COMMUNIQUE DE PRESSE
Carl LANG
Président du Parti de la France
Des médecins français dans les hôpitaux français
Alors que le nombre de médecins étrangers aux diplômes extracommunautaires ne cesse d'augmenter (plus de 7 000 exerçant dans les hôpitaux français), l'aberrant numerus clausus en faculté de médecine est toujours en place.
Depuis le début des années 1990, plutôt que de former des médecins français, les gouvernements successifs ont préféré opter pour une solution antinationale plus économique, en recrutant des médecins étrangers acceptant une faible rémunération pour une charge de travail écrasante. Par ailleurs, cela freine gravement le développement sanitaire des pays du Tiers Monde en contribuant, notamment, à la fuite de leurs "cerveaux".
Le Parti de la France dénonce la tiers-mondisation de la médecine hospitalière française et exige la réforme du numerus clausus afin que les Français puissent être soignés par des médecins français aux diplômes reconnus.
En même temps que l'on réservera les emplois publics dans nos hôpitaux aux personnels de nationalité française, il sera nécessaire de réévaluer leur statut tant qualitativement que financièrement.
Par ailleurs, le coût social exorbitant de l'immigration ruine depuis des années le système français de protection sociale.
Le Parti de la France dénonce notamment le scandale de l'aide médicale d'Etat (AME) réservée exclusivement aux clandestins qui leur permet d'être remboursé à 100% de leurs frais médicaux, privilège scandaleux établi aux frais des contribuables français.
MEDIAS - Profession, origine, sexe, handicap: la télévision est épinglée par le CSA pour son manque de diversité...
«Intolérable» ; «Inacceptable». L'an dernier, le président du Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA), Michel Boyon, s'était mis très en colère. En cause, une enquête sur la représentation de la diversité à la télévision. Rebelote hier. Mais si le nom a changé - le CSA présentait ainsi son premier «baromètre» de la diversité - le ton est lui aussi différent : «C'est un sujet sur lequel on commence à progresser, mais il faut mettre un coup d'accélérateur », a déclaré Michel Boyon.
Reste que, sur le fond, les résultats de l'enquête demeurent préoccupants. Ce, pour tous les critères retenus par le Conseil : la catégorie socioprofessionnelle (CSP), le sexe, l'origine ethnique et, pour la première fois, le handicap
La musique sauve la mise
Il exerçait son droit de préemption urbain pour empêcher la vente de biens immobiliers à des personnes d'origine étrangère. Il écope de 18 mois de prison avec sursis.
Y a-t-il une école de la discrimination municipale dans le Nord-Isère ? En début d'année, Gérard Dezempte, maire UMP de Charvieu-Chavagneux, avait échappé à une condamnation. Il était soupçonné d'avoir usé de son droit de préemption urbain pour empêcher la vente d'un pavillon à un couple de Français d'origine maghrébine. Cette fois, c'est l'édile de Pont-de-Chéruy, l'UMP Alain Tuduri, qui comparaissait devant le tribunal correctionnel de Vienne pour des faits analogues. Après avoir bénéficié d'un non lieu en 2006, il a été condamné ce mardi à 18 mois de prison avec sursis.
La Justice a reconnu qu'il avait abusivement utilisé son droit de préemption afin d'empêcher des acquisitions de biens par des acheteurs portant un nom à consonance étrangère. Il devra verser 8 000 euros pour préjudice matériel et 1 000 euros pour préjudice moral à l'une des plaignantes, 3 000 euros de dommages et intérêts à un autre plaignant, 1 500 euros de dommages et intérêts à l'association SOS Racisme et 3 000 euros d'amende.
"Pas le droit de choisir les habitants"
Selon SOS-racisme, entre 1998 et 2003, Alain Tuduri exerçait des pressions auprès des agents immobiliers ou des vendeurs pour que des biens de sa commune ne soient pas vendus à des personnes d'origine maghrébine ou turque. Et quand ça ne suffisait pas, il procédait à la préemption des maisons. D'après l'association, sur trente-trois procédures de ce style, 25 concernaient des acquéreurs d'origine étrangère alors qu'ils ne représentaient que 8% des acheteurs.
SOS-racisme se réjouit de cette décision. "La Justice vient de signifier à ces élus qu'ils ne sont pas au-dessus des lois et qu'ils n'ont pas le droit de choisir les habitants de leur commune en fonction de leurs origines". Le maire de Villette-d'Anthon, soupçonné de pratiques similaires, a été relaxé faute de "charges suffisantes" contre lui.
lyoncapitale.fr
L'affaire dite du "Diamant noir" remonte à 2003. L'enquête a été ouverte à la suite d'une plainte déposée par un élu (Vert) de la municipalité, Sylvain Pastor. Elle visait une délibération prise le 22 mai 2003 par la communauté d'agglomération Nîmes Métropole, présidée par M. Fournier, portant sur le raccordement au réseau d'eau potable d'un quartier de la ville, incluant l'impasse du Diamant-Noir, où le maire de Nîmes possédait un terrain qu'il avait cédé neuf jours avant la délibération. L'enquête a fait apparaître que, au moment de la vente, M. Fournier s'était engagé auprès de l'acquéreur à ce que l'adduction d'eau potable parvienne jusqu'à sa propriété - l'acte de vente en fait expressément mention -, ce qui en rehaussait la valeur.
M. Fournier se défend des accusations portées contre lui, y voyant un complot de la presse et de la justice pour "se payer un parlementaire de l'UMP" et, par son intermédiaire, s'en prendre à Nicolas Sarkozy lui-même. "Je ne comprends pas ce qu'on me reproche", s'étonnait-il, mardi, à l'audience. Pour Noël Mamère, avocat de la partie civile, le maire "s'est servi sur le dos de la bête, il a confondu ses intérêts particuliers avec l'intérêt général". Le procureur adjoint, Stéphane Bertrand, a lui évoqué "une prise illégale d'intérêt à la petite semaine", avant de requérir une peine d'amende de 20 000 euros. "Pour un seul euro, on fera appel, on n'acceptera pas de condamnation, a prévenu Jean-Pierre Cabannes, l'un des avocats de M. Fournier, dénonçant "une procédure pourrie de nullité".
"Procédures hétérodoxes"
L'audience a été suivie avec d'autant plus d'attention que la préfecture du Gard est agitée par une succession d'affaires qui "pourrissent" le climat politique au sein de la majorité locale.
Dans son rapport de 2008, la chambre régionale des comptes a ainsi épinglé plusieurs opérations menées par la Senim, la société d'économie mixte de Nîmes, devenue Sem de Nîmes Métropole en 2004, présidée par Franck Proust, premier adjoint (UMP) de M. Fournier. Elle relève l'"absence de cohérence et de fiabilité" des documents transmis à ses actionnaires, allant jusqu'à parler d'"irrégularités significatives". Une information judiciaire a été ouverte en mars 2008 par deux juges d'instruction pour "favoritisme ou recel de favoritisme, trafic d'influence, faux et usage de faux, prise illégale d'intérêt". L'enquête porte sur des marchés passés "au gré de procédures hétérodoxes".
Le deuxième adjoint de la municipalité, Yvan Lachaud, député du Nouveau Centre, a aussitôt fait connaître son intention de demander que la ville porte plainte et de saisir le tribunal administratif s'il n'était pas suivi. Depuis, le torchon brûle entre les dirigeants locaux de l'UMP et le chef de file du Nouveau Centre, les premiers accusant le second d'"intriguer dans la perspective des prochaines municipales".
Les rivalités internes tournent au règlement de comptes, chacun se répandant dans les colonnes de la presse locale. En mars, M. Lachaud prenait l'Assemblée nationale à témoin en posant à la ministre de l'intérieur une question sur... les effectifs des services régionaux de police judiciaire. Le député regrettait que "les infractions économiques et financières ne soient pas traitées aussi rapidement qu'il le faudrait".
Ce climat délétère n'a cessé de peser tout au long de l'audience, qui s'est tenue dans une ambiance de "combat de boxe", la police devant même faire évacuer la salle. Le jugement a été mis en délibéré au 9 novembre.
Le Monde