Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
11 juillet 2009 6 11 /07 /juillet /2009 18:31

L'abeille a sa place dans la fourmilière urbaine. Hier, c'est l'une des piqûres de rappel qu'a délivrées Henri Clément, président de l'Union nationale de l'apiculture française (Unaf), venu pour la deuxième récolte du miel d'Angoulême, dans le cadre du programme « L'abeille, sentinelle de l'environnement ».

En 2007, la ville a mis en place six ruches à l'hôtel de ville, au Jardin vert et aux Espaces verts. À raison de 40 000 abeilles par ruche, ça représente tout de même la bagatelle de 240 000 ouvrières du miel. Depuis fin 2008, elles ont toutes été regroupées aux Espaces verts. Mais Françoise Coutant, adjointe au développement durable, a annoncé que la ville projette de les « replacer sur un site accessible au public ».

Contrairement aux idées reçues, les abeilles ne craignent pas la ville. Le miel urbain est même plus diversifié que dans certaines zones rurales. Dans celui d'Angoulême, des tests ont révélé des traces de châtaigniers, d'acacias, de marronniers, de tilleuls, de trèfles, mais aussi de... Chamaerops, un palmier nain !

Les butineuses d'Angoulême, qui se déplacent dans un rayon de trois kilomètres, se servent dans la flore urbaine et les jachères environnantes.

Les dizaines de curieux, et notamment les enfants, en vacances, qui se sont rendus au parc de Frégeneuil hier après-midi, ont pu assister en direct à la récolte.

La production des abeilles, une fois sortie de ses cadres, est placée dans l'extracteur à miel, sorte de centrifugeuse.

« Quand on offre un pot de miel, tout de suite ça ouvre le débat sur l'abeille. C'est un sujet qui intéresse », explique Josiane, habillée d'une vareuse blanche avec capuche intégrée. Apicultrice amateur à Angoulême, elle destine son miel à sa famille et à ses amis, mais ne le vend pas.


Treize kilos par ruche


Les questions autour de l'abeille sont nombreuses. Les inquiétudes aussi. Le nombre d'apiculteurs en France est passé de plus de 85 000 à moins de 70 000 en 2008, souligne l'Unaf. La production, elle, a chuté de 32 000 à 20 000 tonnes sur la même période. Pourtant l'insecte à miel joue un rôle important, par le biais de la pollinisation, dans la biodiversité.

« Une situation difficile due aux pesticides », mais aussi à la multiplication des monocultures, estime Henri Clément. Sans oublier les frelons d'Asie, importés accidentellement il y a quatre ans et qui prolifèrent maintenant du Sud-Ouest à la Bretagne.

Mais le président de l'Unaf ne veut pas céder au pessimisme. Il se félicite que l'abeille soit désormais au centre des questions actuelles alors qu'avant les apiculteurs étaient vus comme « gentils, mais passéistes ».

La récolte devrait rapporter environ treize kilos de miel par ruche. L'année dernière, elle avait été distribuée dans les maisons de retraite. Celle-ci servira pour les goûters des écoles. De quoi alimenter les futures questions des enfants sur les abeilles.

 

Sud Ouest

Partager cet article
Repost0
8 juillet 2009 3 08 /07 /juillet /2009 19:09
Partager cet article
Repost0
7 juillet 2009 2 07 /07 /juillet /2009 21:17

A partir du Burkina Faso, le coton transgénique a entamé subrepticement la conquête de l’Afrique de l’Ouest sans garde-fou.

Par Hance Guèye, Dakar


coton-trans.jpg

L’Afrique de l’Ouest est déjà à l’ère des organismes génétiquement modifiés (OGM). Le Bénin a bien renouvelé pour cinq ans le moratoire sur les OGM, mais le Mali vient d’autoriser les essais de coton Bt et, surtout, le Burkina Faso s’y est mis, clandestinement d’abord, publiquement ensuite, une fois le pot aux roses découvert, depuis 2001.

Cette introduction s’est faite en violation d’au moins deux textes. La convention sur la diversité biologique, adoptée en 1992, et le protocole de Carthagène sur la biosécurité de 2000.

En 2008, douze mille hectares de coton ont été mis en culture pour la production de semences pour trois cent mille à quatre cent mille hectares au Burkina.

La porosité des frontières en Afrique est telle que, dès qu’un pays s’y met, tous les pays limitrophes sont contaminés. Or, expliquent les spécialistes, une plante contaminée ne peut revenir à son état antérieur et rien ne distingue à l’œil nu une plante génétiquement modifiée d’une autre. C’est peut-être le calcul fait par le fameux semencier américain Monsanto, en choisissant en 2001 le Burkina Faso, frontalier de six autres pays. Les essais au Burkina Faso ont donc valeur de test pour les OGM dans toute la région.

 

Violation

En 2001, la firme américaine a commencé, avec l’Institut de l’environnement et de la recherche agricole (INERA), dans le plus grand secret, les premiers essais de coton Bt, une variété locale à laquelle a été ajouté un gène tiré d’une bactérie du sol, Bacillus thuringiensis, mortelle pour certains ravageurs du coton.

Cette introduction s’est faite en violation d’au moins deux textes. La convention sur la diversité biologique, adoptée en 1992, et le protocole de Carthagène sur la biosécurité de 2000. Suivant les termes de ces traités internationaux, avant toute introduction d’OGM les pays doivent se doter d’un cadre législatif, prendre les plus grandes précautions, s’engager à informer la population des dangers et procéder à une large concertation publique.

Au Burkina Faso, c’est en 2003 seulement, incidemment, à l’occasion d’un atelier sur la biosécurité, que la Ligue des consommateurs a eu vent de ces essais. Pour toute réponse, Monsanto argua que les OGM constituaient un moyen de lutte contre la pauvreté en dynamisant l’agriculture burkinabée et que les essais étaient effectués dans des « espaces confinés ». En réalité des parcelles entourées de filets déchirés, révélèrent les associations.

Il faudra attendre 2006 pour que le pays des hommes intègres se mette en règle avec l’adoption par le Parlement, en avril, d’un texte sur le régime de sécurité en biotechnologie. La loi adoptée, malgré ses 75 articles, n’a pas fait le bonheur des associations de lutte contre les OGM parce qu’elle charge l’Agence nationale pour la biosécurité (ANB) de l’évaluation des risques, qui sont justement incontrôlables pour les OGM.

En Afrique, les contrôles sont encore plus improbables en raison de leurs coûts. Les citoyens sont donc privés de toute information, de tout élément objectif d’appréciation.

 

Revirement


Une fois le secret percé, le gouvernement burkinabé a fait des OGM son cheval de bataille dans la lutte pour l’amélioration des conditions paysannes, alors même que l’introduction avait valeur de test. Face à la volonté de l’Etat, l’Union nationale des producteurs de coton du Burkina (UNPCB) s’est d’abord mobilisée avant de changer de position. Le front anti-OGM lie ce revirement aux 30% des parts dans la Société des fibres textiles (SOFITEX), la principale société cotonnière burkinabée, qui lui a été offerte. Ce revirement cassa le mouvement paysan avec la création, en 2003, du Syndicat national des travailleurs de l’agropastoral (SYNTAP), qui reprend le flambeau de la lutte contre les OGM. 

Un combat bien inégal. Face au syndicat, il y a l’UNPCB et les trois sociétés cotonnières. Le privilège de fixer les prix du coton leur est dévolu par le gouvernement. Ce sont les usines qui distribuent également à crédit les insecticides, les herbicides et les semences, et collectent ensuite les récoltes. Le paysan est soumis au bon vouloir des industriels. Ceux qui seraient tentés de produire une autre variété de coton que le transgénique ne pourraient pas l’écouler.

 

Combat inégal


Le combat est-il ainsi perdu d’avance ? Il est en tout cas bien déséquilibré. Le front anti-OGM burkinabé a reçu le renfort de paysans du Bénin, de Côte d’Ivoire, du Mali, du Niger, du Sénégal et du Togo pour former une Coalition pour la conservation du patrimoine génétique africain (COPAGEN), qui a organisé en février 2007 une caravane de sensibilisation au danger des OGM, mais ses moyens sont dérisoires face à la propagande de Monsanto qui soutient que ses semences augmentent les rendements de 45%, réduisent les coûts de 62%, soit une économie de 12 525 francs CFA par hectare (20 euros). Mais Monsanto garde secret le prix des droits de propriété intellectuelle qui devra s’ajouter au coût des semences.

lesafriques.com

Partager cet article
Repost0
6 juillet 2009 1 06 /07 /juillet /2009 20:11
Sous prétexte que les deux-roues polluent moins au kilomètre, on a un petit peu négligé leurs normes de pollution, qui, du coup, auraient une dizaine d'années de retard sur la réglementation anti-pollution des voitures.
C'est ce que dit l'Ademe, l'agence pour la maîtrise de l'énergie. On surveille les polluants des voitures et l'on fixe des normes depuis 17 ans. Mais, pour les deux-roues, cela fait seulement 10 ans. Alors, quand on dit qu'ils émettent moins de pollution, c'est vrai pour le CO2, qui est le principal gaz à effet de serre. Mais ce n'est pas vrai - et c'est même tout le contraire - pour l'oxyde d'azote, le monoxyde de carbone et les hydrocarbures, ces polluants de proximité qui nous font mal aux poumons. Les normes des deux-roues motorisés ont tranquillement stagné ces dernières années. Vous avez peut-être déjà entendu parler des normes "euro", ces normes qui fixent la quantité maximale de polluants émis par les véhicules neufs. Evidemment, ce sont des normes qui se durcissent d'année en année. Par exemple, pour les voitures, en septembre, on va passer à "euro 5", puis à "euro 6" en 2014. Pour les deux-roues, on en est seulement à "euro 2" pour les petits scooters (les moins de 50cm3), à "euro 3" au dessus de 50cm3, et la commission européenne travaille en ce moment sur les phases suivantes : on aura "euro 4" en 2012, etc, ça va venir.
Mais on voit bien que l'on ne s'en est pas tellement préoccupé alors que la place des deux-roues est de plus en plus importante.
Ils sont trois millions en France - certes, dix fois moins que les voitures - mais, à Paris, par exemple, leur part, dans les transports a doublé ces cinq dernières années. De plus, une étude montre que, dans une dizaine d'années, les deux-roues émettront plus d'hydrocarbures que toutes les autres catégories de véhicules. C'est déjà le cas en Ile-de-France : les motos et les scooters émettent plus d'hydrocarbures que les camions !

Source: Europe1.fr
Partager cet article
Repost0
29 juin 2009 1 29 /06 /juin /2009 21:30
Contre le réchauffement climatique je n'y crois pas, mais contre le gaspillage d'énergie oui !


Les gardiens de la nuit
envoyé par dorvac. - L'info internationale vidéo.
Partager cet article
Repost0
29 juin 2009 1 29 /06 /juin /2009 21:25
Des cages en bambou remplies de chats, le 26 juin 2009 dans une zone de fret à Shanghai

Quelque 300 chats volés destinés à finir dans une soupe gastronomique ont échappé de justesse à la marmite à Shanghai après avoir été liberés par des défenseurs des animaux, a annoncé l'un de ceux-ci.

Alerté par l'appel d'un amoureux des chats, ces militants de la cause animale ont découvert 22 cages de bambou remplies de chats dans une zone de frêt d'où ils devaient être acheminés dans la province méridionale du Guangdong, a expliqué à l'AFP Lai Xiaogu, membre de l'équipe qui a sauvé les chats.

La plupart des mammifères ont été rendus à leur propriétaire, retrouvés grâce à une annonce sur internet, mais trois étaient morts et certains avaient les pattes cassées.

"Ils avaient été maltraités, entassés dans des petites cages, dont certaines contenaient jusqu'à 20 chats", a dit Lai.

"Les chats devaient être livrés dans le Guangdong pour rentrer dans la composition d'une soupe locale appelée 'Tigre contre Dragon' faite de serpent et de chat", a expliqué Lai.

Les restaurateurs du sud de la Chine paient environ 50 yuan (5,2 euros) un chat, selon le Shanghai Daily.

Le trafiquant de chats a été interpellé après une bataille rangée avec les défenseurs des animaux venus casser ses cages à la fin de la semaine dernière, a expliqué le quotidien. Il obtenait ses chats de "chasseurs" qui les attrapaient en fait la nuit dans des quartiers résidentiels.

Le trafiquant a ensuite été rapidement remis en liberté. "Aucune loi en Chine n'interdit de consommer les chats", a expliqué un officier de police, cité par le journal.

De fait, de nombreux Chinois, surtout dans le Sud, en consomment.

 

AFP

Partager cet article
Repost0
28 juin 2009 7 28 /06 /juin /2009 06:36

Robert Spieler 7.jpgpar Robert Spieler

Délégué général de la

Nouvelle Droite Populaire

 

Chacun s’accorde pour constater que les réserves de pétrole de la planète baissent dangereusement. On évoque quelques dizaines d’années avant qu’elles ne soient taries. La réalité est sans doute moins catastrophique. Outre le fait qu’il existe des réserves, mais dont l’extraction plus difficile entraînerait une augmentation importante du prix du pétrole, le réchauffement planétaire (une réalité, même si on peut mettre sérieusement en cause la responsabilité de l’homme dans cette situation : ce sera l’objet d’un prochain article) a des conséquences curieusement positives. Des réserves colossales de pétrole gisent au fond des océans, notamment sous le continent arctique. Selon une étude récente du USGS (United States Geological Survey), la zone arctique recèlerait jusqu’à 90 milliards de barils de brut. Or la fonte de la banquise en facilitera l’extraction. Le pétrole reste une ressource énergétique valable…

 

Mais le nucléaire est et sera la source d’énergie majeure pour les prochains siècles. Les écologistes prônent  des solutions alternatives, au prétexte que le nucléaire serait dangereux. Balivernes… Remplacer le nucléaire par des éoliennes, pour n’évoquer que cet exemple, reviendrait à en couvrir chaque hectare de France. Et encore, cela ne suffirait pas.

 

L’argument « Tchernobyl », quant à lui, n’est plus recevable. Les règles de sécurité dans les centrales nucléaires sont telles qu’il y a bien plus de risques, pour un Français, d’être visé personnellement par un missile nord-coréen, à la demande expresse de Kim-Jong-Il, que d’être mortellement irradié par l’explosion d’une centrale nucléaire.

 

La France a su, félicitons-nous en, assurer grâce au nucléaire son indépendance énergétique. D’autres pays, travaillés par l’« énergétiquement correct », n’ont pas fait de même. Le plus bel exemple de tartufferie, d’hypocrisie presque grandiose, est celui de l’Allemagne. Travaillés par les lobbies anti nucléaires, les Allemands, qui ne font jamais les choses à moitié, ont décidé de réduire, sinon d’éradiquer le nucléaire. Cela leur pose quelques problèmes : un déficit énergétique important. Qu’à cela ne tienne ! L’Allemagne achète l’énergie qui lui manque. Où ? En France ! Fabriquée comment ? Grâce au nucléaire…

 

Les sectes vertes contre-attaquent. Cécile Duflot, secrétaire générale des Verts, grande « vainqueure » (j’adore le terme « vainqueure » dans l’article du 23/6/09 de Libé), oppose, contre toute réalité, un argument définitif : « On a 80 ans maximum de réserves en uranium devant nous, ce n’est absolument pas une solution durable ». Même Libé reconnait que cet argument est faux. Sans vouloir entrer dans des détails techniques, la technologie des « neutrons rapides » (tout à fait maîtrisée en France avec Phénix, mis en service en 1974) permet de bénéficier d’au moins 4 000 ans de réserves, si l’on ne considère que le seul stock d’uranium naturel conservé en France. De quoi voir venir…

 

Soyons pour l’écologie, soyons pour le nucléaire : même des militants ardents de la défense de la planète, tel Arthus-Bertrand (dont la diffusion du film, Home, est soupçonnée avoir « boosté » les résultats de Cohn-Bendit aux Européennes) sont partisans du nucléaire… C’est dire…

Partager cet article
Repost0
27 juin 2009 6 27 /06 /juin /2009 12:05
Brigitte Béjean consacre sa chronique développement durable au recyclage complexe du plastique. Dans Europe 1 Matin avec Marc-Olivier Fogiel.

Recyclage du plastique : une usine révolutionnaire inaugurée à Limay
Ce n'est pas toujours si simple de recycler le plastique ! Mais deux entrerprises, SITA France (filiale de Suez Environnement) et PAPREC, viennent de construire une usine dans laquelle on va pouvoir recycler les bouteilles plastique, en un nouveau plastique d'aussi bonne qualité.
Oui, l'usine est à Limay, dans les Yvelines, au bord de la Seine, et elle sera inaugurée en grandes pompes cet après-midi. Dans cette usine, on met en oeuvre pour la première fois, ce qu'on appelle le processus "bottle to bottle". Une bouteille en plastique peut enfin être recyclée en granulés de plastique sans que la qualité du matériau en soit diminuée. Le plastique qui sortira de l'usine de recyclage a reçu l'agrément des autorités pour redevenir un plastique alimentaire. Mêmes caractéristiques chimiques et techniques que le plastique originel, qu'on appelle la matière fossile vierge. C'est une première mondiale. Et c'est la boucle de la matière première qui est bouclée !
On ne sait pas faire ça avec tous les types de plastique, loin de là. Certains n'ont pas encore de solution technique de recyclage. Celui des bouteilles, c'est le PET pour poly-éthylène péré-phtalate. Celui que les eaux minérales et autres boissons adoptent massivement les unes après les autres, depuis quelques années, précisément pour ses qualités techniques et sa légèreté.
Donc, on va y recycler les bouteilles plastique de la région parisienne ?
Oui, en faisant attention également aux conditions de transport! Pas de camions supplémentaires sur les routes autour de Limay. Les balles de bouteilles compactées arriveront soit bateau, par la Seine, soit par train. Elles seront triées, lavées, broyées, extrudées, et à la fin, on aura donc des granulés de PET purifiés. Il ne reste plus qu'à le revendre aux fabricants de bouteilles. L'usine Bottle to bottle de Limay devrait traiter, à plein régime, 40.000 tonnes de bouteilles à recycler chaque année.
L'info en plus : et il y a, à la clé, 75 à 80 créations d'emploi.

Source: Europe1.fr, Crédit photo: MAXPPP Ouest France
Partager cet article
Repost0
26 juin 2009 5 26 /06 /juin /2009 18:37
Partager cet article
Repost0
24 juin 2009 3 24 /06 /juin /2009 15:04

Glaciers, vallées verdoyantes, falaises calcaires, lacs de haute montagne, prairies et pâturages parsemés de chalets aux façades décorées, échos de clochettes dans le lointain et beuglement de la vache Milka… Si vous aimez les cartes postales, chaussez de bonnes chaussures et précipitez-vous dans le Valais.

Echos de clochettes dans le lointain et beuglement de la vache Milka...

Echos de clochettes dans le lointain et beuglement de la vache Milka...

Photo : DR

 

 

Le Valais en impose. Pas de colline riquiqui, qui se donne des airs de grande. Le massif rassemble les sommets les plus élevés de Suisse, les glaciers les plus grands du pays, le vignoble le plus haut d’Europe, et les plus prestigieuses stations de ski (Zermatt, Saas-Fee, Verbier). En toute simplicité.


Un bout de sud


Le Valais, c’est d’abord une luminosité méditerranéenne. Abrité des vents océaniques par des barrières montagneuses géantes, le Valais central est la région la plus sèche de Suisse. Sierre connaît des étés brûlants et ne reçoit pas plus d’eau que Marseille ! Favorisé par ces conditions climatiques méditerranéennes, le vignoble local maintient son emprise sur les coteaux rugueux, grillés par le soleil.

Longeant le Rhône, les circuits de découverte . Voyez la route de la Forclaz, 1 527 m d’altitude, qui court de Martigny au barrage d’Emosson, l’un des plus grands itinéraires internationaux des Alpes. Première étape : le glacier du Trient. Cette randonnée chemine à flanc de montagne. En une heure de marche facile, sous les mélèzes, on rejoint le glacier aux reflets bleutés, long de 5 km et large de 500 à 900 m. Continuez vers la langue terminale : le chemin, moins aisé, suit la rive droite du torrent (compter une heure de marche supplémentaire). Au-delà débute une randonnée glaciaire sur les pentes douces du Trient, puis sur les lames plus raides dominant le torrent (attention, l’expérience du terrain glaciaire est indispensable. Les débutants s’adresseront à un guide de montagne. Crampons et piolet sont nécessaires).

Seconde halte : le barrage d’Emosson. Rien ne vaut l’arrivée par le funiculaire le plus raide du monde, dont la déclivité atteint 78 %. Le panorama sur la vallée du Rhône et sur le Mont-Blanc est époustouflant ! Là-haut, à 1 970 m, la vue s’étend sur tout le massif du Mont-Blanc : les aiguilles Rouges, le Mont-Blanc, le mont Maudit, leMont-Blanc du Tacul, l’aiguille du Midi, l’aiguille du Dru, l’aiguille Verte, les aiguilles du Chardonnet et d’Argentière, l’aiguille et le glacier du Tour, le glacier des Grands.


Traditions ancestrales 


Enfin, rassasiés de beauté, il est une tradition que vous ne devez manquer sous aucun prétexte : les combats de Reines. A l’ouïe, on aurait pu penser au sport favori du Père Noël. Hé bien non, ces reines-là portent des cornes et aiment à voir passer le temps. Héritières d’une longue tradition, ces manifestations, qui ont lieu au printemps et en automne dans le Valais, rassemblent plus d’une centaine de vaches de la race d’Hérens, réparties en plusieurs catégories, selon leur âge et leur poids, comme en boxe. Ces animaux trapus, au corps large et musclé, à la forte encornure, vifs et belliqueux, bons producteurs de lait et de viande, s’affrontent lors de la mise à l’herbe, de la montée à l’alpage ou lors de la réunion de deux troupeaux. À l’issue de plusieurs combats par catégorie, dans lesquels la perdante s’enfuit, refusant l’affrontement, la vache qui a vaincu les autres est élue « reine » par le jury. Les reines vont ensuite se rencontrer pour l’élection de la « reine des reines », qui recevra le titre de « reine cantonale ». Profitez-en pour déguster un fromage cuit au feu de bois dans une ferme d’alpage, accompagné d’un vin de Sierre !

 

Métro

Partager cet article
Repost0