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16 octobre 2009 5 16 /10 /octobre /2009 11:34

La grande journée d'action de la Fédération nationale des syndicats d'exploitants agricoles occasionne des perturbations dans tout le pays.

La FNSEA, l'organisation de défense des agriculteurs français, attend au moins 40.000 manifestants dans les rues de France ce vendredi. Ils réclament un plan d'aide de 1,4 milliard d'euros pour lutter contre la baisse des revenus de toutes les productions. Occuper le terrain et revenir sur le devant de la scène est l'objectif principal de cette journée d'action nationale qui sera déterminante en termes de participation pour la crédibilité de l'organisation.

En début de matinée, le trafic routier était perturbé dans plusieurs régions en raison de ces manifestations. Selon le Centre national d'information routière de Rosny-Sous-Bois, vers 9 heures, le trafic était perturbé en Haute-Garonne, avec des opérations escargot sur l'A62 et sur la D813 (ex-N113) aux environs de Toulouse.

Sur la N124, un barrage filtrant a été mis en place dans le sens Auch/Toulouse. Dans le Cantal, l'A75 était coupée et déviée en sens sud-nord en raison d'une opération escargot. 80 tracteurs d'exploitants agricoles sont notamment partis de Montauban pour converger vers le centre de Toulouse où une manifestation régionale est prévue à 10 heures.

Dans le Puy-de-Dôme cette fois, près de 500 tracteurs convergaient vers le centre-ville de Clermont-Ferrand, entraînant la fermeture d'une partie de l'A75.

 

 

Les agriculteurs ont déversé dans la nuit de jeudi à vendredi environ 1.000 m3 de terre dans le centre-ville de Poitiers. «La terre, c'est le symbole de la terre nourricière, celle qui fait vivre les agriculteurs et nourrit les gens. Nous voulons recréer un champ de 20 cm d'épaisseur», a expliqué à la presse Dominique Marchand, président de la FDSEA.

Toujours dans la matinée, une cinquantaine de céréaliers ont déposé des barrières de chantiers et des ballots de paille sur les Champs-Elysées et enflammé des pneus, ce qui a totalement coupé la circulation sur l'avenue dans les deux sens et perturbant le trafic automobile dans tout le secteur.

A Rennes et à Nantes sont aussi attendus plusieurs milliers de manifestants dans les heures qui viennent.

Le ministre de l'Agriculture Bruno Le Maire a expliqué sur France-Info vendredi qu'il attendait les chiffres précis des revenus des agriculteurs en 2009 avant de proposer un « plan global de soutien » à la profession.

« Ils [les agriculteurs] ne peuvent plus à la fois être responsables d'enjeux aussi importants que la sécurité alimentaire, la sécurité sanitaire, le développement durable, et en même temps avoir des revenus aussi instables et être soumis à autant d'aléas », a-t-il noté.

 

Le Figaro

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28 septembre 2009 1 28 /09 /septembre /2009 16:29

PARIS — Un nid de frelons asiatiques, redoutable prédateurs des abeilles, a été découvert pour la première fois en Ile-de-France, au Blanc-Mesnil (Seine-Saint-Denis), a annoncé lundi l'Union nationale de l'apiculture (UNAF).

Le nid, d'une hauteur de 60 cm et d'une largeur de 50 cm, a été trouvé dans le jardin d'un particulier, précise l'UNAF dans un communiqué.

"Ce frelon de couleur noire, originaire du sud-est asiatique, est un terrible prédateur pour les abeilles. Il peut en décimer quelque milliers d'une ou plusieurs ruches en quelques jours", rappelle l'association, "inquiète pour l'apiculture française +particulièrement touchée+ mais également pour les productions fruitières, la pollinisation et la population".

En 2008 et 2009, de nombreuses personnes ont été victimes de piqûres, certaines ayant entraîné un séjour à l'hôpital et même la mort, selon l'Union de l'apiculture.

L'UNAF "exige" des pouvoirs publics français qu'ils engagent des mesures immédiates, au plan régional et national, afin de limiter l'invasion du frelon "Vespa velutina" et les destructions dramatiques qu'il cause.

Avant d'être détecté en Ile-de-France, l'insecte était arrivé en 2005 en Gironde "vraisemblablement d'une manière accidentelle par la zone de fret de Bruges près de Bordeaux, dans une cargaison de poteries chinoises", a rappelé l'UNAF.

Le frelon asiatique, reconnu espèce invasive par l'Union européenne, s'est ensuite développé dans d'autres régions: Aquitaine, Midi Pyrénées, Languedoc-Roussillon, Poitou Charente, Limousin, Auvergne et Région Centre.

 

AFP

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26 septembre 2009 6 26 /09 /septembre /2009 17:35
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4 septembre 2009 5 04 /09 /septembre /2009 17:53
Un armateur lituanien et le capitaine d'un de ses navires ont été condamnés à une forte amende, pour un dégazage dans le Var.
600.000 euros d'amende pour un dégazage sauvage
300.000 euros, c'est le montant de l'amende dont a écopé la compagnie Baltnautic Shipping, un armateur lituanien. Le capitaine d'un de ses navires, Vladislas Zaicev, est, lui, contraint de débourser 280.000 euros. Condamnation du tribunal correctionnel de Marseille, pour un dégazage dans le Var, au large de l'île de Porquerolles, en juillet 2008.
L'amende du capitaine sera assumée par l'armateur qui devra donc débourser au total 580.000 euros. En juin, 400.000 euros d'amende avaient été requis à l'encontre du capitaine et 100.000 contre Baltnautic Shipping. La défense avait plaidé la relaxe.
Une nappe d'hydrocarbures de 500 mètres de long sur 30 mètres de large avait été repérée par un hélicoptère de la Marine nationale dans le sillage de l'Eurika en juillet 2008 au large de Porquerolles, dans une zone protégée, alors que le navire acheminait du maïs en Sardaigne. Le navire avait été contrôlé en Sardaigne avant d'être arraisonné en octobre 2008 dans le port de Salaise, dans l'Isère sur le Rhône.
De nouveaux textes législatifs entrés en vigueur en août 2008 ont relevé les montants maximum des amendes pour pollution volontaire de 1 à 15 millions d'euros.
Source: Europe1.fr
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4 septembre 2009 5 04 /09 /septembre /2009 17:49
A la manière d'un détective, le journaliste Vincent Tardieu reprend toutes les pistes pour expliquer la mort brutale d'essaims.
Enquête sur la mystérieuse disparition des abeilles
Le crime porte un nom : CCD pour "Colony Collapse disorder" ou "désordre d'effondrement de la colonie". Les victimes sont connues : des millions d'essaims d'abeilles de part le monde qui, depuis quelques années, disparaissent sans laisser de cadavres derrière eux. Face à ce mystère, le journalisteVincent Tardieu a enquêté pendant deux ans, à la manière d'un détective privé. Il vient de publier "L'étrange silence des abeilles". La conclusion de ce livre : il n'y a pas un seul et unique meurtrier mais des maux qui se sont accumulés pour mieux se renforcer.
Les pesticides, l'appauvrissement génétique, les différents virus, la menace que représente l'acarien justement baptisé "varroa destructor" ou encore l'arrivée du frelon asiatique : Vincent Tardieu passe au scanner la plupart des "ennemis" recensés en début d'année par l'Agence française de sécurité sanitaire des aliments. Il expose chaque thèse, souvent pour en montrer les limites. Dans le dos des butineuses, il détaille aussi les enjeux de pouvoir qui font s'affronter apiculteurs, industriels et scientifiques depuis des années en France, comme aux Etats-Unis.
Pour Vincent Tardieu, quelques "suspects" cependant sortent du lot, notamment les pesticides et le varroa. D'où l'idée de lutter contre ceux-là en priorité pour réduire le « stress » des abeilles et les rendre moins sensibles aux autres attaques. Il en va de la survie des abeilles. Le Centre national du développement apicole doit rendre dans les semaines à venir un rapport sur l'état des colonies en France.
L'étrange silence des abeilles, Vincent Tardieu, Belin
Source: Europe1.fr
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25 août 2009 2 25 /08 /août /2009 16:05
Dans les bâtiments de ce ministère qui devrait être en pointe, les thermostats sont en fait mal utilisés, révèle le New York Times.
Etats-Unis : le secrétariat à l'Energie ne donne pas l'exemple
"Le secrétariat à l'Energie n'a pas réussi à utiliser l'un des outils les plus efficaces à la disposition des ménages" pour lutter contre le gaspillage d'électricité, constate le New York Times. Ce journal revient dans son édition de dimanche sur les conclusions d'un audit interne réalisé au sein de ce ministère qui devrait pourtant être en pointe aux Etats-Unis en matière d'économies d'énergie. Conclusion : il reste beaucoup de travail à faire.
Principal problème : les thermostats, qui permettent de régler le chauffage et la climatisation la nuit et les week-ends quand les bureaux sont vides, ne sont pas utilisés. Les experts qui ont rédigé le rapport en question estiment que ce sont là près de 8 millions d'euros qui sont gaspillés.
D'autant que le secrétariat à l'Energie a investi très lourdement pour mettre en place des systèmes qui permettent de faire des économies en énergie. "C'est comme une double peine", résume Lane Burt, un spécialiste interrogé par le New York Times.
L'entourage du secrétaire d'Etat, Steven Chu, a assuré de son côté que les résultats de cet audit allaient être pris en compte "sérieusement".
Source: Europe1.fr
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25 août 2009 2 25 /08 /août /2009 15:44
Alain Bazot, président de l'UFC-Que Choisir, le 13 octobre 2006 à Paris

L'UFC-Que Choisir a demandé mardi que les substances les plus dangereuses utilisées dans l'habitat soient interdites, soulignant que l'air que nous respirons à l'intérieur de nos logements est plus pollué qu'à l'extérieur.

"Nous demandons l'interdiction immédiate des substances les plus dangereuses et la réduction du niveau total de pollution admissible", indique l'association de consommateurs dans un communiqué.

L'UFC-Que choisir se prononce également pour un "étiquetage de mise en garde" dans l'attente du retrait définitif de ces dernières.

Plusieurs études dont celle de l'Observatoire de la qualité de l'air intérieur (OQAI), ont montré que l'air que nous respirons est 5 à 10 fois plus pollué à l'intérieur qu'à l'extérieur, souligne-t-elle.

Sont en cause, selon l'association, une "réglementation lacunaire" qui autorise trop de substances dangereuses dans de nombreux produits de consommation, des logements mal ventilés et un manque d'information des consommateurs sur les risques induits par l'utilisation de certains produits.

L'association cite le cas des moquettes encollées, qui, selon des tests qu'elle a réalisés, rejoignent "la longue liste des produits (désodorisants d'interieur, nettoyants ménagers, tapis, etc...) dont les émissions trop importantes de certains composés organiques volatils induisent une nocivité démontrée".

L'étude de l'OQAI (juin 2008) a montré que la grande majorité des logements français a une ventilation défaillante ou inexistante, rappelle l'UFC-Que Choisir.

Des mesures financières (prêt à taux zéro, crédit d'impôt etc.) doivent être proposées aux ménages pour les inciter à équiper leur logement d'un système de ventilation à double flux, propose-t-elle.

Pour les logements neufs et les bâtiments professionnels, notamment ceux recevant du public (hôpitaux, crèches etc.), ce système de ventilation doit être rendu obligatoire, ajoute-t-elle.

 

AFP
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24 août 2009 1 24 /08 /août /2009 17:10
L'Institut national de l'environnement et des risques a relevé des taux très importants d'hydrogène sulfuré, un gaz mortel.
L'algue verte est bien dangereuse pour l'homme
Les soupçons sont forts depuis plusieurs années déjà. Mais c'est lamort d'un cheval sur une plage des Côtes d'Armor et le malaise de son cavalier début août qui a poussé Chantal Jouanno, la secrétaire d'Etat à l'Ecologie à demander un rapport à l'Institut national de l'environnement et des risques sur les algues vertes. Conclusion : elles sont bel et bien dangereuses pour l'homme quand elles se décomposent.
Les experts ont relevé, sur la plage de Saint-Michel-en-Grève où le cheval est mort, des taux très importants d'hydrogène sulfuré, selon un rapport rendu public jeudi. Or, l'hydrogène sulfuré "compte parmi les gaz courants les plus toxiques et son inhalation accidentelle provoque encore trop souvent des intoxications graves pouvant avoir une issue fatale", précise une note de l'Assurance maladie sur les risques professionnels. Ce gaz s'attaque au système nerveux, provoquant des lésions irréversibles et même la mort en une minute sur les concentrations sont fortes.
Le conseil de Claude Lesné, chercheur au CNRS invité sur Europe 1 : ne pas s'approcher des algues vertes en décomposition et éloigner en priorité les enfants, les femmes enceintes, les personnes âgées et tous ceux qui souffrent de pathologies respiratoires.
Au-delà, comment faire pour se débarrasser définitivement de la menace que représentent les algues vertes ? Descentaines de personnes ont manifesté il y a quelques jours sur la place de Saint-Michel-en-Grève pour réclamer des mesures contre la prolifération des algues vertes. François Fillon, qui est attendu jeudi dans les Côtes d'Armor, a d'ores et déjà promis que "l'Etat aidera les communes" pour qui le ramassage des algues représente un coût. Le conseil général des Côtes d'Armor a aussi demandé que les agriculteurs reçoivent une assistance.
Car la prolifération des algues vertes est notamment favorisée par les nitrates qui proviennent d'exploitations agricoles. Interrogé sur cette influence des élevages porcins, François Fillon a cependant expliqué que la prolifération des algues résultait de la "conjugaison de plusieurs facteurs", dans une interview au quotidien Ouest France à paraître jeudi.
Source: Europe1.fr
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22 août 2009 6 22 /08 /août /2009 16:40
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15 août 2009 6 15 /08 /août /2009 16:37

Un groupe d'activistes pro-animaux ont revendiqué l'incendie de la maison de Daniel Vasella, critiqué pour les liens de son groupe avec les expérimentations sur les animaux.


Le patron de Novartis Daniel Vasella est devenu ces dernières semaines la cible d'activistes pro-animaux qui ont revendiqué jeudi l'incendie de son chalet et l'ont menacé de "détruire" sa vie tant qu'il ne renoncera pas aux expérimentations sur les animaux.

"Nous avons vu une montée en puissance de la part de ces activistes depuis la fin de l'année dernière", a raconté à l'AFP un porte-parole du laboratoire suisse, Eric Althof.

Tout a commencé fin 2008 par des actes visant des véhicules et des maisons de salariés de Novartis, notamment dégradées par des graffitis. Puis en mai, il y a eu l'incendie de la salle de sport du laboratoire à Saint-Louis (est de la France), poursuit M. Althof.

Il y a deux semaines, l'affaire prend un tour nettement plus violent. Cette fois, c'est le directeur général du laboratoire suisse qui est directement visé.

Le 27 juillet, les tombes de ses deux parents sont profanées dans un village de l'est de la Suisse. Celle de sa mère, dont l'urne funéraire "est introuvable" depuis et celle de son père où deux croix ont été déposées, a ajouté M. Althof.

Puis, lundi 3 août, c'est sa maison de vacances, dans le Tyrol autrichien, qui brûle.

Novartis réagit immédiatement en dénonçant "un incendie criminel", pointant du doigt une organisation britannique de défense des animaux, "Stop Huntingdon Animal Cruelty" (SHAC) qui a pris le laboratoire suisse à partie ces derniers mois.

Le groupe d'activistes, connu pour ses actes virulents et dont plusieurs responsables purgent actuellement de peines de prison, reproche ouvertement à Novartis de collaborer avec le laboratoire britannique Huntingdon Life Sciences qui procède à des expérimentations sur des animaux pour la mise au point de médicaments.

SHAC, qui a été créé en 1999 pour faire cesser les activités de Huntingdon, a toutefois démenti formellement être l'auteur de l'incendie. Et c'est un groupe autrichien, le MFAH Austria (Militant Forces against Huntingdon Life Science) qui l'a revendiqué jeudi.

Le groupe, inconnu de la police autrichienne, lance sur un site internet de nouvelles menaces contre Daniel Vasella.

"Comprenez bien ceci: cela va continuer jusqu'à ce que vous rompiez tous les liens avec Huntingdon Life Science. Nous attaquerons votre vie privée partout où cela sera possible (...) Nous allons détruire votre vie", précise le texte.

Pour le journal helvétique Le Matin, il ne fait pas de doute que le SHAC et le MFAH ne sont, malgré deux appellations différentes, qu'une seule et même organisation.

Le porte-parole de Novartis abonde dans leur sens: "il est très fréquent pour ce genre de groupes de changer de nom", arguant que "les méthodes (restaient) les mêmes".

En tout état de cause et même si Novartis dit n'avoir pas travaillé avec Huntingdon "depuis des années", les menaces sont prises "très au sérieux" par le groupe suisse, a expliqué M. Althof, se refusant à donner plus de précision sur le renforcement des mesures de protection décidées.

D'autant que Novartis est dans la ligne de mire d'un autre groupe de défenseurs des animaux, North American Animal Liberation qui explique sur son site internet: "En ce qui nous concerne, nous ne pouvons que regretter que Vasella n'ait pas été dans sa maison quand elle a brûlé".

Pour l'heure, les enquêteurs suisses se refusent à toute conclusion hâtive sur une affaire qui fait la une de la presse locale depuis plusieurs jours, relayant la stupeur des Suisses sur cette nouvelle génération "d'écoterroristes" qui rappelle l'extrême gauche des années 70, selon le journal Le Matin.

 

AFP

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