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4 février 2011 5 04 /02 /février /2011 05:52

Selon les premières estimations de l'Agence Bio (groupement d'intérêt public pour la promotion de l'agriculture biologique) présentées ce jeudi (27 janvier), la France comptait 20 600 exploitations bio fin 2010, soit un bond de 25% par rapport à 2009 (16 446 exploitations) et de 50% par rapport à 2008 (13 298 exploitations).

En termes de surface agricole, 836 000 hectares sont désormais dédiés à l'agriculture biologique, soit une augmentation de 23,5% par rapport à 2009 (677 000 hectares). Le bio ne représente cependant encore que 2,9% de la totalité des terres agricoles françaises. Encore loin des objectifs fixés par le Grenelle de l'environnement (6% en 2012, 20% en 2020). "Nous espérons approcher la barre de 4% fin 2011", a précisé Elisabeth Mercier, directrice de l'Agence Bio.


Rhône-Alpes reste championne du bio


La région Rhône-Alpes reste la première en nombre d'exploitations bio, devant le Languedoc-Roussillon. Suivent Midi-Pyrénées et l'Aquitaine, deux régions ayant enregistré le plus grand nombre de conversions au bio l'année passée. Tandis que Provence-Alpes-Côte-d'Azur, les Pays de la Loire et la Bretagne tirent également leur épingle du jeu, les régions Nord-Pas-de-Calais, Picardie, Champagne-Ardenne et Haute-Normandie se situent "en bas du classement".


Augmentation de 10% des ventes


Du côté des consommateurs, les ventes de produits bio, principalement en grandes surfaces, ont augmenté de 10% l'an dernier, ce qui représente un marché de 3,3 milliards d'euros environ. "Les ménages franchissent souvent le pas lors de l'arrivée d'un enfant", a commenté Elisabeth Mercier, indiquant que les locomotives du secteur sont les fruits et légumes, les produits laitiers et les œufs. Débouché important pour les agriculteurs bio : la restauration collective. "40% des gestionnaires du secteur ont introduit du bio dans leurs repas, au moins de temps en temps. C'est modeste, mais nous nous attendons à ce que cela progresse rapidement", a ajouté Elisabeth Mercier.

Selon une étude CSA-Agence Bio, 43% des Français ont consommé des produits bio au moins une fois par mois en 2010 (contre 46% l'année précédente). Ils sont 23% a l'avoir fait une fois par semaine et seulement 5,7% tous les jours. Alors que la préservation de la santé et de l'environnement ainsi que la qualité et le goût des produits sont les principales motivations d'achat, le manque d'habitude et le prix du bio en constituent les freins majeurs.


Beaucoup de produits importés


Point noir au tableau : la proportion de produits bio importés reste importante, ce qui cadre mal avec la volonté de promouvoir des circuits courts et de proximité plus respectueux de l'environnement. Ainsi, "plus des deux-tiers des fruits et légumes bio étaient encore importés en 2009, reconnaît Elisabeth Mercier. Il s'agit pour beaucoup de fruits exotiques." "Cela reflète une insuffisance de l'offre en France, mais la proportion de produits importés diminuera avec le développement des exploitations bio en France", a estimé François Thiery, tout nouveau président de l'Agence Bio.


"Conversion des esprits" ?


Pascal Gury, vice-président de l'Agence Bio et producteur grandes cultures en Vendée, se montre lui aussi optimiste : "Il y a encore du chemin, mais nous assistons à une véritable explosion du nombre de conversions. La filière bio est désormais structurée, donc plus rassurante pour qui voudrait se convertir. Nous observons aussi depuis trois ans des prix plus stables que dans l'agriculture conventionnelle, car nous sommes moins confrontés à la spéculation et sommes plus en phase avec les prix de production. En ce qui me concerne, je ne me sens plus angoissé comme j'ai pu l'être lorsque je travaillais en conventionnel, il y a plusieurs années."

Conversion des terres, mais aussi des esprits ? Pascal Gury tempère : "Plutôt que de révolution, je préfère parler de prise de conscience des enjeux d'avenir, à la fois par les agriculteurs et par les consommateurs, notamment en termes d'environnement et de santé. Depuis quelques années, on assiste véritablement à une reconquête de l'agronomie, y compris dans les établissements d'enseignement agricole. Plusieurs lycées se spécialisent désormais dans le bio, comme à la Roche-sur-Yon (Vendée) et à Saint-Affrique (Aveyron). C'était inimaginable il y encore quelques années."

 

Métro 03-02-2011

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1 février 2011 2 01 /02 /février /2011 04:47

Le Progrès 31.01.2011

 

Producteur de lait dans le Haut-Forez, Stéphane Joandel a perdu 14 000 euros en 2009. Même si 2010 a été meilleure pour son activité, il témoigne des difficultés d’une profession trop exposée aux désillusions

 

Chez les Joandel, on vit des fruits de la terre depuis 1745. Stéphane, solide gaillard de 37 ans, appartient à la 6 e génération d’agriculteur. En 1997, avec son brevet de technicien agricole en poche, il reprend l’exploitation familiale qui s’étend sur plusieurs hectares au lieu-dit le Mas, commune de Sauvain, dans le Haut-Forez. Dans cette zone de haute montagne, Stéphane est seul à gérer un cheptel de 50 à 60 bêtes, dont une trentaine de laitières, dans sa stabulation qui culmine à 1 000 m d’attitude. Malgré des conditions climatiques rudes et un contexte économique qui l’est tout autant, Stéphane Joandel n’échangerait pour rien au monde son métier « l’élevage, c’est une passion, on donne à manger aux veaux, on va aux champs, il y a la traite, ce n’est pas monotone comme à l’usine ».

Lorsqu’il compare son métier par rapport à celui de son père, son constat est sans appel : « Le travail était plus dur avant, mais il y avait plus de convivialité. aujourd’hui, malgré les progrès, on vit sous pression avec le stress des factures à payer ».

L’agriculteur n’ignore pas que le taux de suicide est particulièrement élevé dans sa profession. Il en parle sans détour « le sujet reste tabou. J’en ai connu un qui a commis l’irréparable. On ne peut pas juger, chaque situation est différente, on ne sait pas ce que l’avenir nous réserve. Le suicide s’explique par la pression des fournisseurs ou celle des banquiers. L’agriculteur par nature n’a pas envie de parler de ses problèmes financiers, il s’enferme et se recroqueville sur lui-même alors qu’il devrait en parler aux autres. Médiatiquement, c’est bien que les gens sachent, ce n’est pas normal d’en arriver là. Il faut en discuter, car il y a toujours des solutions pour changer ce système »

 

La suite sur http://www.leprogres.fr/fr/article/4545303/Le-suicide-des-agriculteurs-est-tabou-on-ne-parle-pas-de-nos-problemes.html

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30 janvier 2011 7 30 /01 /janvier /2011 03:33

La Chine n'a pas de pétrole mais elle a des terres rares. Et comme l'or noir, ces minerais très recherchés sont une source de tensions entre pays. Dernier rebondissement en date, la Chine a décidé de réduire de plus de 10 % les quotas de ses exportations pour l'année prochaine malgré la menace des Etats-Unis de porter plainte auprès de l'Organisation mondiale du commerce.
Le ministère du commerce chinois a ainsi alloué des quotas de 14 446 tonnes de ces minerais à 31 sociétés, soit 11,4 % de moins que les 16 304 tonnes allouées à 22 sociétés lors de la première série d'exportations de 2010 il y a un an. Les quotas d'exportations ont été définis en fonction des volumes exportés entre le début de 2008 et octobre 2010, a-t-il précisé, sans donner plus de détails.
 

97 % PRODUITS PAR LA CHINE


La Chine produit environ 97 % des terres rares utilisées dans le monde. Cette appellation désigne 17 métaux aux propriétés électromagnétiques très recherchées dans les technologies de pointe : voitures hybrides, énergies renouvelables, électronique et armement.
La décision de réduire les quotas d'exportations et d'en relever les tarifs a attisé les tensions commerciales avec les Etats-Unis, l'Union européenne et le Japon notamment.
La semaine dernière, le bureau du représentant américain au commerce a indiqué que la Chine avait rejeté les requêtes des Etats-Unis en faveur d'un arrêt de ces limitations, ajoutant que Washington pourrait porter plainte auprès de l'OMC. Le ministère chinois du commerce n'a encore répondu à cette menace.
La Chine a indiqué que ces restrictions étaient dues à des questions environnementales et visaient à garantir l'approvisionnement des industries chinoises, mais elle a également insisté sur le fait que sa position dominante en tant que producteur devrait lui donner davantage de contrôle sur les prix mondiaux.

 

LEMONDE.FR avec Reuters | 28.12.10

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27 septembre 2010 1 27 /09 /septembre /2010 12:23

Irritée par les frondes et atermoiements des divers Etats membres sur la question des OGM, la Commission européenne propose de leur rendre la décision finale : à eux de choisir d'autoriser ou non les cultures transgéniques sur leur territoire. La proposition est en discussion ce lundi à Bruxelles.

 

Quinze OGM sont en attente d'autorisation de culture sur le territoire des divers Etats de l'UE. Parmi eux, le célébrissime maïs transgénique MON 810 du groupe américain Monsanto. Il est l'un des deux seuls OGM à avoir déjà bénéficié d'une telle autorisation, dont il espère le renouvellement pour 10 ans. Mais au cours des dernières années, le contexte a changé ; et il n'est pas sûr que les nouveaux OGM comme les anciens, déjà autorisés, gagnent si facilement leur droit d'entrée dans les champs européens. Car les opinions publiques sont décidément réticentes.

 

Le commissaire européen à la Santé, John Dalli, en charge du dossier des OGM, est bien conscient de ces réticences. Aussi a-t-il opté pour une "gestion politique". Il se refuse donc à accélérer le processus d'examen des demandes. Et la Commission, contrariée par les désaccords entre les Etats, qui se défaussent sur elle, propose de leur rendre la liberté d'interdire les cultures OGM sur leur territoire. En contrepartie, elle souhaite qu'ils facilitent les autorisations de culture et de commercialisation. Les sept pays - France, Allemagne, Hongrie, Luxembourg, Grèce et Autriche - qui interdisent actuellement la culture du MON 810 pourront ainsi continuer à le faire sans avoir à se justifier. Le revers de la médaille étant, pour les gouvernements concernés, qu'ils ne pourront plus lever les mains avec fatalisme devant le déferlement des OGM en accusant, la bouche en coeur : "c'est la faute de l'Europe"...

La France mène la révolte

Ce lundi, les ministres européens de l'Agriculture se retrouvent donc à Bruxelles afin de discuter, pour la première fois, de cette proposition de la Commission européenne visant à leur laisser la décision finale. John Dalli va défendre cette réforme devant les représentants des divers Etats membres, mais la décision finale reviendra aux ministres de l'Environnement. La France rejette ce "troc" et mène la révolte. Elle réaffirmera ce lundi son opposition et va compter ses soutiens. Le Royaume-Uni et l'Espagne sont également contre cette "renationalisation" des autorisations, jugée néfaste pour le marché intérieur. Les régions européennes se lancent également dans la bataille pour rester "libres d'OGM". Le conseil général du Gers, dans le sud-ouest de la France, a annoncé son intention de déposer un recours devant la Cour Européenne de Justice contre la Commission pour avoir autorisé fin juillet l'importation de 5 variétés de maïs OGM.

John Dalli est attaqué de toutes parts. La Hongrie, l'Autriche et le Luxembourg ont attaqué sa décision d'autoriser en mars la pomme de terre transgénique Amflora développée par le groupe allemand BASF et cultivée dans trois pays - Allemagne, Suède et République Tchèque - pour l'industrie de la pâte à papier. La "bourde" de BASF, qui a contaminé au moins trois lots d'Amflora plantés en Suède avec des semences d'une autre pomme de terre transgénique, Amadea, non autorisée, a contraint Bruxelles à taper sur la table. "La Commission est en faveur de la destruction des lots plantés sur 15 hectares", a annoncé Frederic Vincent. "Cette décision appartient aux autorités suédoises", a-t-il toutefois précisé. La Commission va par ailleurs publier ce lundi une étude sur la coexistence entre les cultures OGM et les cultures traditionnelles, a-t-il ajouté.

Ces garanties ne parviennent pas à apaiser les adversaires des OGM. L'organisation écologiste Greenpeace utilise tous les instruments communautaires pour bloquer la Commission. Dans le cadre des "initiatives citoyennes" prévues par le traité le Lisbonne, elle a lancé une pétition sur son site internet pour faire cesser les autorisations. Il lui faut 1 million de signatures et il lui en manque 124.620. D'autres opposants choisissent la force. Des faucheurs ont ainsi saccagé en août 70 pieds de vigne transgénique plantés par l'Institut national de recherche agronomique à Colmar.

 

Par TF1 News (D'après agence), le 27 septembre 2010

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21 août 2010 6 21 /08 /août /2010 22:41
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29 juillet 2010 4 29 /07 /juillet /2010 09:14

La Commission Européenne autorise la commercialisation de six nouvelles variétés de maïs génétiquement modifié destinées à l'alimentation animale et humaine

La pomme de terre génétiquement modifiée Amflora, développée par le groupe allemand BASF, sera-t-elle bientôt cultivée en France ? Le Haut Conseil des biotechnologies (HBC) a rendu hier un avis dans lequel son Comité scientifique conclut qu'elle « ne constitue pas un risque singulier pour l'environnement et la santé ». Le Comité économique, éthique et social, s'est en revanche montré beaucoup plus réservé.

Le gouvernement a pris acte de cet avis et a indiqué qu'il se fondera sur les « analyses détaillées » des deux comités « pour prendre toute décision ». Le gouvernement constate par ailleurs qu'à ce stade aucun opérateur en France ne souhaite ne souhaite développer cette culture. La pomme de terre Amflora n'est pas destinée à l'alimentation mais à la fabrication d'un amidon utilisé dans le papier et les colles.

« Passage en force »


Hier également, la Commission européenne a autorisé la commercialisation dans l'UE de six maïs OGM développés par Pioneer, Monsanto et Syngenta, destinés à l'alimentation humaine et animale. Cette décision s'inscrit dans la suite du Conseil des ministres de l'Agriculture du 29 juin où aucune majorité qualifiée ne s'était dégagée à ce sujet. La Commission a donc repris la main. Cette attitude a été vivement dénoncée, notamment par les Verts, comme un « passage en force choquant ».

Toutefois, le parti écologiste note que « ni le Parlement européen ni une majorité d'États ne veulent poursuivre la fuite en avant vers la contamination génétique de l'agriculture et de l'alimentation ». Par ailleurs, la Cour européenne des droits de l'homme a déclaré, hier, irrecevable le recours de neuf faucheurs volontaires condamnés en 2007.

 

sudouest.fr 29 juillet 2010

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29 juillet 2010 4 29 /07 /juillet /2010 08:51
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29 juillet 2010 4 29 /07 /juillet /2010 08:49

Percuté par un bateau, un second puits déverse du brut dans le golfe du Mexique.

 

Une nouvelle fuite de pétrole au large de la Louisiane

Reuters/Jeffrey Dubinsky/Gulf Restoration Network

La marée noire due au puits Deepwater Horizon a déjà provoqué le déversement de 397 à 715 millions de litres de pétrole dans le golfe du Mexique  

 

 

Le destin s'acharne contre le golfe du Mexique. Un bateau a en effet percuté un puits de pétrole, provoquant une nouvelle fuite de brut au large de la Louisiane. C'est ce qu'ont indiqué les garde-côtes hier mardi 28 juillet au soir, après avoir envoyé des secours sur place.  

Situé à 104 kilomètres au sud de La Nouvelle-Orléans dans un marécage, le puits s'est fracturé après avoir été percuté par une barge baptisée "Captain Buford", tirée par un remorqueur. Un accident qui n'a aucun lien avec la marée noire provoquée par le naufrage de la plate-forme Deepwater Horizon, précisent les autorités.  

Des témoins affirment avoir vu le pétrole jaillir à une hauteur de 6 mètres depuis la tête du puits, lui-même installé à 1,8 mètre sous l'eau. Les garde-côtes ont minimisé l'importance de la fuite, soulignant que seule une fine couche de pétrole est visible à la surface, à la verticale du puits fracturé.  

"Des vapeurs de gaz et d'eau remontent à la surface" ainsi qu'une faible quantité de pétrole, a indiqué l'amiral Thad Allen, chargé de la lutte contre la marée noire pour le gouvernement.  

Une équipe de garde-côtes et un hélicoptère ont été envoyés sur place. Des navires employés à lutter contre la marée noire ont également fait route vers le lieu de l'incident pour y déployer près de 2 kilomètres de barrages anti-pétrole.  

"L'avantage, c'est qu'avec les infrastructures en place, nous disposons de nombreuses ressources. Nous avons du matériel pour écumer le pétrole à la surface de l'eau et des barrages anti-pétrole", a fait remarqué, pragmatique, l'amiral Thad Allen.

 

lexpress.fr 28/07/2010

 

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26 juillet 2010 1 26 /07 /juillet /2010 10:58
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15 juillet 2010 4 15 /07 /juillet /2010 11:24

 

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