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406 actes de piraterie et de vols à main armée en mer ont été recensés l'an dernier, soit un bond de 39% par rapport aux 293 de 2008, a indiqué le BMI dans son rapport annuel.
Ce chiffre est toutefois inférieur aux 445 actes enregistrés en 2003.
"Notre espoir est que réponde à la progression de la piraterie une mobilisation accrue des gouvernements qui permettra de réduire les risques de perte de vies humaines et de biens matériels", a indiqué le BMI, un organisme lié au réseau international des Chambres de commerce.
En 2009, 49 navires ont été saisis par les pirates et 120 ont été atteints par des tirs. 84 attaques ont été tentées.
Un total de 1.052 membres d'équipage ont été pris en otage, huit ont été tués et 68 blessés, selon le rapport.
Plus de la moitié des actes, soit 217, ont été attribués aux pirates somaliens, contre 111 l'année précédente.
"Alors que ce nombre a quasiment doublé, les prises réussies de navires ont proportionnellement baissé", souligne le rapport qui attribue cette tendance à la présence de patrouilles internationales déployées dans l'océan Indien.
"Les marines internationales jouent un rôle essentiel dans la prévention de la piraterie en Somalie et il est essentiel qu'elles y demeurent", a estimé le directeur du BMI, le capitaine Pottengal Mukundan.
Engagés depuis 2008, ces efforts, menés notamment par la force européenne Atalante, visent à sécuriser la navigation dans le golfe d'Aden, une route maritime cruciale notamment pour le transport de pétrole brut.
Les autres actes de piraterie ont été recensés au large des côtes du Nigéria (28), de l'Amérique latine (37), du Bangladesh et en Asie du Sud-Est où leur nombre a continué à reculer en Indonésie, notamment dans le détroit de Malacca.
AFP