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5 juillet 2009 7 05 /07 /juillet /2009 17:32

De violents affrontements ont eu lieu samedi soir à Hambourg, dans le nord de l'Allemagne. C'est à la fin d'un festival annuel de rue que 600 extrémistes de gauche ont lancé des pierres et bouteilles en direction des forces de l'ordre.


1.800 policiers ont été appelés dans les rues d'Hambourg, dans le nord de l'Allemagne, pour tenter de contenir les 600 extrémistes de gauche qui ont perturbé l'ordre public, samedi soir. C'est lors d'un festival annuel de rue que les faits ont dégénéré. Les forces de l'ordre ont essuyé de nombreux jets de pierres et de bouteilles.

Ces affrontements ont fait 27 blessés parmi les forces de l'ordre et 67 personnes ont été arrêtées. "Au total, la police a arrêté 67 suspects pour incendie volontaire, jet de pierres et de bouteilles sur des policiers, dommages volontaires et rébellion", ont indiqué les forces de l'ordre.

Un millier d'"autonomes" d'extrême-gauche, dont certains vêtus de noir et les yeux cachés derrière des lunettes de soleil, ont affronté 1.800 policiers déployés pour l'occasion.

Plusieurs poubelles et une voiture de police ont été incendiées. Les forces de l'ordre ont employé des canons à eau et des matraques pour repousser les manifestants. Au total, 27 policiers ont été blessés, dont trois ont été conduits à l'hôpital, a précisé la police, sans donner de bilan pour les manifestants.

 


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5 juillet 2009 7 05 /07 /juillet /2009 17:27
Environ 1,3 million de foyers vont percevoir à partir de lundi, pour la première fois, le revenu de solidarité active (RSA), un peu plus d'un mois après l'entrée en vigueur de l'allocation qui a succédé au RMI. Sur ces 1,3 million de foyers, 1,1 million sont d'anciens titulaires du RMI et de l'Allocation parent isolé (API) et environ 185.000 sont des "travailleurs modestes", selon le Haut commissariat aux solidarités actives. Les "RSAistes", comme les appelle le haut-commissaire Martin Hirsch, percevront un montant identique au RMI s'il s'agit d'anciens RMistes (454 euros pour un célibataire) et pour les actifs, le montant variera selon les ressources, la situation familiale et l'âge des enfants. Par exemple, pour une personne seule avec un salaire de 1.000 euros, qui ne touche pas d'allocation logement, le montant du RSA sera de 74,63 euros.

Ceux qui percevront le RSA lundi se sont inscrits avant le 15 juin. Ceux inscrits avant le 30 juin toucheront le premier versement en août. Les autres ont perdu leur droit pour le mois de juin. En juin, 500.000 personnes en activité ont déposé un dossier. C'est "un peu plus que le rythme que nous attendions", a assuré M. Hirsch. Elles avaient fait le test d'éligibilité avant le dépôt du dossier et seront donc a priori toutes bénéficiaires du RSA, selon la Caisse nationale d'allocation familiale (Cnaf). La plupart des dossiers ont été déposés dans les Caf, qui ont eu à gérer un important afflux avec des effectifs certes renforcés, mais encore insuffisants, pour les syndicats.

Nombreuses critiques

Selon le cabinet de M. Hirsch, à terme, 3,1 millions de foyers devraient percevoir le RSA qui permettra à 700.000 personnes de passer au-dessus du seuil de pauvreté (880 euros). Aujourd'hui, environ 7,9 millions de personnes sont au-dessous de ce seuil. L'objectif du RSA est en effet de lutter contre la pauvreté. En plus de permettre un cumul revenus et allocation, il veut encourager les reprises d'emploi en garantissant aux titulaires de minima sociaux qu'ils ne perdront pas un euro s'ils retravaillent. Mais depuis l'entrée en vigueur du RSA, les critiques se multiplient. La plus fréquente concerne le risque d'une augmentation et d'une "institutionnalisation" des "petits boulots", marqués par temps partiel et bas salaires.

M. Hirsch a assuré qu'il serait "vigilant" pour éviter les effets pervers, reconnaissant que du "mauvais temps partiel, ce serait une situation dans laquelle on passerait d'un emploi à plein temps à un emploi à temps partiel". Mais dans ses prévisions de juin, l'OCDE a estimé que la mise en place du RSA n'aura qu'un impact limité sur l'emploi des travailleurs peu qualifiés. Autre critique: selon la CGT, qui demande "un travail décent" pour les pauvres, "le RSA, loin de résoudre les situations de la pauvreté dans notre pays, est l'alibi pour un contrôle toujours plus rigoureux des pauvres et des modestes". Une association de chômeurs, Apnée, a également estimé que le formulaire de demande du RSA constitue un "flicage des pauvres", car il pose des questions portant atteinte aux "libertés individuelles".

Par ailleurs, un élargissement du RSA aux jeunes de moins de 25 ans est de plus en plus souvent demandé. La commission de concertation sur la jeunesse, présidée par M. Hirsch, réfléchit à un "RSA jeune", pour permettre à ceux qui travaillent mais ont des revenus modestes de ne pas être exclus de cette prestation.


AFP
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4 juillet 2009 6 04 /07 /juillet /2009 20:58
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4 juillet 2009 6 04 /07 /juillet /2009 20:56
Une agence Adecco, le 13 janvier 2004 à Paris

Le PDG d'Adecco France, François Davy, a estimé samedi que le marché de l'intérim connaissait toujours une forte réduction d'activité et qu'aucun redressement n'était visible actuellement.

"Le marché est à -35% depuis le début de l'année et il n'y a pas d'inversion de tendance", alors que la situatio avait déjà commencé à se dégrader à l'été 2008, a déclaré M. Davy à l'AFP, en marge des Rencontres économiques d'Aix-en-Provence organisées par le Cercle des Economistes.

"Il ne faut pas compter sur la conjoncture, en tout cas jusqu'à 2011, pour revenir à des niveaux d'activité que nous avions connus jusqu'en 2007", année qui avait marqué un pic pour le travail temporaire, a estimé le patron d'Adecco France.

Actuellement, "la situation va toujours mal", a-t-il ajouté, pointant néanmoins des contrastes selon les régions, avec par exemple un recul de -20% dans la région d'Aix-en-Provence, mais de -55% en Champagne-Ardennes. Des différences existent aussi selon les secteurs d'activité, l'automobile restant le plus touché malgré une certaine amélioration.

En revanche, des secteurs, comme "le médical, certains services aux entreprises, les téléservices ou l'hôtellerie restauration" résistent bien, voire progressent, a indiqué François Davy.

L'intérim est considéré comme un solide indicateur de l'évolution du marché de l'emploi.

En raison de la crise, Adecco France avait annoncé la suppression de 600 postes en octobre. François Davy a indiqué que cela s'était finalement traduit par "700 départs volontaires" et aucun départ contraint. Il y a eu "en même temps 600 mobilités internes" au sein du groupe, a-t-il ajouté.

Sa filiale Adia a également annoncé mi-juin la suppression de 350 postes équivalents temps plein d'ici la fin de l'année.

"Je considère que le plus gros des restructurations est derrière nous", a affirmé M. Davy, ajoutant que son groupe allait "faire de la GPEC (Gestion prévisionnelle des emplois et des compétences) pour avoir une méthode douce pour nous adapter à la conjoncture".

Adecco France a réduit son réseau d'agences d'environ 200 agences et en compte désormais 1.200 (enseignes Adecco et Adia réunies).

Adecco est le numéro un mondial du travail temporaire. Les deux autres grandes enseignes du secteur sont Randstad/Vedior et Manpower.

 

AFP

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4 juillet 2009 6 04 /07 /juillet /2009 20:53

L'humoriste et réalisateur Dany Boon a appelé à voter contre le Front National au second tour des élections municipales de Hénin-Beaumont (Pas-de-Calais), dans un communiqué transmis vendredi par son bureau de presse.

"Le Front National véhicule des idées à l'opposé de notre identité régionale. Le Nord-Pas-de-Calais a toujours été une terre d'accueil, de tolérance, de respect de l'autre et de ses différences", écrit Dany Boon, qui s'adresse directement aux habitants de Hénin-Beaumont.

"Quoi qu'il se soit passé dans votre ville, quelles que soient vos colères et vos frustrations, rien ne justifiera jamais de voter pour un parti d'extrême droite. J'appelle donc à voter contre le Front National au 2ème tour des municipales d'Hénin-Beaumont ce dimanche", ajoute le réalisateur de "Bienvenue chez les Ch'tis".

Le FN a immédiatement réagi par la voix de son candidat aux municipales d'Hénin-Beaumont, Steeve Briois. Dans un communiqué, il a invité l'humoriste à "quitter Los Angeles pour venir s'installer et vivre à Hénin-Beaumont, chez les Ch'tis, à y payer des impôts locaux avant de s'immiscer dans une situation locale qu'il ne connaît pas".

Il lui propose également de "faire un don à la commune d'Hénin-Beaumont", fortement endettée par la gestion dispendieuse de l'ancien maire PS Gérard Dalongeville, par ailleurs mis en examen début avril dans une affaire de fausses factures présumées.

Marine Le Pen, numéro deux sur la liste de M. Briois, s'est interrogée dans le même sens : "Quel est le rapport entre Dany Boon et Hénin-Beaumont. Il vit à Los Angeles, il est millionnaire depuis que son film a fait de lui un homme riche et il ne connaît pas la situation dramatique des habitants".

"Par conséquent, a déclaré la fille de Jean-Marie Le Pen sur France-Info, je crois qu'il s'agit là à nouveau d'un gadget que le système essaye de sortir au dernier moment pour pouvoir influencer de manière, il faut le dire, assez malhonnête le vote".

Dimanche dernier, la liste du FN est arrivée largement en tête du premier tour avec 39,3% des voix, devant celle du divers gauche Daniel Duquenne (20,2%).

 

AFP

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4 juillet 2009 6 04 /07 /juillet /2009 20:52
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4 juillet 2009 6 04 /07 /juillet /2009 20:47
Un banc détruit devant la mosquée Al-Hussein au Caire, le 23 février 2009, après un attentat qui a fait une victime française

L'Egypte a donné un coup de balai dans les rangs de la communauté musulmane fondamentaliste française au Caire, expulsant en un mois plus d'une vingtaine de présumés extrémistes.

"Une vingtaine de musulmans extrémistes français qui avaient été arrêtés lors de l'enquête sur l'attentat au Caire en février, qui a coûté la vie à une jeune française, ont été peu à peu expulsés", a déclaré à l'AFP un responsable des services de sécurité égyptiens, sous couvert de l'anonymat.

Aucune charge, en relation ou non avec cet acte terroriste, n'a été retenue contre eux, a-t-il précisé. Mais ces Français ont été catalogués comme des extrémistes indésirables en Egypte.

Sur les plus de vingt Français, principalement d'origine maghrébine mais aussi des Français de souche convertis, pris dans cette rafle, seuls quatre à cinq ont été relâchés sans être inquiétés, a précisé la source des services de sécurité.

Les expulsés ne reçoivent pas un ordre formel de quitter le territoire mais sont tenus de déguerpir en France à leurs frais, a-t-on précisé de même source.

L'Egypte avait annoncé fin mai avoir arrêté les membres de la cellule présumée responsable de l'acte terroriste perpétré le 22 février près de Khan al-Khalili, le grand souk du Caire, dans lequel une Française de 17 ans avait péri et 24 autres personnes avaient été blessées.

Parmi les membres égyptiens et étrangers de cette cellule présentée comme affiliée à Al-Qaïda figurait une Française d'origine albanaise, Dodi Hoxha, qui avait été inculpée elle de participation à un acte terroriste.

Interrogé par l'AFP, le consulat de France a seulement indiqué "qu'un certain nombre de Français ont été arrêtés parmi d'autres étrangers" et "qu'ils ont été invités à quitter l'Egypte à leurs frais et sans poursuite judiciaire".

Les autorités consulaires françaises ont pu voir ces personnes, parmi lesquelles quelques femmes, avant leur départ mais pas sur leur lieu de détention. Les deux-tiers d'entre eux n'avaient que des visas de tourisme.

C'est la première fois qu'autant de Français, extrémistes religieux présumés, sont expulsés en une vague, même si les autorités en prient très régulièrement de retourner chez eux.

"On peut estimer en moyenne que quatre sont invités chaque mois, sans poursuite judiciaire, à partir en prenant l'avion du retour", a affirmé à l'AFP une source proche du dossier qui a requis l'anonymat.

En décembre 2006, 11 Français, dont des convertis, et deux Belges, soupçonnés d'avoir cherché à gagner, via l'Egypte, l'Irak pour y mener "le jihad" contre les troupes américaines, avaient été ainsi expulsés.

En quelques années, c'est une vaste communauté française "salafiste", partisans d'un islam rigoriste, de près d'un millier de personnes qui s'est constituée au Caire, résidant notamment dans le quartier de Medinat Nasr.

Les hommes, barbe, calotte et tunique blanche jusqu'aux genoux, et les femmes et fillettes, en voile intégral sombre, le niqab ou burqa, viennent ici apprendre l'arabe et pratiquer plus aisément qu'en France un islam ultra-orthodoxe.

Pour les experts, il existe de tout dans cette communauté fondamentaliste qui croit trouver en Egypte une terre d'élection. Mais seulement une minorité d'entre eux sont des radicaux à tendance jihadiste et tout amalgame doit être évité, selon eux.

Etroitement surveillés par les services de sécurité, peu appréciés par la population, et sans aides sociales, certains finissent par regagner la France au bout de quelques mois ou quelques années.

Mais pour ceux qui seraient désormais tentés de revenir en France, le débat lancé fin juin dans le pays sur le port du voile intégral, signe ostentatoire du courant salafiste, pourrait peser dans la balance.

Alors que des députés vont enquêter pendant six mois sur le port de la burqa, le président Nicolas Sarkozy a déclaré qu'elle n'était "pas la bienvenue sur le territoire de la République".

 

AFP

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4 juillet 2009 6 04 /07 /juillet /2009 20:46
FRANCE-NUCLEAIRE-DESARMEMENT-DEFENSE

Ils étaient au coeur du dispositif de la dissuasion nucléaire française: les anciens sites de production de matières fissiles militaires de Pierrelatte (Drôme) et Marcoule (Gard) ont entrouvert leurs portes à une trentaine de journalistes.

Une première, présentée comme un signe de la "transparence" désormais prônée par Paris alors qu'une relance du processus de désarmement nucléaire est espérée à la faveur de l'élection de Barack Obama et malgré les menaces que l'Iran ou la Corée du Nord feraient peser sur le régime de non-prolifération.

Dans le vaste débat planétaire qui s'ouvre, la France, qui se veut "exemplaire", entend avoir son mot à dire et prône une approche pragmatique, fondée sur trois principes: transparence, réciprocité et confiance.

En conviant vendredi des journalistes, pour la plupart correspondants étrangers, dans ce qui fut le saint des saints de la production de plutonium et d'uranium à usage militaire, elle entendait joindre le geste à la parole.

D'autant qu'avant la presse, ces sites en cours de démantèlement, avec des usines vastes comme la place de la Concorde et trois gigantesques réacteurs nucléaires, ont été ouverts à des représentants d'une quarantaine de pays membres de la Conférence de désarmement de l'ONU et à des experts.

Le président Nicolas Sarkozy avait lancé publiquement cette invitation dès le 21 mars 2008 à Cherbourg dans un discours sur la dissuasion et le désarmement qui vantait le "bilan exemplaire et unique au monde (de la France) en matière de désarmement nucléaire".

Membre de son état-major particulier, le capitaine de vaisseau Antoine Beaussant l'a encore souligné vendredi: "c'est la première fois qu'un Etat doté d'armes nucléaires consent un tel geste".

Pendant 30 ans, de 1966 à 1996, l'uranium hautement enrichi des missiles nucléaires français a été produit sur le site de Pierrelatte, dans la vallée du Rhône. A quelques kilomètres de là, du milieu des années 50 à 1984, trois réacteurs nucléaires spécialisés ont produit l'autre composant indispensable à la fabrication de ces armes, le plutonium.

En 1996, lorsque la France a renoncé définitivement à conduire des essais nucléaires après une ultime campagne en Polynésie, les stocks de plutonium et d'uranium "de qualité militaire", réutilisables quasiment à l'infini dans les différentes générations de missiles, étaient suffisants pour assurer la pérennité de l'arsenal nucléaire français.

Dès lors, le démantèlement des sites de production pouvait commencer. Désormais "irréversible", comme l'ont martelé les responsables du Commissariat à l'énergie atomique (CEA) tout au long de la visite, il ne devrait s'achever qu'en 2010 à Pierrelatte et en 2035 à Marcoule.

Coût de l'opération: près de 6 milliards d'euros, le prix de deux porte-avions.

Les usines "s'autodigèrent", l'ensemble représentant 47.000 tonnes de déchets.

A Pierrelatte, ce sont des milliers de "big bags" blancs remplis de déchets faiblement radioactifs, qui attendent leur évacuation. Une puissante presse fonctionnant en milieu confiné compacte consciencieusement les 4.000 compresseurs et les 1.200 km de tuyauteries que comptait l'usine.

Sur le site de Marcoule, les trois réacteurs, gigantesques cylindres de béton de 20 mètres de diamètre et 34 mètres de long, ont déjà été débarrassés de la plupart de leurs structures périphériques. Ils seront à leur tour démantelés à l'horizon de 2020.

 

AFP

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4 juillet 2009 6 04 /07 /juillet /2009 20:43
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4 juillet 2009 6 04 /07 /juillet /2009 20:41
Ecran d'informations à la gare du nord à Paris, le 4 juillet 2009.

Pour le premier week-end des départs en vacances, l'accès à Roissy-Charles-de-Gaulle a été perturbé samedi par l'interruption du trafic sur la ligne B du RER, une des principales liaisons vers le premier aéroport d'Ile-de-France, après l'agression d'un conducteur.

Le trafic avait repris sur l'ensemble de la ligne B en début d'après-midi, selon la RATP et la SNCF, mais s'il était déjà normal au sud de la Gare du Nord dès la mi-journée, il devait rester perturbé jusque dans l'après-midi au nord, selon la SNCF qui gère cette partie de la ligne.

Alors que près de 900.000 passagers étaient attendus de vendredi à dimanche dans les aéroports parisiens d'Orly et de Roissy pour l'un des week-ends de départs les plus chargés de l'année, la SNCF a mis en place dès le début de la matinée un train toutes les demi-heures au départ de la Gare du Nord vers Roissy.

La RATP a pour sa part renforcé dès 08H00 la ligne de bus 350, qui relie la Gare de l'Est à Roissy, ainsi que Roissybus, navette reliant les Invalides et l'Opéra à l'aéroport.

L'arrêt de travail a débuté vers 07H00, peu après l'agression d'un conducteur de la RATP, ses collègues décidant immédiatement d'exercer leur "leur droit de retrait".

Le code du travail autorise un salarié ayant "un motif raisonnable de penser qu'il se trouve en situation de danger grave et imminent pour sa santé ou sa vie" à arrêter son travail pour se mettre en sécurité.

"C'est inadmissible ces agressions contre un collègue qui s'est levé tôt pour travailler, ce n'est pas la première fois, il ne faut pas laisser faire sans rien dire", a déclaré Eric Ravier, délégué CFDT.

L'agression a eu lieu en Gare du Nord, où les conducteurs RATP de la ligne B du RER, après avoir laissé la main aux conducteur SNCF, passent "par la mezzanine voyageurs et reprennent la conduite d'un autre train qui redescend vers le sud. C'est au cours de ce passage que l'un d'eux a été agressé", a indiqué la RATP.

"Comme le train s'arrête aussi, les passagers sont obligés de remonter en surface, souvent avec des bagages, c'est fatigant et ils ne comprennent pas pourquoi on les oblige à faire cela, c'est souvent le moment des prises à partie", a indiqué à l'AFP Joël Joseph, élu CGT au CHSCT (comité hygiène et sécurité).

"D'ici la fin de l'année, 100% des RER de la ligne B pourront parcourir toute la ligne B, du sud au nord, sans changer de conducteur à la Gare du Nord, mais actuellement ce n'est que 35%, aux heures de pointe", a-t-il ajouté.

Selon M. Joseph, une "nouvelle commission de sécurité devrait se réunir", à la demande de la CGT.

Le RER B relie l'aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle et Mitry-Claye au nord, à Robinson ou Saint-Rémy-les-Chevreuses dans la banlieue sud de Paris.

 

AFP

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