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14 janvier 2010 4 14 /01 /janvier /2010 12:33
- Communiqué public GEAB N°39 (15 novembre 2009) -


Crise systémique globale - Les Etats face aux trois options brutales de 2010 : Inflation, forte pression fiscale ou cessation de paiement
Comme anticipé par LEAP/E2020 en Février dernier, faute de refonte majeure du système monétaire international, le monde est bien en train d'entrer actuellement dans la phase de dislocation géopolitique mondiale de la crise systémique globale. Pour l'année 2010, sur fond de dépression économique et sociale, et de protectionnisme accru, cette évolution va ainsi condamner un grand nombre d'Etats à choisir entre trois options brutales, à savoir : l'inflation, la forte hausse de la pression fiscale ou la cessation de paiement. Un nombre croissant de pays (USA, Royaume-Uni, Euroland (1), Japon, Chine (2),…), ayant tiré toutes les cartouches budgétaires et monétaires dans la crise financière de 2008/2009, ne peut en effet plus s'offrir d'autre alternative. Cependant, par réflexe idéologique et pour tenter d'éviter par tous les moyens d’assumer des choix aussi douloureux, ils vont néanmoins tenter de lancer de nouveaux plans de stimulation économique (souvent sous d'autres appellations) alors même qu'il est devenu évident que les formidables efforts publics de ces derniers mois visant à relancer la croissance ne seront pas relayés par le secteur privé. En effet, le consommateur-tel-qu'on-le-connaît-depuis-plusieurs-décennies est bel et bien mort, sans espoir de ressusciter (3). Et comme près de 30% de l'économie des pays occidentaux n'est plus aujourd'hui constituée que de « zombies économiques » - institutions financières, entreprises ou même états dont l'apparence de vie n'est due qu'aux flots de liquidités injectées quotidiennement par les banques centrales, l'inéluctabilité de l' « impossible reprise » (4) est donc confirmée. Le chacun pour soi international et social (au sein de chaque pays) est ainsi programmé tout comme l'appauvrissement généralisé de l'ex-Occident, Etats-Unis au premier chef. C’est en fait à un sabordement de l'Occident qu'on assiste en direct, avec des dirigeants incapables de d'affronter la réalité du monde d'après la crise et qui s'obstinent à répéter les méthodes du monde d'hier dont, pourtant, tout le monde peut constater l'inefficacité.

Dans ce GEAB N°39, notre équipe a donc choisi de développer ses anticipations sur l'évolution générale de l'année 2010 qui sera caractérisée par ce choix des principaux Etats limité aux trois options brutales que sont l'inflation, la forte pression fiscale ou la cessation de paiement, et leurs vaines tentatives d'éviter ces choix douloureux.
L'une des causes de cette impasse des plans de relance étant la mort du consommateur-tel-qu'on-l'a-connu depuis une trentaine d'années, nous analysons ce phénomène dans ce numéro du GEAB ainsi que ses conséquences pour les entreprises, le marketing et la publicité.
En matière géopolitique, nous développons également dans ce GEAB N°39 les anticipations de LEAP/E2020 concernant la Turquie à l'horizon 2015, tant vis-à-vis de l'OTAN que de l'UE.
Et bien entendu, nous présentons nos recommandations mensuelles ainsi que les résultats du dernier GlobalEuromètre.

Evolution du budget fédéral allemand (1991 – 2010) (les estimations pour 2009 et 2010 n'incluent pas les baisses d'impôts annoncées récemment par Angela Merkel) - Source : Financial Times / Thomson Reuters, 02/11/2009
Evolution du budget fédéral allemand (1991 – 2010) (les estimations pour 2009 et 2010 n'incluent pas les baisses d'impôts annoncées récemment par Angela Merkel) - Source : Financial Times / Thomson Reuters, 02/11/2009
Les recettes du monde d'hier sans effet sur la crise systémique globale

La possibilité pour les Etats d'échapper aux trois options brutales se résume donc à deux espoirs très simples : que la consommation reprenne ou que l'investissement privé redémarre. Sans l'une ou l'autre de ces dynamiques positives, les Etats n'auront en effet pas d'autre choix en 2010 que d'augmenter fortement les impôts pour faire face à leurs énormes déficits publics, de laisser l'inflation filer pour diminuer le poids de leur endettement ou bien encore de se déclarer en cessation de paiement. Certains d'entre eux, comme les Etats-Unis, le Royaume-Uni, l'Irlande, l'Argentine, la Lettonie, voire même l'Espagne, la Turquie, Dubaï ou le Japon, pourraient devoir assumer deux voire les trois options à la fois.

Or, sur le front de la consommation comme sur celui de l'investissement, les tendances sont très négatives. Le consommateur est affecté de tous côtés par des pressions durables à économiser, à rembourser ses dettes et, plus généralement, à refuser (volontairement ou non) le modèle de consommation occidental de ces trente dernières années (5) qui a amené la croissance, notamment aux Etats-Unis et au Royaume-Uni, à dépendre presque entièrement de lui (6). Quant aux entreprises, leur manque de visibilité (pour être positif) ou leurs prévisions négatives provoquent une baisse de l'investissement que les restrictions de crédit organisées par les banques ne font qu'accentuer (7). L'investissement public touche de son côté ses limites budgétaires puisque les plans de relance ne pourront pas être prolongés ou renouvelés de manière significative sauf à accroître encore plus les déficits publics et se condamner, d'ici la fin 2010, à devoir assumer simultanément deux des trois options brutales (8). En effet, les Etats doivent faire face à des pressions croissantes (opinion publique, organes de contrôle, opérateurs privés) (9) pour rééquilibrer leurs situations budgétaires qui sont au mieux inquiétantes et souvent dangereuses. Autant dire que les investissements publics pour 2010/2011 sont condamnés à se réduire comme une peau de chagrin.

En ce qui concerne la demande extérieure, on assiste à une saturation complète : tout le monde veut désormais exporter afin de trouver le consommateur avide ou l'entreprise investisseuse chez le voisin, faute de les trouver chez soi. Le mythe dominant étant que l'Asie, et la Chine en particulier, va fournir ce « nouveau consommateur à l'occidentale ». Outre qu'il y aura beaucoup d'appelés et peu d'élus non chinois ou non asiatiques pour profiter du marché de la région, imaginer qu'il sera aussi avide que le consommateur occidental désormais moribond est faire peu de cas de la nature systémique de la crise actuelle. L'industrie du luxe et ses déboires actuels en Asie en fournissent pourtant une bonne illustration.

Evolution comparée du PNB britannique au cours des principales récessions depuis la crise des années 1930 (en mois depuis le début officiel de chaque récession) - Source – National Institute of Economic Review, 10/2009
Evolution comparée du PNB britannique au cours des principales récessions depuis la crise des années 1930 (en mois depuis le début officiel de chaque récession) - Source – National Institute of Economic Review, 10/2009
Alors que reste-t-il ?


L' « économie-zombie » représente désormais une part considérable de l'économie mondiale

Des banques centrales qui continuent à approvisionner les marchés financiers en liquidités en espérant qu'à un moment donné, cet immense effort quantitatif provoquera un saut qualitatif vers l'économie réelle. Prétendant toujours que la crise ne reflète pas un problème d'insolvabilité généralisée des banques, des consommateurs, des organismes publics et de nombre d'entreprises, en particulier aux Etats-Unis et au Royaume-Uni, ils attendent Godot en créant les conditions d'une forte inflation et d'un effondrement de leurs monnaies respectives et de leurs finances publiques.

Des Etats, assumant sans sourciller toutes les fautes des banques et suivant néanmoins encore et toujours les conseils des banquiers, qui se sont donc endettés d'abord au-delà du raisonnable, puis au-delà du supportable, et qui aujourd'hui s'apprêtent à couper drastiquement les dépenses publiques (10) tout en augmentant fortement les impôts, afin d'essayer d'éviter la banqueroute (11).


Des « zombies économiques » (12), privés ou publics, qui composent désormais une part considérable des économies occidentales et chinoises : Etats en cessation de paiement objective (comme le Royaume-Uni ou les Etats-Unis) mais que personne techniquement ne déclare comme tels, entreprises en faillite mais qui continuent à opérer comme si de rien n'était pour éviter un chômage encore plus massif (13), banques insolvables (14) pour lesquelles on modifie les règles comptables et qu'on fait grossir pour mieux cacher leurs actifs désormais sans valeurs, afin de repousser à plus tard leur inévitable implosion (15).

Des marchés financiers qui nourrissent leur hausse des liquidités offertes gracieusement par les banques centrales (16) soucieuses de redonner au consommateur/boursier le sentiment de richesse afin qu'il recommence à être lui-même et à consommer massivement alors que toutes les catégories d'actifs (17), comme l'or par exemple, sont également en hausse (et souvent encore plus forte), signe d'une inflation déjà bien vigoureuse.

Des chômeurs qui s'accumulent par dizaines de millions dans et hors les statistiques officielles, garantie d'une année 2010 socialement brutale et commercialement placée sous le signe du protectionnisme pour la sauvegarde de l'emploi (via des barrières tarifaires, environnementales ou sanitaires, ou via de simples dévaluations compétitives), tandis que les gouvernements se demandent combien de temps ils vont pouvoir encore assumer le coût global de l'indemnisation de ce chômage massif, sans aucune reprise à l'horizon (18).

Evolution du taux de chômage dans l'Euroland et aux USA (1991 – 2009) - Sources : Eurostat, Bureau of Labour statistics, Morgan Stanley
Evolution du taux de chômage dans l'Euroland et aux USA (1991 – 2009) - Sources : Eurostat, Bureau of Labour statistics, Morgan Stanley
LEAP/E2020 avait écrit en Février et Mars 2009 que sans une refonte complète du système monétaire international avant l'été 2009, le monde s'orienterait inéluctablement vers cette situation de dislocation géopolitique globale, sorte de « très grande dépression » à l'échelle planétaire, centrée sur l'effondrement du pilier américain du monde d'hier. Nous y sommes (19). Derrière les chiffres qui, même trafiqués (20), ne parviennent plus à cacher la détérioration de la situation économique et sociale mondiale, et la continuation de la descente aux enfers de l'économie et de la société américaine, c'est cette réalité qui se profile clairement maintenant et qui deviendra une évidence pour tous d'ici le début du second trimestre 2010. Dans ce GEAB N°39, notre équipe essaie, comme chaque mois, d'anticiper ces principales évolutions afin que chacun, personnellement ou dans ses fonctions, puisse au mieux se préparer au contexte très difficile de l'année 2010 : l'année où les recettes du monde d'hier montrèrent définitivement leur inefficacité pour enrayer la crise systémique globale.

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Notes:

(1) Parmi les grands pays, seule l'Allemagne d'Angela Merkel peut encore le faire et va d’ailleurs le faire puisque la chancelière allemande a décidé de mettre en œuvre un nouveau plan de relance fondé sur … des baisses d'impôts. On peut difficilement faire plus idéologique et déconnecté de la réalité de la crise que cela ! L'Allemagne doit donc s'attendre d'ici la fin 2010 à une forte dégradation de sa situation budgétaire et … à de fortes hausses d'impôts pour tenter de pallier la débâcle fiscale. Pour notre équipe, l'aveuglement idéologique des dirigeants occidentaux en matière fiscale en cette fin 2009 n'a d'égal que celui des dirigeants communistes dans les premiers mois de 1989 : aucune compréhension du fait que les vieilles recettes ne fonctionnent plus. Tout comme le « bon sujet communiste » n'était plus disposé à obéir passivement, désormais le « bon consommateur occidental » n'est plus disposé à consommer activement. Mais, il est vrai que personne n'a jamais dit qu'Angela Merkel, Nicolas Sarkozy ou Barack Obama comprenaient quelque chose à l'économie.

(2) La Chine peut encore s'offrir un plan de stimulation économique mais le problème chinois, comme déjà analysé par LEAP/E2020, tient à la lenteur de l'émergence d'une demande interne suffisante pour pallier l'effondrement des exportations. Et, en l'occurrence, aucun stimulus ne peut « acheter » ce temps manquant, cette décennie nécessaire pour que les Chinois développent une forte demande interne. L'année 2010 va illustrer ce fait, une fois que l'écran de fumée généré par la hausse stimulée de la production se sera dissipé et que tout le monde constatera que cette production n'a pas été écoulée … faute d'acheteurs.

(3) Ce vidéo-clip illustre parfaitement et avec humour le changement radical du mode de consommation en train de prendre place aux Etats-Unis.

(4) Voir GEAB N°37

(5) Nous développons cette analyse dans un autre chapitre de ce GEAB N°39.

(6) En 2008, la consommation des ménages représentait 70% du PNB américain et 64% au Royaume-Uni contre 56% en Allemagne et 36% en Chine.

(7) Sources : MarketWatch, 09/11/2009 ; IrishTimes, 27/10/2009

(8) Selon LEAP/E2020, l'amère ironie de la situation est en effet que les Etats qui refusent, en cette fin 2009, d'envisager frontalement la perspective des trois options brutales, se donnant ainsi les moyens de naviguer au mieux entre les trois, se condamnent à devoir affronter simultanément deux des trois d'ici la fin 2010. C'est reculer pour moins bien sauter.

(9) Ainsi, du fait de son impopularité, le « second stimulus US » (qui sera en fait le troisième si on se souvient du plan de réductions d'impôts de G. W. Bush en 2008) est en préparation sous une forme « indétectable ». Il s'agira d'un train de mesures disparates que l'administration Obama évitera de présenter dans un plan unique afin de cacher sa vraie nature. Dans la même catégorie, on trouve aussi le « grand emprunt » du gouvernement français que Nicolas Sarkozy essaye de faire passer pour un investissement de long terme mais que Bruxelles va probablement réintégrer dans la dette française comme un simple plan de stimulation économique de court terme. De politiques inefficaces assumées on passe ainsi à des politiques inefficaces cachées … quelle grande victoire sur la crise ! Sources : TheKatyCapsule, 22/10/2009

(10) L'OCDE est claire sur ce point : pour s'en sortir, les pays occidentaux vont devoir couper vigoureusement dans les dépenses d'éducation, de santé, de programmes sociaux, … L'Irlande, modèle parmi les modèles de ces mêmes OCDE, UE ou FMI il y a encore à peine deux ans, s'apprête à donner l'exemple : première dans la frénésie consommatrice ultra-libérale, première dans l'austérité ultra-libérale. Pas étonnant que des manifestations massives envahissent les rues des grandes villes du pays. Sources : FinancialTimes, 22/09/2009 ; RTENews, 06/11/2009

(11) Sources : EUObserver, 10/11/2009

(12) Il est intéressant de lire la définition très détaillée de l' « économie zombie » proposée par PA Consulting Group le 10/11/2009.

(13) Il faut en effet se promener aujourd'hui dans les rues des grandes villes nord-américaines ou européennes pour constater que nombre d'enseignes continuent à briller pour attirer l'acheteur, mais qu'en fait elles ne sont que les apparences trompeuses d'entreprises en faillite maintenues artificiellement en vie à coup d'argent public ou de restructurations à l'avenir incertain, comme CIT, GM, Chrysler, Saab, Opel, Karstad, Quelle, Iberia, Alitalia, … En apparence, cela bouge comme si tout était normal mais, en fait de santé économique, c'est une maladie qui frappe de plus en plus profondément tout le tissu des entreprises, peuplé de vraies zombies. En Chine, les zombies sont les usines qui tournent sans clients grâce aux subventions de l'Etat. Tous ces « morts-vivants économiques » représentent le passage progressif dans l'économie réelle des 20.000 à 30.000 milliards USD d'actifs-fantômes analysés dans les GEAB précédents.

(14) Source : Bloomberg, 02/11/2009

(15) Le terme de « zombie bank » a même désormais sa définition dans Wikipédia.

(16) Source : Financial Times, 22/10/2009

(17) Sauf l'immobilier.

(18) A près de 324.000 USD par emploi créé (selon les chiffres de la Maison Blanche), on peut se demander en effet combien de temps ce type de politiques inefficaces peut être poursuivi. Source : Global Economic Trend Analysis, 31/10/2009

(19) Pour ceux qui doutent encore de la formidable accélération de l’Histoire que génère la crise actuelle, il est utile de lire l’article de Michael Klare paru dans TomDispatch le 26/09/2009 qui montre comment les pronostics de déclin des Etats-Unis prévus pour 2025 dans les prospectives de la CIA parues il y a un an sont pour l’essentiel déjà en train de se concrétiser sous nos yeux.

(20) Même CNBC est désormais obligé de mentionner ce fait, largement analysé dans des GEAB précédents. Source : CNBC, 09/11/2009

Source
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14 janvier 2010 4 14 /01 /janvier /2010 12:28
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14 janvier 2010 4 14 /01 /janvier /2010 12:22

Le président du Nouveau Centre (NC) et ministre de la Défense, Hervé Morin, a proposé jeudi d'"améliorer les conditions de naturalisation" plutôt que d'accorder le droit de vote aux étrangers aux élections locales.

 

Hervé Morin le 5 janvier 2010 à la sortie de l'Elysée

"D'abord et avant tout, il faut améliorer les conditions de naturalisation et qu'on n'ait pas des parcours du combattant incroyables pour celles et ceux qui veulent intégrer totalement la communauté nationale au point d'en acquérir la nationalité", a déclaré M. Morin sur les ondes de RFI.

"Ce sont des délais interminables pour des personnes dont on a aucun doute sur le fait qu'il ne s'agit pas de vouloir contourner ou détourner la loi", a-t-il dit.

"Si on améliore cela, on aura fait un grand pas", a-t-il, ajoutant, en précisant qu'il n'était "pas favorable" à l'octroi du droit de vote pour les élections locales aux étrangers, hors Union européenne.

 

AFP

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14 janvier 2010 4 14 /01 /janvier /2010 12:20
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14 janvier 2010 4 14 /01 /janvier /2010 12:17

Le nombre d'actes de piraterie maritime a atteint son plus haut niveau depuis six ans en 2009, les attaques étant plus violentes, notamment au large de la Somalie, a annoncé jeudi le Bureau maritime international (BMI) basé à Kuala Lumpur.


Deux frégates espagnoles accompagnent un bateau de pêche espagnol le 17 novembre 2009 au large de la Somalie

406 actes de piraterie et de vols à main armée en mer ont été recensés l'an dernier, soit un bond de 39% par rapport aux 293 de 2008, a indiqué le BMI dans son rapport annuel.

Ce chiffre est toutefois inférieur aux 445 actes enregistrés en 2003.

"Notre espoir est que réponde à la progression de la piraterie une mobilisation accrue des gouvernements qui permettra de réduire les risques de perte de vies humaines et de biens matériels", a indiqué le BMI, un organisme lié au réseau international des Chambres de commerce.

En 2009, 49 navires ont été saisis par les pirates et 120 ont été atteints par des tirs. 84 attaques ont été tentées.

Un total de 1.052 membres d'équipage ont été pris en otage, huit ont été tués et 68 blessés, selon le rapport.

Plus de la moitié des actes, soit 217, ont été attribués aux pirates somaliens, contre 111 l'année précédente.

"Alors que ce nombre a quasiment doublé, les prises réussies de navires ont proportionnellement baissé", souligne le rapport qui attribue cette tendance à la présence de patrouilles internationales déployées dans l'océan Indien.

"Les marines internationales jouent un rôle essentiel dans la prévention de la piraterie en Somalie et il est essentiel qu'elles y demeurent", a estimé le directeur du BMI, le capitaine Pottengal Mukundan.

Engagés depuis 2008, ces efforts, menés notamment par la force européenne Atalante, visent à sécuriser la navigation dans le golfe d'Aden, une route maritime cruciale notamment pour le transport de pétrole brut.

Les autres actes de piraterie ont été recensés au large des côtes du Nigéria (28), de l'Amérique latine (37), du Bangladesh et en Asie du Sud-Est où leur nombre a continué à reculer en Indonésie, notamment dans le détroit de Malacca.

 

AFP

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14 janvier 2010 4 14 /01 /janvier /2010 12:17
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14 janvier 2010 4 14 /01 /janvier /2010 12:12

Le Président de la République Nicolas Sarkozy est déjà fan de son petit-fils, Solal. Ses proches, eux, se lâchent sur les cadeaux.

Le couple présidentiel est heu-reux. Au lendemain de la naissance de Solal Sarkozy, le fils de Jean Sarkozy et de Jessica Sebaoun-Darty, les messages de félicitations affluent.

Carla Bruni-Sarkozy, grand-mère par alliance du nourrisson s’est ruée dans le magasin Bonpoint, rue Royale à Paris. Elle aurait carrément craqué sur une collection entière de vêtements et accessoires pour bébé. La première dame a été copiée par Gérard Larcher. Le Président du sénat s’est fendu d’un flacon d’Eau de Bonpoint.

L’épouse de François Fillon, Pénélope, aurait craqué sur une tenue bleue classique.

De son côté, le Chef de l’Etat, grand-père pour la première fois, n’a pas boudé son plaisir. Dans le Parisien, il indique, concernant le prénom Solal : « J’ai toujours dit que j’aimais ce prénom. » Rappelons que Solal est le héros du livre d’Albert Cohen, Belle du Seigneur.

P.S : si vous souhaitez, vous aussi, faire un cadeau à Solal, voici l’adresse où faire livrer votre présent : Solal Sarkozy c/o Conseil Général des hauts-de-Seine, bd Jacques Germain Soufflot 92000 Nanterre.

 

Voici.fr

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14 janvier 2010 4 14 /01 /janvier /2010 12:10

Depuis octobre dernier, quelque 6.000 travailleurs sans-papiers parisiens sont en grève. Certains d'entre-eux sont intervenus hier à l'Assemblée nationale avec le soutien de députés. Ils ont notamment annoncé avoir travaillé à la rénovation d'un bâtiment de la chambre haute entre 2005 et 2007, rapporte RTL.


Ousmane, 35 ans, est un des travailleurs sans-papiers qui a témoigné hier devant les députés. Il a notamment raconté comment il avait réussi à participer à un chantier commandé par l'Assemblée nationale sur l'un de ses bâtiments. "C'était un beau souvenir", raconte-t-il dans Le Monde. Il a été envoyé sur ce chantier par son employeur qui lui a conseillé d'emprunter les papiers d'identité "à un cousin ou à un ami".

Une photocopie suffit


Une simple photocopie lui a suffi pour travailler pendant un an sous les ors de la République. Plusieurs députés de gauche soutiennent le combat de ces travailleurs clandestins. Ils demandent une simplification des conditions de régularisation. Onze associations et syndicats appuient leur requête, selon RTL.

 

letelegramme.com

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14 janvier 2010 4 14 /01 /janvier /2010 12:06
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14 janvier 2010 4 14 /01 /janvier /2010 12:04
«France 2 se coule dans un débat qui fait honte à la France»

Le syndicat SNJ-CGT de France Télévisions a demandé l'annulation du débat programmé jeudi soir et opposant Eric Besson et Marine Le Pen. Interview de son secrétaire général.


Les journalistes CGT ont demandé mercredi la déprogrammation d'un débat entre le ministre de l'Immigration Eric Besson et Marine Le Pen, vice-présidente du Front national, prévu jeudi dans l'émission "A vous de juger" sur France 2.

Pour le secrétaire général du SNJ-CGT de France Télévision, Jean-François Téaldi, ce débat entre "la représentante de l'extrème-droite et celui qui banalise ses idées ne peut que mal tourner".

"C'est une émission autour d'Eric Besson et de ses choix", a répondu mercredi à l'AFP Arlette Chabot, directrice générale adjointe chargée de l'information à France Télévisions, qui présente "A vous de juger".

"J'ai proposé à Eric Besson de débattre avec un socialiste, le député européen Vincent Peillon, et je lui ai aussi proposé de parler d'identité nationale, d'immigration avec Marine Le Pen pour essayer de comprendre ce qui les sépare", a-t-elle expliqué, en ajoutant que "la démocratie, c'est du débat.

 

Libération

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