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9 janvier 2010 6 09 /01 /janvier /2010 15:52

L'Italie a décidé de fixer à 30% le maximum théorique des élèves étrangers dans les classes des écoles primaires et secondaires à partie de l'année scolaire 2010-2011 pour "favoriser l'intégration", indique vendredi un communiqué du ministère de l'Education.

 

Manifestation contre la baisse du budget de l'éducation, le 30 octobre 2008 à Rome.

Face à la croissance du nombre d'élèves étrangers, le ministère a envoyé une "Note sur l'intégration" indiquant que "les inscriptions de mineurs non-italiens ne doivent pas dépasser les 30% des inscrits", indique le document.

Cette limite de 30% sera introduite à partir de la prochaine année scolaire de manière progressive et elle ne concernera au début que les classes de première année de l'école primaire et secondaire, précise la note.

Le plafond des 30% pourra être plus élevé dans le cas d'élèves ayant une nationalité étrangère mais qui sont nés en Italie et maîtrisent donc la langue, ou abaissé si les élèves étrangers démontrent une très faible connaissance de la langue, selon la même source.

Le ministère a également prévu "des ressources financières pour soutenir les écoles dans l'intégration des enfants étrangers", affirme le communiqué.

"L'école doit être un lieu d'intégration (...) enseigner le respect pour les autres cultures et affirmer dans le même temps l'importance des règles de comportement civique, de l'histoire, des lois et de la langue italienne", a estimé la ministre, Mariastella Gelmini.

"Etablir un plafond de 30% d'élèves étrangers par classe est selon moi un moyen utile pour favoriser l'intégration car grâce à cette limite nous évitons la création de +classes ghetto+ avec uniquement des élèves étrangers", a-t-elle ajouté.

Les élèves étrangers en Italie étaient environ 575.000 au cours de l'année scolaire 2007-2008, dont une majorité dans le centre et le nord du pays, selon l'agence Ansa.

La mesure annoncée a suscité le scepticisme du Parti démocrate, principale formation de l'opposition, qui se dit d'accord sur la nécessité d'éviter la création de ghettos scolaires mais réclame avant tout davantage de moyens financiers pour l'éducation et l'intégration des étrangers et de leurs familles.

 

AFP

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9 janvier 2010 6 09 /01 /janvier /2010 15:45
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9 janvier 2010 6 09 /01 /janvier /2010 15:43
La justice fut ponctuelle. A 13 heures précises, vendredi 8 janvier, le juge fédéral Mark Randon est entré dans la petite salle archicomble du tribunal de Detroit. Les murmures se sont tus et les regards se sont tournés vers la frêle silhouette de l'accusé qui se présente à la barre. Il porte des chaînes aux chevilles. Tee-shirt blanc, pantalon large et kaki, le jeune Nigérian Omar Farouk Abdulmutallab, accusé d'avoir voulu faire exploser en vol, le jour de Noël, un avion de ligne américain entre Amsterdam et la métropole du Michigan, avance encore, hésite, se place à gauche de son avocate, Miriam Siefer, debout à ses côtés.

Le juge demande ses nom, prénom et âge. Omar Farouk Abdulmutallab répond en anglais d'une voix polie, mais à peine audible. "Abdulmutallab, Farouk, 23 ans." Il tire sur son tee-shirt, se déhanche. Il affirme avoir bien suivi des études secondaires. Comprend-il les charges qui lui sont reprochées ? "Oui." A la question de savoir s'il a pris ces dernières vingt-quatre heures des pilules ou des médicaments, le jeune homme reprend : "Ces dernières vingt-quatre heures ? Oui, des antidouleurs."

Ce seront ses dernières paroles. Omar Farouk Abdulmutallab laissera à son avocate commise d'office annoncer qu'il plaide, à ce stade de la procédure, non coupable des six chefs d'accusation pesant contre lui dont "tentative de meurtre" et "tentative d'utilisation d'armes de destruction massive". Miriam Siefer ajoute devant le juge qu'elle ne demande pas la libération de son client. "Nous acceptons la détention", conclut-elle.

L'audience est levée. Le juge quitte la salle en empruntant la petite porte par laquelle il était entré il y a à peine plus de trois minutes. Omar Farouk Abdulmutallab s'avance, lui, vers le côté opposé de la cour. Avant d'être reconduit sous bonne escorte policière à la prison Milan, située à une petite heure de route du tribunal, il tourne pour la première fois la tête en direction du public, comme pour chercher un membre de sa famille, un proche. Des rumeurs avaient annoncé la venue de son père, qui avait alerté l'ambassade américaine au Nigeria, en novembre 2009, de la radicalisation de son fils. Mais il n'est pas là. Seule une avocate nigériane qui le représente a fait le déplacement. Elle n'esquisse aucun geste et garde le silence.

Assise au premier rang, accompagnée de plusieurs membres de sa famille, Hebba Aref n'a pas quitté du regard le jeune accusé. Originaire du Michigan, cette avocate de 27 ans travaillant au Koweït se trouvait, ce 25 décembre, dans le même vol qu'Omar Farouk Abdulmutallab, six rangées derrière lui. Devant les journalistes, la jeune femme voilée dit avoir voulu "revoir une fois qui était cette personne". Et de poursuivre : "J'ai ressenti comme un pincement dans mon ventre. Le jour de l'incident, il était sans voix et sans expression. Aujourd'hui, il a parlé." La jeune femme ajoute encore qu'elle souhaite l'application de la peine maximale. "Il dévoie notre religion, lâche sa mère, Neveen Aref, présente à ses côtés. Il ne l'a pas lue correctement. Notre religion n'est que beauté et paix."

Des propos répétés devant l'enceinte du tribunal par une trentaine de manifestants venus braver le froid glacial. Des musulmans pour la plupart arborant des drapeaux américains comme Jay Gonbey, 36 ans, propriétaire d'une petite librairie et qui dit être venu pour envoyer un message à ceux qui tirent les ficelles des attentats. Sur une de ses pancartes, on peut lire : "L'islam est contre le terrorisme."

Viviane Majed porte, elle aussi, le voile, comme une poignée d'autres jeunes femmes regroupées au milieu de la rue. Originaire du Liban, elle dit avoir suivi son père, venu voilà plus de trente ans, ici, aux Etats-Unis, pour y travailler dans l'industrie automobile. Le tract qu'elle distribue se veut porteur d'un message adressé aux terroristes. Il prévient que "si vous voulez tuer des Américains, nous sommes des Américains, venez nous tuer en premier".

Un petit groupe de personnes, membres de la communauté nigériane locale, estimée à quelque 10 000 individus, se fait plus discret. Ougnika Yanke, 50 ans, lui-même de confession musulmane et installé depuis quinze ans dans la région, affirme soutenir la guerre de Barack Obama contre le terrorisme. Surtout, il dit ne pas comprendre les motivations d'Omar Farouk Abdulmutallab : "Il est entré dans le mauvais gang, dans un pays lointain. Pourquoi ?"

D'après les experts, le procès pourrait être rapidement bouclé, "deux semaines, peut-être même moins", selon Peter Henning, professeur de droit à l'université Wayne de Detroit. Le jeune homme encourt la réclusion à perpétuité.

 

Le Monde

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9 janvier 2010 6 09 /01 /janvier /2010 15:42
Très controversés, les scanners corporels vont bientôt être mis en place dans les aéroports français. Le premier sera opérationnel dans trois semaines.

L’attentat manqué du vol Amsterdam-Detroit le 25 décembre dernier a précipité les choses. « Dans trois semaines, un premier scanner corporel sera installé et opérationnel à l’aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle, pour tous les vols vers les Etats-Unis et l’Amérique », nous a confié vendredi Jacques Le Guillou, directeur adjoint du transport aérien à la Direction générale de l’aviation civile (DGAC). Une information confirmant les propos du secrétaire d’Etat aux Transports, Dominique Bussereau, vendredi, sur Europe 1. « On y travaille avec le ministre de l’Intérieur Brice Hortefeux, sous l’autorité du Premier ministre. (…) On va en mettre en particulier dans les aéroports parisiens, peut-être six ou sept dans un premier temps. » Malgré un échec à l’automne 2008, à l’aéroport de Nice, où la DGAC avait dû désinstaller un scanner corporel suite à de nombreuses plaintes, le dispositif serait désormais nécessaire. « Aujourd’hui, la menace est évidente. Elle est avérée », confie, sentencieux, Jacques Le Guillou.

Le type de scanner qui sera utilisé en France utilisera des ondes millimétriques qui s’arrêtent à la surface de la peau et identifient tout objet dissimulé sous les vêtements. Ce sont des scanners « totalement inoffensifs pour la santé. Les ondes de téléphone sont 500 fois plus dangereuses », selon Jacques Le Guillou. Il ne devrait donc pas y avoir d’incompatibilité avec un stimulateur cardiaque par exemple.

L’intimité respectée ?

Lorsque les scanners corporels seront installés, le ou les agent(s) de sûreté seront séparés des passagers par une cloison. Ce qui signifie qu’ils n’auront à aucun moment un contact visuel avec les personnes qu’ils contrôleront, que ce soit avant, pendant ou après le passage. Sur son écran, l’agent verra apparaître un androïde reconstitué en trois dimensions, avec le visage et les parties génitales floutées. Cependant, chaque passager aura l’option de refuser, par respect des libertés individuelles. Il devra alors se soumettre à une palpation manuelle. En Angleterre et aux Pays-Bas, où ces dispositifs sont testés depuis un an, le taux d’acceptation pour passer devant le scanner varie entre 95 et 98 %.

Pour les mineurs, « tant qu’ils peuvent rester suffisamment immobiles durant deux secondes pour reconstituer l’image, ils s’y soumettront également », nous précise Jacques Le Guillou. Afin de parer au maximum au trafic de ces images, elles seront détruites après quelques heures. Les agents, qui font partie de sociétés de sûreté, employés par le gestionnaire de chaque aéroport, suivront une formation spécifique. Saisie l’an dernier sur le sujet, la Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL) avait émis un avis favorable.

Réelle efficacité ?

« La sûreté, ce sont deux paramètres : la technologie et l’humain. Ici, les deux seront extrêmement performants », explique Jacques Le Guillou. Alors qu’aujourd’hui, un couteau en céramique, une poudre d’explosifs ou une arme en porcelaine n’apparaissent pas aux rayons X, ils seront détectables grâce au scanner corporel. Si l’agent de sûreté détecte quelque chose de suspect au scanner, le passager devra se soumettre à une palpation. Et si un objet dangereux est trouvé sur son corps, il sera confié à des officiers de police judiciaire.

Ces appareils de haute technologie, qui coûtent entre 100.000 et 150.000 euros pièce, sont fabriqués par des sociétés allemandes, anglaises et américaines, revendues en France notamment par l’entreprise Visiom.

France Soir
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9 janvier 2010 6 09 /01 /janvier /2010 15:39
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9 janvier 2010 6 09 /01 /janvier /2010 15:35

LISBONNE - Le parlement portugais a adopté vendredi un projet de loi du gouvernement socialiste légalisant le mariage homosexuel, un vote que le Premier ministre José Socrates a salué comme une "avancée historique" contre les discriminations.


 

Devant le Parlement portugais, où un projet de loi du gouvernement socialiste légalisant le mariage homosexuel a été adopté vendredi. La nouvelle loi doit encore être ratifiée par le président conservateur Anibal Cavaco Silva. (Reuters/Nacho Doce)

Devant le Parlement portugais, où un projet de loi du gouvernement socialiste légalisant le mariage homosexuel a été adopté vendredi. La nouvelle loi doit encore être ratifiée par le président conservateur Anibal Cavaco Silva. (Reuters/Nacho Doce)

 

Le gouvernement minoritaire de Socrates avait l'appui des formations politiques de gauche, alors que l'opposition de centre droit proposait un simple partenariat civil et un référendum sur la question.

La nouvelle loi, qui doit encore être ratifiée par le président conservateur Anibal Cavaco Silva, donne aux couples homosexuels les mêmes droits que les couples hétérosexuels mais ne leur permet pas d'adopter des enfants.

L'Eglise catholique s'est prononcée contre le mariage homosexuel. "Une culture millénaire considère la mariage comme un contrat entre un homme et une femme. Changer cette vision de ce qu'est une famille peut avoir de graves conséquences", a déclaré l'évêque de Lisbonne, Mgr José Policarpo.

Jusqu'ici, l'Espagne, la Belgique, les Pays-Bas, la Norvège, la Suède, l'Afrique du Sud et le Canada ont légalisé le mariage homosexuel. Tous ces pays autorisent aussi l'adoption par les couples gays et lesbiens, un pas que le Portugal n'a pas fait.

 

Reuters

 

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7 janvier 2010 4 07 /01 /janvier /2010 16:34

Un attentat suicide visant apparemment des agents d'une compagnie de sécurité a fait 8 morts et 24 blessés jeudi après-midi à Gardez, capitale de la province de Paktia et principale ville du sud-est afghan, a annoncé à l'AFP un porte-parole provincial.

 

Des soldats américains patrouillent dans la province de Khost en Afghanistan fin 2009.

Paktia est voisine de la province de Khost, où un attentat a blessé dans la journée le gouverneur par intérim et trois personnes, et où une attaque suicide a tué sept agents américains de la CIA sur une base américaine le 30 décembre.

A Gardez, un kamikaze à pied a déclenché les explosifs qu'il portait sur lui devant des véhicules d'une compagnie de sécurité en plein centre de la ville, a indiqué le porte-parole de la province de Paktia, Rohullah Samon.

"Nous avons dénombré jusqu'ici 8 morts, mais le bilan pourrait s'alourdir", a-t-il ajouté, en faisant également état de 24 blessés.

Le directeur de la compagnie de sécurité, deux de ses gardes, un commerçant, deux petites filles et deux autres passants ont été tués, a détaillé M. Samon.

De nombreuses attaques suicide, souvent revendiquées par les rebelles, ont été perpétrées ces dernières années dans le sud-est de l'Afghanistan, où les combattants rebelles talibans et du réseau Haqqani sont très présents.

Les attentats de la rébellion, qui a gagné du terrain depuis trois ans dans le pays, visent particulièrement les représentants du gouvernement de Kaboul, les forces afghanes et leurs alliés américaines et de l'Otan.

Mais les civils restent les premières victimes du conflit afghan.

Fin décembre, l'ONU avait annoncé que le nombre de civils tués avait augmenté de 10% sur les dix premiers mois de 2009. Les chiffres globaux de 2009, qui doivent être annoncés très prochainement, pourraient dépasser ceux de 2008, qui avait vu une hausse brutale de 40% par rapport à 2007.

Jeudi, une ONG afghane de défense des droits de l'Homme a indiqué que trois enfants mourraient chaque jour dans le conflit afghan, victimes notamment des attentats, bombardements et combats de plus en plus violents.

Paktia et Khost sont en outre situées à la frontière des très instables zones tribales pakistanaises, notamment le Waziristan du Nord, considéré comme l'un des principaux fiefs des talibans pakistanais et de leurs alliés d'Al Qaïda, et une base arrière des rebelles afghans, notamment le réseau Haqqani.

L'armée américaine a récemment multiplié les tirs de missiles de drones sur le Waziristan du Nord, dont les cinq derniers dans la seule semaine écoulée.

Jeudi, le réseau Al-Qaïda a affirmé que l'attentat contre la CIA à Khost était une "vengeance" pour les victimes des drones américains au Pakistan.

Les Américains poussent également le Pakistan, leur allié dans leur "guerre contre le terrorisme", à en faire plus pour neutraliser les groupes armés qui vont mener des attaques contre ses troupes et celles de l'Otan en Afghanistan.

 

AFP

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7 janvier 2010 4 07 /01 /janvier /2010 16:18
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7 janvier 2010 4 07 /01 /janvier /2010 16:16

Thomas Fabius, fils de l'ex-Premier ministre Laurent Fabius, visé par plusieurs plaintes pour escroquerie a été remis en liberté mercredi soir après une journée passée en garde à vue.


Thomas Fabius le 26 octobre 2006 lors d'un meeting du PS au Zénith à Paris

"Il a été remis en liberté dans la soirée. L'enquête se poursuit en préliminaire, il y a encore des vérifications à faire", a déclaré une source judiciaire.

Une enquête préliminaire, conduite sous la houlette du parquet, ne requiert pas de juge d'instruction, seul à même de mettre éventuellement en examen une personne. Elle peut se conclure par un classement sans suite ou par une citation directe de la personne mise en cause devant le tribunal correctionnel.

Chef d'entreprise, le fils de l'ancien Premier ministre socialiste est visé depuis septembre 2009 par plusieurs plaintes pour "abus de confiance" et "escroquerie" déposées par deux chefs d'entreprises.

Les deux plaignants, qui furent un temps partenaires en affaires de Thomas Fabius dans un projet de cartes à puces, auraient déposé à plusieurs reprises au restaurant Le Fouquet's (VIIIe arrondissement) des sommes en espèces de plusieurs milliers d'euros qui lui étaient destinées.

Les trois hommes ont été confrontés pendant plusieurs heures mercredi en fin de journée, selon un des deux plaignants.

 

AFP

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7 janvier 2010 4 07 /01 /janvier /2010 16:12
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