visant à réprimer les bandes violentes. Les groupes UMP et du Nouveau centre (NC) l'ont approuvée. Les groupes socialiste, radical et citoyen (SRC) et de la gauche démocrate et républicaine (GDR, PC et Verts) n'ont pas participé au scrutin pour protester contre le refus d'une demande suspension de séance. Annoncé le 18 mars par Nicolas Sarkozy après l'attaque contre un lycée de Gagny, cette loi crée une nouvelle infraction réprimant la participation à un groupe ayant "l'intention" de commettre des violences. Le nouveau délit est puni de trois ans d'emprisonnement et 45 000 euros d'amende.

"Mousse publicitaire"

Cette 15e loi sur l'insécurité depuis 2002 instaure également une nouvelle circonstance aggravante lorsque certaines violences sont commises par des personnes dissimulant volontairement leur visage pour éviter d'être identifiées. Elle comporte aussi des mesures visant à protéger les enseignants et les personnels éducatifs. Les auteurs de violences contre eux risquent désormais les peines encourues en cas d'agression contre une personne chargée d'une mission de service public. En outre, les intrusions dans un établissement scolaire seront sanctionnées d'un an de prison et 7500 euros d'amende. En revanche, l'amendement annoncé par l'ancien ministre de l'Education Xavier Darcos, prévoyant le contrôle des cartables à l'entrée des établissements scolaires, n'a finalement pas été déposé. Cette idée avait soulevée une vive polémique dans le monde de l'Education.

L'auteur de la proposition de loi, Christian Estrosi, ayant été promu la semaine dernière ministre de l'Industrie, c'est un de ses proches, le député UMP Eric Ciotti, qui a été nommé rapporteur du texte et qui l'a défendu."Ce texte a pour vocation d'être ferme avec les délinquants et juste avec les victimes", a affirmé Eric Ciotti. "Il nous faut tous ensemble adresser un message clair et unanime. C'est tout l'enjeu de ce texte qui, je l'espère, sera approuvé sur tous les bancs", a-t-il ajouté. "La délinquance change. Il nous faut adapter nos moyens techniques et juridiques à ces changements", a renchéri Michèle Alliot-Marie, la nouvelle garde des Sceaux. Un avis que ne partage pas l'opposition. Pour le groupe socialiste, cette proposition de loi est "une nouvelle mousse publicitaire qui ne répond en aucun cas aux réalités de la violence et des bandes". "Elle risque d'affaiblir l'autorité de la loi et de la République en apportant une nouvelle fois la démonstration de son impuissance", affirme le PS dans un communiqué.


JDD
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1 juillet 2009 3 01 /07 /juillet /2009 17:04

MOSCOU - L'interdiction des salles de jeux est entrée en vigueur mercredi en Russie en application d'une mesure qui menacerait jusqu'à 300.000 emplois.

La décision a été prise en 2006 par le président Vladimir Poutine, aujourd'hui Premier ministre, à la suite de la mise au jour de connexions entre les cercles de jeu moscovites et le crime organisé géorgien.

Les pouvoirs publics ont programmé le remplacement des casinos et des salles de jeu par la création de zones dédiées au jeu, à l'image de Las Vegas, dans quatre régions en retard de développement.

Moscou comptait 550 salles de jeu, dont 30 casinos devenus un des symboles des excès de la nouvelle Russie. L'interdiction frappe aussi bien ces casinos haut de gamme que les arrière-salles dotées d'une poignée de machines à sous.

"Je me sens terriblement mal. Nous avons dû laisser partir un millier de personnes", a déclaré Iouri Boïev, directeur général du Metelitsa, un casino luxueux prisé des milliardaires où la firme Gazprom a organisé une somptueuse fête de Noël.

Les forces de l'ordre sont intervenues dans la nuit de mardi à mercredi pour veiller au respect de la prohibition. Des machines à sous ont été recouvertes de cellophane, les tables de poker et de roulettes ont été démontées sous les yeux de représentants des autorités.

Sergueï Baïdakov, maire-adjoint de Moscou, a annoncé que les autorités étaient prêtes à réprimer toute tentative de faire renaître des salles de jeu dans la clandestinité. "Nous avons confiance dans notre capacité à contrôler la situation", a-t-il dit.

Selon l'agence de presse Itar-Tass, une ligne téléphonique spéciale a été ouverte pour signaler les établissements clandestins.

Le secteur du jeu représente un chiffre d'affaires annuel de 7 milliards de dollars (5 milliards d'euros) et génère un milliard de dollars de recettes fiscales. Les chiffres fluctuent sur les emplois induits: entre 300.000 et 350.000 selon les acteurs du secteur; 11.500 seulement selon le gouvernement, dont la moitié à Moscou.

L'aménagement des futures zones dédiées au jeu - dans la région de Krasnodar (sud), dans l'enclave de Kaliningrad sur la Baltique (entre la Pologne et la Lituanie), dans la région sibérienne de l'Altaï et dans l'Extrême-Orient - nécessitera des investissements estimés à 40 milliards de dollars.

"Ces zones n'ont pas de route, pas d'eau, pas d'électricité. Nous avons respecté nos engagements en fermant, mais le gouvernement n'a pas respecté les siens puisque ces zones ne sont pas prêtes", a ajouté Iouri Boïev, du Metelitsa.

 

Reuters

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30 juin 2009 2 30 /06 /juin /2009 17:44
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30 juin 2009 2 30 /06 /juin /2009 17:42

Les enseignants des écoles primaires (maternelles et élémentaires) abusent-ils du congé maladie ? Selon une enquête confidentielle citée par la radio RTL ce lundi, 45% des professeurs des écoles ont posé au moins un congé maladie en 2007-2008, soit près d'un sur deux.

«C'est le double comparé aux salariés du privé en France, puisque 22% des actifs en entreprise ont déposé un arrêt de travail l'an dernier», explique le rapport.


Pour Chatel, il n'y a pas «d'abus»


«Je refuse la stigmatisation par principe d'une profession, a rétorqué le tout nouveau ministre de l'éducation Luc Chatel ce lundi. Très prudent pour l'une de ses premières interventions depuis sa nomination, Luc Chatel a refusé de parler «d'abus», et défendu les enseignants plus exposés selon lui, aux maladies que les salariés du privé.

 «Ce n'est pas parce qu'un enseignant n'est pas devant un élève que son absence est injustifiée. Il peut être en formation... On a plus de chance d'être malade quand on travaille au contact du public que quand on est au bureau.»

«Le vrai sujet c'est qu'il y ait continuité du service public. C'est sans doute sur ce point qu'il faut perséverer», a poursuivi le ministre.

Selon ce rapport confidentiel, c'est à la fin du premier trimestre qu'on observerait le pic des absences «avant et après les vacances de Noël, avec les grippes et les gastro-entérites saisonnières».

11 jours d'absence

La durée d'absence des enseignants du primaire l'an dernier était de onze jours, contre neuf jours pour les salariés du privé. Enfin,  sur dix jours d'absence d'un enseignant du premier degré, seuls 6 jours seraient réellement remplacés.

 

leparisien.fr

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30 juin 2009 2 30 /06 /juin /2009 17:39

INFO LE PARISIEN - AUJOURD'HUI EN FRANCE.

 

Un réglement de compte entre deux hommes a fait un mort cette nuit, à Saint-Maur (Val de Marne). Les faits se sont déroulés avenue Marin vers 1h50 ce mardi matin. Deux hommes se sont opposés puis des coups de feu ont été tirés. La victime, de nationalité yougoslave, a été tuée de plusieurs balles.

Entre 4 et 9 balles selon certaines sources.

Un homme, qui correspondrait au signalement du tireur, aurait été interpellé peu après à Ivry-sur-Seine mais cette information n'est pas encore confirmée. La brigade criminelle de la police judiciaire parisienne a été saisie de l'enquête.

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30 juin 2009 2 30 /06 /juin /2009 17:38
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30 juin 2009 2 30 /06 /juin /2009 17:24

Des journalistes de France 3 ont été agressés et se sont fait voler leur caméra dimanche soir vers minuit dans le quartier des Tarterêts à Corbeil-Essonnes (Essonne), qui a été le théâtre de vives tensions. Les journalistes ont déposé plainte à Paris.

L'utilisation de gaz lacrymogènes par la police lors d'une intervention dimanche soir à proximité d'une kermesse organisée pour la fête du quartier a entraîné de vives protestations de la part des habitants.

Des policiers qui voulaient vérifier l'identité d'un jeune homme pouvant correspondre au signalement d'un individu qui avait outragé et tenté de porter un coup de tête à des policiers de l'Uteq (Unité territoriale de quartier) ont été encerclés par une cinquantaine de personnes. Visés par des jets de projectiles, les policiers ont utilisé des grenades lacrymogènes, qui ont incommodé du public participant à la kermesse, dont des enfants et des mères de famille.

Vingt sept plaintes visant la police ont été déposées par des habitants du quartier qui protestaient contre l'utilisation par la police de gaz.«Une telle agression ne se justifiait pas», a déclaré Radya Soualhi, membre de l'amicale des locataires des Tarterêts, disant comprendre «que les jeunes soient révoltés».

Selon une source proche de l'enquête, quatre policiers ont été pris à partie et visés par des jets de pavés lundi après-midi. Les événements de dimanche n'auraient pas eu lieu s'il n'y avait pas eu de résistance au contrôle, a ajouté cette source, qui souligne que certains délinquants voient d'un mauvais oeil l'arrivée de l'Uteq, depuis le début du mois.

Une autre source proche de l'enquête a estimé que les policiers avaient peut-être été maladroits.

Dans un communiqué, le syndicat Alliance affirme que les agresseurs se sont mêlés à la foule de la kermesse, et apporte son soutien aux policiers.

De son côté, Jacques Picard, ex-élu Verts à Corbeil, estime que «la réinstallation d'une police de proximité, souhaitée par les habitants, ne pourra se faire sans modification radicale des modes d'intervention de la police nationale dans ces quartiers».

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30 juin 2009 2 30 /06 /juin /2009 17:18

INFO LE PARISIEN AUJOURD'HUI EN FRANCE.

 

Un Parisien de 40 ans, prénommé Yazid, a été grièvement blessé par arme à feu, lundi vers 19 h 30, à Saint-Denis, avenue Henri-Barbusse, non loin de l'hôpital Delafontaine, dans le quartier de la Mutualité. Il a été atteint par trois balles : deux aux jambes et une à la tête.

Six balles en tout, auraient été tirées. Le tireur aurait pris la fuite en scooter.  L'enquête a été confiée à la brigade criminelle de Paris.
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